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Rrenforcer Es Capacites De Mediation Et De Processus De Maintien De La Paix

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ar il n'y a pas d'autres façons d'assurer la sécurité humaine. Il travaille très fort pour promouvoir le désarmement et le transfert des sommes d'argent consacrées à la guerre et à la préparation à la guerre vers les autres secteurs de l'économie et pour en arriver ainsi à créer une véritable économie de paix.Le slogan du mouvement est "développer autrement." Il ne faut pas l'oublier. Le Canada est très intéressé par l'industrie de guerre. Beaucoup d'entreprises, ici, sont des filiales américaines et de nombreux contrats d'armements sont alloués aux entreprises canadiennes. Ces contrats sont très lucratifs et on n'hésite pas à les promouvoir au nom de la création d'emplois. Le Canada est membre de l'OTAN et vous comprenez qu'il n'a pas le choix de suivre la voie tracée par les américains qui n'hésitent pas à recourir à la force et à la guerre pour solutionner des conflits. Cela va dans le sens de leurs intérêts.La décision de participer à la guerre du Golfe et à celle des Balkans a été prise sans tenir un débat de fond sur les enjeux et sur les autres voies offertes pour solutionner le conflit. La démocratie, encore une fois, a été bafouée et plusieurs sont inquiets par cette situation.C'est dans ce contexte qu'en mai 1998, l'Association canadienne pour les Nations Unies Section Saguenay-Lac-Saint-Jean a organisé, en collaboration avec le Réseau des chercheures africaines de la diaspora, un colloque sur les conflits armés en Afrique qui s'est déroulé à Québec dans le cadre du Congrès annuel de I'ACFAS. Nous avons invité, à cette occasion, l'ancien président de la République du Mail, le Général Amadou Toumané Touré dont l'expérience en matière de résolution pacifique des conflits est tout à fait remarquable non seulement au Mail même, mais aussi en République centrafricaine et ailleurs. Ce colloque a été un franc succès. Il en est ressorti qu'il est absolument nécessaire de recourir aux principes de la sécurité coopérative et, ainsi, d'amener tous les acteurs impliqués à travailler ensemble pour trouver une solution négociée à un conflit.Aujourd'hui, je voudrais vous présenter trois aspects qui entourent les conflits armés en Afrique, soit l'agenda pour la diplomatie préventive et la sécurité collective proposé par l'Institut de recherche des Nations Unies pour le désarmement (UNIDIR), la situation des enfants-soldats et le rôle des femmes dans les négociations de paix et dans le rétablissement de la paix. Je terminerai en évoquant les propositions pratiques formulées par le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, dans son dernier rapport sur les causes des conflits armés en Afrique présenté au Conseil de sécurité en avril 1998.I. La situation actuelle des conflitsL'Afrique de cette fin de siècle présente au monde l'image d'une terre en perdition où la guerre, la famine, la maladie, la souffrance et la mort constituent le "pain quotidien" d'une large majorité des habitants. Les rapports qui nous parviennent de l'Algérie, du Soudan, de la Somalie, du Sierra Leone, du Libéria et de l'Angola vont certainement dans ce sens.Depuis 1960, l'Afrique est la région du monde la plus affectée par les luttes armées ou les crises politiques porteuses de germes de guerre. On pourrait, sans grand risque de verser dans l'exagération, affirmer que le continent, dans sa totalité, est un immense conflit dont les différents points chauds ne diffèrent que le degré d'intensité des affrontements qui s'y déroulent. Très peu sont ceux des États africains qui peuvent s'estimer présentement être durablement à l'abri d'une confrontation armée. Chacun d'eux héberge au moins une guerre ouverte, une guerre rampante ou une guerre latente.Dimanche dernier, le Secrétaire des Nations Unies, au cours de la cérémonie de clôture de la Conférence mondiale de l'Appel de la Haye pour la Paix 1999, a passé brièvement en revue la situation qui prévaut présentement dans le continent et il a réitéré la nécessité de trouver le plus rapidement possible une solution à tous les conflits armés en Afrique. Il a de nouveau fait appel à la communauté mondiale pour qu'elle fasse plus pour l'Afrique et ce dans tous les secteurs.II. L'agenda pour la diplomatie préventiveNous pouvons affirmer que les deux principales menaces contre la paix et la sécurité en Afrique sont le mal-gouvernement des États et la misère cumulative des masses.Cette menace persistante rend nécessaire la réorientation du mode de gouvernement de l'État africain compte tenu des réalités propres au continent~ bien sûr mais