DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Marche Boursier

Mémoire : Marche Boursier. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 41

momentanément : il effectue ainsi une collecte des ressources. D’autre part, il oriente les ressources collectées vers le financement des agents en déficit auxquels il assure ainsi le crédit. Ces deux forment ce que l’on appelle le système financier. Ainsi le débat sur le mode optimal à adopter pour un pays est toujours d’actualité. Le marché financier ou le système bancaire?

Le marché financier joue un rôle décisif dans la promotion d’une plus grande efficacité économique. Il dirige les fonds vers ceux qui en ont besoin. Un marché financier qui fonctionne bien est un facteur clé de production. On distingue : Le marché financier au comptant (bourse de valeur mobilière) avec un compartiment des actions et un compartiment des obligations et le marché financier à terme (marché de gré à gré, le marché des futures etc.).

En 1602 la compagnie hollandaise des indes orientales fût la première société à financer son investissement par la vente publique d’actions, échangées avec un cours déterminé par la confrontation de l’offre et de la demande[2]. Au début du 18e siècle, on va voir les places boursières se multiplier (Londres : 1773 ; Paris : 1724 ; New York : 1792 etc.). Aujourd’hui les états (via les emprunts obligataires) utilisent cet instrument comme source de financement pour leurs grands projets ainsi que les grandes entreprises y font recours pour leurs investissements. Si Euronext et la London Stocks exchange en Europe, la NYSE (New York Stocks Exchange) aux USA Tokyo au Japon sont incontestablement les plus grandes places financières au monde, depuis les années 1980 de nouvelles places financières émergent grâce aux politiques de libéralisation instaurée par les pays en voie de développement et ont pris les noms de «marchés émergents». La croissance des bourses émergentes a été fulgurante ces dernières années .A partir de1989-1998 the number of developing countries with actively trading stock markets 1989-1998 le nombre de pays en développement avec les marchés boursiers négociant a activementincreased from 31 to 78, the number of domestic companies listed on emerging market augmenté de 31 à 78. stock indices rose over 300% from 8,709 to 26,354, and market capitaliLes indices boursiers ont augmenté de plus de 300% de 8709 à 26354, et la capitalisation boursière sur les placesemerging markets increased by 256% to US$1.91 trill émergentes a augmenté de 256% à US $ 1,91 trillions Magnus et Wydick (1998). Ces marchés sont concentrés essentiellement en Asie, au Moyen Orient, en Amérique central et en Afrique. Dans ce dernier en particulier, la progression a été fulgurante ces dernières années. De quatre marchés financiers en 1976, le nombre est passé à onze à la fin de 1996 en Afrique Sud du Sahara Kenny and Moss (1998). Actuellement le continent Africain compte aux moins trente indices financiers qui sont présents dans les marchés de capitaux hautement dominés par le marché des actions et un embryonnaire marché de la dette publique depuis quelques années. Ces 05 dernières années les bourses africaines ont progressé d’environ 210% l’une des progressions les plus notable à l’échelon mondiale[3].

En Afrique au sud du Sahara les bourses de valeurs mobilières peuvent être classées en quatre catégories géographiques : Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Afrique Australe et l’Afrique orientale. L’Afrique de l’Ouest compte trois bourses (Nigeria, Ghana et Côte d’Ivoire représentant les 08 pays de l’UEMOA[4]), l’Afrique centrale deux bourses (La Douala Stocks Exchange et la bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale), en Afrique orientale on dénombre sept places financières et en Afrique australe quatre. Capitalisation boursière de ces bourses au sud du Sahara est de 200 milliards de dollars en 2002 et 808 milliards de dollars en 2006[5]. C’est l’Afrique de l’ouest qui a connu la plus forte croissance de la capitalisation entre 2002 et 2006 avec 525 %, soit 1,4 fois la moyenne continentale. Cette forte croissance est due en grande partie au dynamisme de la bourse nigériane, la quatrième bourse la plus active et la plus importante du continent en 2006. Il est à noter que ces montants sont aussi élevés grâce aux performances de la bourse d’Afrique du Sud. Car sans elle, la capitalisation en 2002 serait de 18,5 milliards de dollars et de 92 milliards de dollars en 2006.

Individuellement, en terme de capitalisation le Nigeria se situe en troisième position derrière l’Afrique du Sud et le Maroc avec une capitalisation de 34 milliards de dollars, bien enbas en cinquième position juste après l’Égypte se trouve le Ghana avec une capitalisation de 12 milliards de dollars.

