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Strauss-Kahn.

Mais à minuit et demi, heure de Paris, le site du New York Post puis celui du New York Times confirment l'arrestation du patron du Fonds monétaire international (FMI). Le NYT donne même des détails : "il était 16 h 45 [22 h 45, heure de Paris] quand des enquêteurs en civil de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey ont soudainement embarqué à bord du vol Air France 23 (...) et emmené M. Strauss-Kahn en garde à vue". Pas question, donc, d'une arrestation à l'hôtel Sofitel une heure auparavant.

Le déroulement de l’audience

Liberation du mardi 17 mai 2011

Figaro du mardi 17mai 2011

Donc depuis lundi soir, DSK est incarcéré dans la prison de Rikers Island jusqu’à vendredi.

Conséquences

FMI : Depuis dimanche l’intérim est assurée par le numéro 2 de l’organisation, John Lipsky. Libération

Economiques : La Grèce.

Même si DSK n’a pas que des admirateurs au FMI, sa gestion de la crise de la dette en Europe faisait quasiment l’unanimité. Or le scandale éclate au moment même où cette crise s’aggrave, la Grèce risquant sous peu de devoir négocier un second plan d’aide. Le Wall Street Journal rappelle ainsi que Dominique Strauss-Kahn «a joué un rôle clé dans la coordination de la réponse commune aux différents plans de sauvetage d'urgence de la Grèce, l'Irlande et du Portugal». C’est lui qui avait réussi à mettre d’accord les pays européens sur ces plans d’aide. Au moment de son arrestation, DSK était d’ailleurs attendu en France pour étudier ces questions avec Angela Merkel, la chancelière allemande, avant la réunion des ministres des Finances de la zone euro lundi soir.

Toujours plus d’austérité pour L’Irlande et la Grèce?

Le très probable départ de Dominique Strauss-Kahn, qui a pour le moment été remplacé par son numéro 2 John Lispky, est donc un coup dur pour ces négociations. «C’est un peu comme un navire qui perdrait son capitaine expérimenté au moment où la mer devient difficile», compare dans une tribune Jan Randolph, directeur du cabinet d’analyse IHS Global Insight.

Pour le quotidien anglais The Guardian, ce sont les pays européens endettés qui devraient être les grands perdants en cas de remplacement définitif de Dominique Strauss-Kahn. Les conditions demandées en échange des plans d’aide pourraient en effet être encore plus strictes qu’auparavant. Nick Bullman, directeur du cabinet CheckRisk interrogé lundi par le quotidien anglais, assure par exemple que l’Irlande serait contrainte d’augmenter le taux d’imposition sur les sociétés, très bas dans le pays.

>reunion à Bruxelles le figaro econolie mardi 17mai 2011

Politiques : Le Monde

Martine Aubry a donc présidé un Bureau National du PS pour discuter des changements que pourraient provoquer l’affaire DSK. Après cette réunion Martine Aubry a fait une déclaration où elle se dit regretter « que les medias français n’aient pas respecté la loi qui est la notre, la loi Guigou de 2000, qui impose l’absence d’image humiliante et dégradante pour quelqu’un protégé par la présomption d’innocence. » Elle a aussi annoncé que des réunions du PS de dérouleront dans toute la France pour présenter le Projet du PS, voté en avril et qui sera adopté le 28 mai prochain . >Le Monde

La Libye

Le travail d'enquête mené par la Cour pénale internationale (CPI) a débouché lundi sur la mise en cause directe de Mouammar Kadhafi dans les violences qui ont fait des milliers de morts en Libye depuis le mois de février. Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo a annoncé lundi avoir demandé aux juges du tribunal de La Haye de délivrer des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le dirigeant libyen et deux de ses proches. Il s'agit de l'un de ses fils, l'influent Seïf al-Islam, et du chef des services de renseignement, Abdallah al-Senoussi. «Les preuves recueillies montrent que Mouammar Kadhafi a personnellement ordonné des attaques contre des civils libyens non armés», a déclaré Luis Moreno-Ocampo. «Ses forces ont attaqué des civils libyens chez eux et dans des lieux publics, ont tiré des balles sur des manifestants, ont utilisé des armes lourdes contre des participants à des funérailles et placé des francs-tireurs pour tirer sur ceux qui quittaient la mosquée après les prières», a-t-il ajouté. Des crimes commis «dans le but de préserver son autorité absolue», a relevé le magistrat argentin.