sans porter atteinte à certains principes universels d'un bon gouvernement que sont, entre autres la justice sociale synonyme d'égalité des droits et des opportunités et de respect des droits du citoyen.Ayissi, après avoir passé en revue l'histoire des 30 dernières années en Afrique, propose un agenda pour la diplomatie préventive en Afrique. L'auteur, dans sa revue, s'est penché sur les discours en matière de paix et de sécurité collective en Afrique.La diplomatie préventive, selon cet auteur, apparaît comme la voie la moins coûteuse, la plus pratique et la plus efficace pour l'Afrique, pour lui permettre d'accéder à un état durable de paix et de sécurité.La diplomatie préventive est la console d'une machine unique qui englobe plusieurs leviers tels que:- Le maintien de la paix- Le rétablissement de la paix- La consolidation de la paixLE MAINTIEN DE LA PAIX Peace-keeping - prévient l'ascension vers les extrêmes d'un conflit engagé ou sur le point de l'être (interposition ou création de zones-rampons entre belligérants après un Accord de cessez-le-feu).LE RÉTABLISSEMENT DE LA PAIX - Peace-making - prévient, par l'établissement des contacts entre les belligérants la radicalisation des positions qu'entraînerait l'absence totale de dialogue.LA CONSOLIDATION DE LA PAIX Peace-building - prévient la reproduction des conditions ayant conduit à la guerre, par la création de "structures" propres à raffermir la paix afin d'éviter une reprise des hostilités.Selon B-B. Guali, "l'action en faveur de la paix est comme un processus continu s'inscrivant dans le temps et dans la durée. De la diplomatie préventive au rétablissement de la paix à sa consolidation après les conflits, le cycle doit se poursuivre sans fin."1. Ratification des accords internationauxRatification, par chaque État africain des principaux Accords internationaux de limitation des armements et de désarmementCette mesure vise, non seulement à instaurer plus de confiance au sein de la communauté des États africains, mais également à prouver à la communauté internationale la volonté de l'Afrique à se bâtir une paix et une sécurité durables.Aucun pays n'a signé ou ratifié tous les Traités relatifs à la limitation des armements de destruction massive. Rappelons qu'il s'agit, notamment, du Traité de non prolifération nucléaire, de la Convention sur les armes biologiques, de la Convention sur les armes chimiques, du Traité des fonds océaniques, du Traité d'interdiction des essais atomiques.2. L'Afrique. Une ZLANSignature d'un Traité faisant de l'Afrique une ZLAN et de toute arme de destruction massiveCela fait plus de 35 ans que l'on tente de faire de l'Afrique une zone dénucléarisée, c'est-à-dire depuis 1964. Il faut le rappeler, l'Amérique latine l'est depuis 1967 et également le Pacifique Sud.Des efforts substantiels dans ce sens ont été déployés récemment et l'on peut déjà envisager que ce projet sera réalisé bientôt.3. Adhésion à la Déclaration universelle des droits de l'HommeAdhésion effective de chaque État africain aux idéaux de laDéclaration universelle des droits de l'homme et à ceux de la Chade africaine des droits de l'homme et des peuples4. Une solution viable aux problèmes frontaliersEngagement sans délai d'une action globale en vue de trouver une solution viable au problème des frontièresPlus d'une quarantaine de conflits frontaliers ont eu lieu entre États africains depuis l'indépendance dont 13 ont abouti à la confrontation armée.Une diplomatie préventive soucieuse d'efficacité dans les résultats devrait se donner pour mission prioritaire, entre autres, un réexamen de cette question des frontières. Quelle que puisse être l'ampleur des douleurs et des déchirements auxquels l'ouverture d'un tel dossier pourrait conduire au niveau de la communauté africaine, ce réexamen s'impose comme une exigence incontournable.5. Une solution aux conflits internesEngagement d'une action collective en vue de trouver des solutions réalistes aux multiples conflits internes dont sont victimes les États africainsUn autre dossier important abandonné par I'OUA en 1963 est celui des conflits internesAucun pays africain ne pourra vivre durablement en paix et en sécurité quand à ses frontières, la guerre fait rage, les réfugiés abondent et les rebelles installent leur base. Depuis le Sommet du Caire (1993), I'OUA peut désormais intervenir dans la recherche des solutions aux conflits. Elle I'a fait à plusieurs reprises mais non sans peine. Citons l'exemple de la Mission internationale de Protection et d'Observation pour le rétablissement de la confiance au Burundi (MIOB) à la fin de 1993.6. L'instauration d'un registre régionalInstauration,

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