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Texte De Arendt

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nger la futilité mondaine du processus vital ». La vie doit nous emmener vers deux choses qui s’inscrivent dans un cycle perpétuel : le travail et la consommation. Désœuvré depuis la révolution industrielle l’homme tend à perdre petit à petit toute activité de travail donc toute raison de vivre. Ce que nous dit le texte c’est que cela tend de plus en plus à nous entrainer à avaler des biens de consommation sans qu’ils nous soient indispensables. Un des signaux d’alarmes les plus visibles est sans doute le fait que notre économie est devenue une économie de gaspillage dans laquelle il faut que les choses soient dévorées ou jetées presque aussi vite qu’elles apparaissent dans le monde pour que le processus lui-même ne subisse pas un arrêt catastrophique .Le danger est qu’une telle société éblouie par l’abondance de sa fécondité, prise dans le fonctionnement béat d’un processus sans fin, ne soit plus capable de reconnaitre sa futilité. Ceci soulève donc un autre problème, celui des loisirs ou la question est de se demander si l’homme a l’occasion suffisante et de manière récurrente de s’émanciper et de régénérer son capital « force » au travers des loisirs afin de maintenir de manière inchangée sa capacité à consommer, cela soumet en outre un questionnement sur la place du loisir entre labeur et consommation. Une consommation qui pourrait se faire sans le moindre effort n’altèrerai rien au processus biologique qui s’inscrit se manière dévorante. En effet celui-ci ne serait qu’un amplificateur permettant d’accentuer le phénomène de consommation. Il est ainsi exposer que l’homme libéré de ses devoirs d’épuisement et travail, serait à même de consommer l’intégralité du monde, et pourrait donc s’adonner à une consommation toujours plus poussée. Et cette consommation libérée et exempter d’une partie du cycle se ferait alors plus comme un loisir. Toutefois se libérer de la pénibilité du travail ne permet pas de se libérer de la nécessité vitale du travail. La société toute entière se précipite vers la liberté, en particulier vers la libération du travail, mais elle a oublié pour quelle raison elle y court.

Il est ensuite clairement montrer qu’une une pareille société pourrait dévorer un nombre inimaginable de biens et ainsi permettre à celle-ci de continuer de vivre, et cela ne poserai aucun problème si il est permit de penser que le monde en lui-même puisse résister à la volonté exubérante et furieuse d’un dynamisme du processus vital totalement motorisé et donc poussé à ses extrêmes. Le danger que peut avoir cette poussée de l’automatisation dans le futur n’est pas tant le fait que la vie naturelle soit de plus en plus mécanisée mais plus que celle-ci même, artificielle, permettrai à l’homme de consommer plus facilement et donc de s’inscrire dans le processus vital mais aussi de l’accentuer ! Les hommes supplanter par des machines verrait dès lors le rythme naturel de la vie s’accélérer et ne changerai rien sinon le fait que le caractère principal de la vie soit l’usure de la durabilité se fasse de manière plus intensive et ce à l’égard du monde. La vie de l’homme pourrait devenir une quête d’abondance sans fin, subordonnée à la production et à la consommation, et donc à ce qui participe de l’éphémère. Cette critique de la société et cette invitation à l’autolimitation du travail préfigure l’écologie politique et des notions telles que la décroissance.

Peut-on vraiment s’arrêter là, dans la contemplation tragique de notre société infortunée ? Probablement pas. Identifier les causes de cette

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