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Note Sur La Traduction

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aque langue est une interprétation de l’univers. Nous pensons l’univers suivant des catégories que nous impose la langue dont nous héritons. »

Multiplicité des civilisations et différences culturelles : Problème de traduction engendré par le fait que chaque langue découpe de réel différemment. Non seulement le monde s’analyse différemment, mais aussi le monde n’est pas le même (ex. : climats, saisons, vêtements, croyances religieuses, etc.).

Les universaux du langage : Réalités partagées par tous les groupes humains et par toutes les langues (ex. : ciel, terre, eau, boire manger, dormir, feu, roue)

Le partage du travail linguistique

Entre les locuteurs d’une même langue, il existe des compétences différentes pour des locuteurs différents de cette même langue (ex. le skieur connaît plusieurs termes pour qualifier la neige tandis que je n’en connais que quelques uns).

( Jakobson : les langues peuvent tout dire, mais avec des moyens différents (

Langue courante ou technolecte

Différentes niveaux lexicaux :

langue courante – vocabulaire technique faisant partie du niveau commun dans telle langue

technolecte – vocabulaire technique seulement utilisé par une groupe restreint

( la terminologie est relative aux besoins de ses usagers

2. Décrire le sens des signes

Afin de trouver en LA l’équivalent d’un terme de la LD, il faut pouvoir décrire le sens de ce terme.

Les composantes du sens d’un signe : l’hypothèse de Hjelmslev

Hjelmslev a proposé que le signifié pouvait être découpé en particules élémentaires, de la même manière que le signifiant pouvait être découpé en phonèmes. Il appelle ces unités plus petites que le signe figures. ( double articulation

ex. : chaise

signifiant : /f/ + / / + /z/

signifié : siège + piètement + dossier

Sème et sémème

Bernard Pottier ( appelle sème la plus petite partie du sens = « trait pertinent ou unité minimale de signification »

ex. : tabouret = /siège/ + /piètement/ + /pour 1 personne/

chaise = /siège/ + /piètement/ + /dossier/ + /pour 1 personne/

Chaque sème est un élément de sens, un trait distinctif. L’addition de sèmes constitue le sens du lexème (terme).

Mais un lexème peut avoir plusieurs sens différents.

ex. : cuisinière = /personne/ + /qui fait la cuisine/ ou /appareil/ + /pour faire la cuisine/

sémème : « ensemble des sèmes ou traits sémantiques pertinents d’un mot en relation avec un ensemble lexical lié à une situation de communication »

ex. : « J’ai demandé à la cuisinière de nous faire à manger. »

« Je viens d’acheter une cuisinière qui fonctionne au gaz. »

sémème = signifiant + un seul signifié (personne ou appareil) = un seul sens

lexème = ambigu, plusieurs sens

analyse componentielle = décomposition du sens d’un signe en ses sèmes ou traits pertinents ou traits distinctifs ou traits descriptifs

Des unités minimales de sens ou des traits définitoires?

Critiques :

1. L’analyse est intuitive – il n’existe pas de marques formelles permettant d’isoler les sèmes

2. L’analyse n’est jamais exhaustive – on peut toujours ajouter des traits pertinents

3. Les sèmes ne sont pas des unités plus petites que le signe – ce sont d’autres signes, on ne peut donc pas dire que ce sont des traits « élémentaires »

Le sens d’un signe, c’est sa définition (Jakobson)

La définition d’un signe est l’unité linguistique la plus appropriée pour comparer la surface sémantique de ce signe, elle permet de mettre en correspondance les termes et les notions appartenant à des systèmes linguistiques différents.

Et la connotation?

1) dénotation : signification référentielle ou cognitive (le signe renvoie à un objet bien précis)

2) connotation : valeur subjective qui s’ajoute à la signification selon les individus

La connotation : trait subjectif ou convention sociale?

La subjectivité de la connotation est relative. Pour qu’elle soit comprise, il faut qu’elle soit partagée par un groupe de locuteurs. C’est donc une convention sociale.

Chapitre 8 – La théorie du Skopos

Dans cette théorie, fondée en Allemagne à la fin des années 1970, les choix du traducteur sont déterminés par le skopos (son but, sa fonction) du texte d’arrivée.

Fondateur de la théorie : Hans Vermeer

Autres représentants : Katarina Reiss, Christiane Nord, Christina Schäffner, Karl Bühler (linguiste [destinateur, référent et destinataire])

Primauté de la fonction du texte traduit

Dans cette théorie, on ne traduit pas que pour faire passer un texte d’une langue à une autre, traduire est un acte de communication orienté vers un but. Avant même de commencer, il faut se demande à qui et à quoi servira le texte d’arrivée? Il faut analyser le contexte de réception du texte d’arrivée et les besoins et le contexte culturel de l’usager de la traduction.

Schéma fonctionnaliste de la traduction de Brian Mossop

petite bulle : texte original grande bulle : texte traduit

A : auteur original du texte B : destinataire original du texte

X : traducteur (rapporteur) C : destinataire de la traduction

« Équivalence » et « fidélité », des notions à revoir

On doit repenser la traduction moins comme « fidélité » au texte source et plus comme « adéquation » à l’usage et aux usagers du texte cible. Il faut porter attention à la situation de communication et aux pratiques discursives en vigueur.

Ces notions se relativisent. Il faut prendre en compte le skopos du texte cible, ses destinataires et leur bagage cognitif. Tout dépend sur le cahier des charges (client requirements) qui accompagne la demande de travail.

La méthode

1) l’analyse du skopos de la traduction

2) l’analyse du texte original

3) la traduction proprement dite

1. L’analyse du skopos de la traduction

- étape fondamentale

- Qu’est-ce qui motive cette traduction?

- À quoi la traduction doit-elle servir?

- Qui seront ses usagers? [qui? quelle fonction? quel effet recherché?]

- Quel est le contexte de la réception? [où? quand? pourquoi?]

2. L’analyse du texte original

- analyse du contexte de la production [où? quand? pourquoi?]

- analyse du contexte de réception de l’original [où? quand? pourquoi? (motif)]

3. La traduction proprement dite

- mêmes explicites/présupposés?

- même quantité?

- mêmes moyens?

- même ordre?

- mêmes termes?

- mêmes phrases?

- même style?

Tout cela démontre qu’il ne faut pas partir du principe que la traduction doit nécessairement ressembler à l’original. Il faut établir les paramètres de sa traduction.

Six fonctions principales auxquelles correspondent six types de traduction

Fonction 1 : Renseigner sur les contenus d’un document

Type 1 : Traduction signalétique

- donner, dans une autre langue, les descripteurs et les mots clés du texte

- type de document

- date ou période de référence

- domaine(s)

- secteur(s)

-

...

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