Ces marchés ont connu entre 2002 et 2006 une croissance phénoménale à l’instar du Ghana avec un taux de 1559% Ghana Atiopou (2007). Cette faible capitalisation ne fait pas de ces pays des hors normes mondiales surtout lorsqu’on les rapporte au niveau de leur économie Moss, Ramachadra, et Sandley (2007). Selon ces auteurs, plus la taille de l’économie est grande, plus grande est la capitalisation.

Ces différents marchés financiers sont composés en grande partie des marchés primaires et secondaires des actions et ceux de la dette publique (obligations souveraines et bons du Trésor). Les huit pays de l’UEMOA ont créé, en 2001, un marché régional de bons du Trésor pour remplacer le crédit direct de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) aux trésors nationaux. Ce marché très actif a connu une forte croissance, atteignant 525 millions de dollars (290 milliards de Francs CFA) en 2005 contre 88 millions de dollars (55 milliards de Francs CFA) en 2002[6]. Les ventes transfrontalières de ces bons du Trésor ont également connu un essor spectaculaire dans la région puisque 50 % des bons émis en 2004 et 2005 ont été achetés par des banques d’autres pays de l’UEMOA Atiopou (2007).

I-2 PROBLEMATIQUE

Cette croissance importante des marchés boursiers et de leurs importances nous amène à nous intéresser sur le lien qui existe entre le marché boursier et la croissance économique. Bagehot (1873), Schumpeter (1911) et Gurley et Shaw (1955) sont les premiers à s’interroger sur le lien entre le système financier et la croissance économique. En ce qui concerne le lien entre le marché financier et la croissance, les résultats sont plus variés les uns que les autres.

Une première catégorie milite pour un impact positif entre marché financier et la croissance économique. En effet, Walter Bagehot (1873) et John Hicks (1969) montrent le rôle critique qu’a joué le système financier dans l’essor de l’industrialisation en Angleterre en facilitant la mobilisation du capital. D’autre plus récent comme Levine (1996); Levine et King (1993) vont dans le même sens. D’autre comme Robinson (1952) pense que le développement du marché boursier n’est qu’une conséquence positive de la croissance économique le marché croissance économique.

Au vue du développement qu’on connu les marchés boursiers africains, nous nous interrogeons sur la relation qui puisse exister entre le développement du marché boursier et la croissance économique en Afrique et particulièrement en Afrique au Sud du Sahara. Ceci nous amène à savoir Quel lien existe t-il entre le développement boursier et la croissance économique ? Ce secteur du système financier est pris pour cible dans notre travail, et de manière particulière, les apports des déterminants développements boursiers vont constituer la toile de fond de nos analyses.

De cette question principale découlent deux autres questions auxiliaires à savoir :

Quel est l’impact du développement boursier sur la croissance économique des pays de L’ASS? Ainsi, ce dernier pris à part, comme étant un canal du système financier, a-t-il une contribution substantielle à travers le temps et l’espace dans la constitution du PIB réel par tête des pays de la CEMAC?

Quels sont les effets de la croissance du PIB réel par tête sur le développement boursier des pays de l’ASS ?

Quel est le sens de la causalité entre les deux phénomènes?

I-3 OBJECTIFS

La présente recherche vise un double objectif :

- Mettre en évidence le niveau d’implication entre la croissance du marché boursier et la croissance économique.

- Déterminer quels sont les déterminants de la croissance boursière qui sont corrélés avec la croissance économique et

- Déterminer le sens de la corrélation entre les deux phénomènes.

I-4 INTERET DE LA RECHERCHE

L’intérêt de notre recherche est à la fois théorique et pratique.

- De manière théorique cette étude apportera une réponse supplémentaire sur la relation qui existe entre le marché boursier en pleine émergence en Afrique et la croissance économique. Cela permettra particulièrement de montrer le rôle important joué par le marché boursier dans la croissance économique.

- Sur le plan pratique ce travail permettra de voir l’apport du marché boursier au processus de croissance économique, notamment dans son rôle de mobilisation de l’épargne et de l’allocation des ressources.

I-5

...

Télécharger au format  txt (64 Kb)   pdf (424.7 Kb)   docx (29 Kb)  
Voir 40 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com