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Offshore Résumé

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çon de régler sur-le-champ les transactions entre marchands par virement de compte à compte, sans recourir à la monnaie et sa avoir à attendre les règlements espacés des foires.

-Le «clearing» élargit considérablement le tissu de relations d’acteurs économiques déjà supranationaux.

Page 17 : -Ce sont des .étrangers qui mènent le jeu,

-Les instances publiques empruntent leurs capitaux à ceux qui les détiennent plutôt que d’imposer ces derniers.

-Les régents tissent progressivement des liens avec la classe d’affaire, au point de se confondre avec elle.

Page 18 : -effacement, disqualification ou perdition de l’élite politique; absence d’impôts; soumission des États-villes à leurs créanciers; faiblesse du rôle de l’État […] Il n’est pas étonnant dès lors que, à la manière des villes qui régissaient les «économies-monde» de l’époque, les paradais fiscaux soient resté principautés.

Chapitre 3 : Généalogie coloniale des paradis fiscaux

Page 19: -Léopold II = une souveraineté privée et privatisée au mépris des peuples : le prototype du paradis fiscal moderne.

-Des États princiers […] permettant ainsi au commerce de fleurir et au crime de fructifier indépendamment des contraintes et des lois en vigueur au sein des États structurés.

Page 20 : On fait signer à des chefs locaux du Congo, à l’aveugle, des traités par lesquels ceux-ci abdiquent tous leurs pouvoir au profit des arrivants.

-Déjà, de factices «transferts de souveraineté» sont à l’œuvre pour légitimer l’appropriation du territoire par les blancs.

-En Afrique, Stanley :«Quand j’ai vu que la grande place devenait le lieu d’un marché commun, j’ai compris que la victoire contre le conservatisme aborigène était acquise...»

Page 21 : -Panama : Moins de 15 ans après son accession à l’indépendance en 1903, il était possible d’y enregistrer un navire sans devoir être de nationalité panaméenne. […] du Fast Food des paradis fiscaux.

-L’île que rencontre les colonisateur est tantôt dantesque, peuplée de monstrueux mangeurs de chair ornés de têtes de morts, tantôt idyllique, habité de jouisseur luxurieux qui ne connaissent rien à l’effort,

Page 22 :- ,dans la grille d’évaluation qu’il applique sur chaque paradis pour en analyser la vocation et les caractéristiques, Édouard Chambost considère systématiquement les «races».

-Dans cet ordre d’idées, un Noir ou un Arabe n’achètent leur respectabilité que s’ils sont ennoblis ou fortunés.

Page 23 : -On pense que les juridictions hors la loi sont loin alors qu’elles trouvent aussi leurs assises au cœur de l’Europe ou de l’Amérique du Nord.

Page 24 : -Aujourd’hui, les préjugés colonialiste (sorcellerie, cannibalisme) continuent de travailler les discours «scientifiques».

Page 25 : -Une tradition de savoir, colonialiste, soutient la falsification et inverse le raisonnement, pour aboutir à la prétendue arriération, indigence et infériorité morale de ceux qui corrompraient un Occident innocent et sans tache, strictement préoccupé par le doux commerce entre nations civilisés.

Chapitre 4 : Création des paradis fiscaux modernes

Page 26 : -Au XIXe siècle, le capitalisme se développe autour du concept de «souveraineté» politique et des prérogatives des États nationaux.

-Le principe de réalité amène les États à penser leurs intérêts en fonction de rapports concurrentiels les définissant les uns par rapport aux autres.

Page 27 : -On conduira moins l’État quant à des principes, à une morale et à un idéal d’inspiration divine, qu’à des techniques, des données et des connaissances appliquées.

-Chaque État à ses protégés dans un marché international s’ouvrant à la concurrence.

-Cette compétitivité fiscale et le développement de sociétés multinationales entraînent une confusion juridique concernant les questions fiscales.

Page 28 : les tribunaux britanniques signent deux

décisions sur le droit à l’imposition qui feront jurisprudence et assoiront la légitimité politique des paradis fiscaux.

-La cour jugera qu’elle doit payer ses impôts au Royaume-Uni, c’est-à-dire là où se trouve enregistré son siège social.

-Le principe sera détourné: en enregistrant son siège social dans des juridictions de complaisance.