Il revient maintenant aux juges de la CPI de dire s'ils acceptent la requête du procureur, s'ils la rejettent ou s'ils demandent au bureau du procureur des informations supplémentaires.

Tripoli a rétorqué n'être «pas concerné» par les décisions de la CPI dans la mesure où la Libye n'est pas signataire du traité de Rome instituant la Cour en 2002. Même si rien n'indique que Kadhafi puisse fléchir, la pression de la justice internationale vise aussi à enfoncer un coin entre le raïs et ceux qui, autour de lui, serait tenter de s'en désolidariser. Tout en saluant l'action du procureur, la rébellion représentée par le Conseil national de transition (CNT) a exprimé le souhait que Kadhafi et ses proches «soient d'abord jugés en Libye avant d'être jugés par une cour internationale».

Israel

Levée du gel de 70 millions d'euros de fonds palestiniens

L'État hébreu avait bloqué le transfert des produits des taxes douanières revenant de droit à l'Autorité palestinienne de peur que le Hamas ne bénéficie de cet argent après l'accord de réconciliation avec le Fatah.

Le gouvernement israélien a levé dimanche soir le gel de 70 millions d'euros de fonds palestiniens en sa possession. Cet argent provenait des recettes douanières et de différentes taxes prélevées par l'État hébreu en avril au nom de l'Autorité palestinienne en vertu des accords de Paris de 1994. Cet argent, versé normalement avant le 4 de chaque mois, constitue les deux tiers des recettes budgétaires de l'organisation palestinienne. Les transferts étaient bloqués depuis le 1er mai après un accord conclu le 27 avril entre le Fatah et le Hamas. Le ministre israélien des Finances Youval Steinitz souhaitait alors empêcher qu'une partie de cet argent puisse être utilisée par le Hamas pour des «activités terroristes».

«Nous avons débloqué ces fonds car nous avons pu vérifier que l'accord Fatah-Hamas n'a pas eu d'effet, la coopération sécuritaire entre Israël et l'Autorité palestinienne, a continué», a affirmé le ministre israélien des Affaires stratégiques Moshé Yaalon à la radio publique. Le trésorier général de l'Autorité palestinienne,Youssef al-Zoumar, a confirmé à l'Agence France-Presse que les opérations de versement des taxes d'avril avaient commencé lundi, précisant que le montant était de d'environ 70 millions d'euros. «Nous allons continuer à vérifier que cet argent n'est pas versé dans les caisses des organisations terroristes. Si nous constations que c'est le cas, nous arrêterons une nouvelle fois les transferts», a néanmoins prévenu Moshé Yaalon.

À l'occasion du jour de la Nakba, où les Palestiniens commémorent la catastrophe que fut pour eux la création de l'État d'Israël en 1948, des manifestants ont tenté de pénétrer en Israël depuis le Liban, la Syrie et la bande de Gaza. Ils ont été accueillis par les tirs des gardes frontières israéliens, qui auraient fait au moins douze morts et plusieurs dizaines de blessés.

Les Israéliens ont été pris par surprise. L'armée et les forces de police avaient renforcé leur dispositif en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où éclatent généralement les incidents. Et la police israélienne, nettement mieux préparée qu'il y a une dizaine d'années à faire face aux manifestations palestiniennes par des moyens non létaux, était prête à empêcher que ne dégénèrent les affrontements qui l'opposent régulièrement aux chebab, les jeunes Palestiniens.

Mais les manifestants sont apparus là où on ne les attendait pas. Le plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967 et annexé unilatéralement depuis 1981, est d'habitude l'un des secteurs les plus calmes de toutes les frontières israéliennes

Dimanche, plusieurs milliers de Palestiniens, arrivés par bus depuis l'intérieur de la Syrie se sont rassemblés devant la clôture, qu'ils ont fini par franchir au niveau du village druze de Majd al-Chams, sur les contreforts du mont Hermon.

Presque au même moment, d'autres manifestants palestiniens se sont rassemblés le long de la frontière libanaise au niveau du village de Maroun al-Ras, arrivés par bus en provenance des camps de réfugiés de tout le Liban.

À Gaza, une autre manifestation palestinienne a marché en direction du point de passage d'Erez. Ce terminal fortifié et le dernier point par lequel les personnes autorisées peuvent entrer et sortir de Gaza à destination d'Israël.

Cette attaque mise à part, les manifestations aux frontières d'Israël

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