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Politique fiscale

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n partie ou en totalité versée aux clients. [2]

Bien entendu il faut prendre en compte les frais associés à l’achat et à la vente des titres, et le temps consacré à cette gestion qui sera d’autant plus grand que l’agent s’efforcera de réduire la quantité de monnaie non rémunérée en adaptant les placements aux dépenses.

Si le gain réalisé par le placement (qui dépend du taux d’intérêt) est plus élevé que le coût de gestion (ce qui est d’autant plus vrai que le revenu est plus élevé), la demande de monnaie de transaction devient une fonction décroissante du taux d’intérêt. [3]

Tous prennent aussi en compte le fait qu’on peut détenir de la monnaie par précaution, par exemple pour faire face à des besoins inattendus. Le montant des réserves conservées en monnaie dépend du niveau de revenu. Plus le revenu est élevé et plus il est facile de conserver une encaisse de précaution. La demande de monnaie de précaution est proportionnelle au revenu. Comme pour le motif de transaction les progrès du système bancaire modifie ce résultat. La conclusion est la même : toutes choses égales par ailleurs, la demande de monnaie de précaution diminue quand le taux d’intérêt augmente.

S’il y a accord sur ces deux motifs de demande de monnaie, il y a une opposition forte sur le motif de spéculation.

La monnaie peut-elle être considérée comme un actif ayant le même statut que les titres financiers ?

Les agents procèdent-ils à un arbitrage entre liquidité et placements ?

La réponse est très importante parce qu’elle modifie complètement l’analyse du partage du revenu entre consommation, épargne et formes de l’épargne (liquidités ou titres).

La théorie économique a longtemps rejeter l’idée que la monnaie pouvait être considérée comme un actif comparable aux titres. La monnaie ne pouvait être qu’un instrument d’échange et rien d’autre. C’est la version habituelle de la neutralité de la monnaie ou/et de la théorie quantitative.

L’analyse conduite par John Maynard Keynes a renversé cette approche en introduisant une nouvelle théorie de la consommation et en accordant à la monnaie un nouveau statut.

En présentant une théorie quantitative modernisée, Milton Friedmana conduit une sévère critique de l’analyse keynésienne. S’il aboutit à des conclusions radicalement opposées pour la politique monétaire, sa théorie de la demande de monnaie est pourtant plus proche de celle de Keynes que de la théorie quantitative ancienne.

Pour une présentation élémentaire de ces trois théories vous pouvez consulter Les théories monétaires.

! Conclusions

− La monnaie est plus liée à la « richesse » qu’aux transactions. Contre les tenants de la fonction

de transaction de la monnaie, on n’observe pas d’augmentation de la vitesse avec le revenu,

dans le long terme, mais une diminution.

− La monnaie est un actif comme les autres.

− Le motif de « spéculation » de détention de la monnaie n’est pas décisif : le taux d’intérêt

n’influence pas la demande de monnaie à long terme et l’influence faiblement à court terme.

− L’évolution des prix ne semble pas non plus explicative (à l’encontre des analyses de CAGAN,

1956) contrairement aux thèses quantitatives.

− L’hypothèse de « revenu permanent » en tant qu’indicateur de richesse est pertinente aussi

bien dans l’étude de la consommation que dans l’étude de la demande de monnaie : les avoirs

en monnaie sont adaptés aux grandeurs permanentes.

− Il

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