-les tenant de l’activité offshore trouvent des ressources politiques et judiciaires à l’intérieur des juridictions qui les accueillent, afin d’y mener des activités prohibées dans leurs États d’origine.

Page 29 : Plusieurs redent par le fait m^me impossible le travail d’enquête de juges étrangers s’intéressant à la criminalité en cravate.

-En pervertissant certaines mesures internationales, on lie les deux systèmes de droits, État traditionnel et paradis fiscaux

-Shopping fiscal : En vertu de ce principe qui consiste à ne pas imposer deux fois les mêmes revenus dans des juridictions différentes.

Page 30 : C’est avec des moyens toujours plus considérable que les acteurs financiers tiennent l’État en respect et confèrent à leurs intérêts une souveraineté qui outrepasse la sienne.

-l’État se retrouve impuissant lors qu’il cherche à imposer le capital pour financer les programmes d’intérêt public. Les capitaux transcendent les stricts cadres nationaux et se concentrent sur une strate mondiale supérieur.

Page 31 : Ce marché offshore correspond : imposition quasi nulle des capitaux, secret bancaire et absence de coopération avec la justice internationale.

-Les États du Nord leur empruntent les capitaux qu’ils n’ont plus pour financer des services qu’ils assurent de plus en plus mal, ceux du Sud leur empruntent des fonds pour financer précisément la dette qui pèse déjà sur eux,

Page 32: Les paradis fiscaux deviennent d’opportuns points aveugles d’où l’on peut assimiler différents fonds et confondre tout représentant public qui se hasarderait à enquêter sur leur provenance.

Chapitre 5 : Des repères criminels

Page 33 : Les mafias, encore représentées sous un jour violent, se sont par endroits policées depuis qu’elles agissent sans faire plus de bruit que le cliquetis des ordinateurs portables. Tant et si bien que l’État en vient à leur concéder une part de son pouvoir

Page 34 : Les voyous d’hier se hissent rapidement au rang de respectables hommes d’affaires en procédant à une «accumulation primitive» de capitaux qu’il aurait été impossible de générer à partir de méthodes formelles.

Page 35 : l’Italie ne se transforme pas pour autant en un monde sans loi. Un obstacle demeure, l’institution d’une justice relativement indépendante du pouvoir politique.

Page 36 : Les organisations criminelles on diversifié leurs investissements pour s’orienter vers des activités légitimes. De ce fait les fonds du crimes se trouvent largement réinvestis dans le marché économique traditionnel.

Page 37 : la moitié de nos très grandes entreprises françaises sont donc directement et quotidiennement confrontées à la délinquance financière.

Page 38 : La moitié du stock mondial d’argent transite ou réside dans les paradis fiscaux.

Page 39 : -Baker estime à au moins mille milliard de dollars, le montant annuel du blanchiment d’argent.

-Dans les souverainetés offshore, les capitaux peuvent encore soutenir des trafics illégaux, voire criminels, sans nécessairement être blanchis.

Page 41 : Il apparaît alors plausible qu’une société pétrolière pratique la corruption ou mobilise des mercenaires dans un état en crise sans jamais que les montants en jeu ne soient enregistrés formellement parmi ses transaction internationales.

Page 42 : Ils n’ont même pas besoin de se cacher puisqu’ils se contentent d’accomplir leur métier, simplement en fermant parfois les yeux. (Banquiers, avocats, comptables...)

Page 43 : Le crime économique qui porte historiquement le plus à conséquence reste en même temps celui qui mesure le plus difficilement.

Chapitre 6 : Un parfait alliage entre «États de droit» et paradis fiscaux

Page 45 : Il génère des fonds qui permettent à des «investisseurs» jouissant d’avantages déloyaux de jouer un rôle de premier plan dans les économies du Nord.

Page 46 : dans les Caraïbes, une importante banque canadienne a la ferme réputation d’encourager l’argent sale.

Page 47 : en 1981 la FED a autorisé à opérer directement dans les paradis fiscaux pour s’épargner les désagréments de la législation nationale sans devoir quitter le pays.

Page 48 : Quelques économies, petites, pauvres et vulnérables ont estimé qu’en se désignant paradis fiscal, elles trouveraient une solution attrayante sur le plan économique.

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