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Tpe: Y a t'Il Un Âge Pour Avoir Un Enfant ?

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édecine et elles-mêmes pouvaient contrôler les naissances et ainsi retarder leur premier enfant, d’où le fameux slogan « Un enfant, si je veux, quand je veux ».

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Cependant, beaucoup de gynécologue expliquent que les femmes ont d’abord été leurrées par le fameux slogan du planning familial : « un enfant quand je veux ». Il s’agissait de mettre en valeur les nouvelles possibilités de contrôle de naissance offertes par la pilule : mais la contraception leur permet de ne pas avoir un enfant quand elles ne le veulent pas, et non d’en avoir un quand elles le veulent. Le raccourci est trompeur et les femmes s’y sont laissé prendre. D’autant que, deuxième mensonge, le mythe de la femme battante qui mène de front carrière et maternité à 40 voire 45 ans, a été largement véhiculé par la pub et les stars. C’est ce qu’on pourrait appeler la glorification de la grossesse à 40 ou 45 ans. Et pourquoi pas, sauf que, ce que l’on oublie de dire aux femmes, c’est que, bien souvent, ces grossesses exceptionnelles sont le résultat d’un don d’ovocyte – et il est difficile d’avoir recours à cette pratique en France - où le don d’ovocyte est gratuit et le nombre d’ovocytes est limité, d’où le détour par l’étranger de bien des femmes qui souhaitent bénéficier de cette technique.

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« Des femmes enceintes dans une file d'attente de distribution de tentes en Haïti, en février 2010.

Reuters/ Carlos Barria »

C) Les techniques nouvelles + traditionnelles

*La voie naturelle

La méthode naturelle est la technique que toutes les femmes préféraient employer si elles souhaitaient un enfant. Cependant, grâce à la médecine, de nouvelles techniques sont apparues pour les femmes qui ne pouvaient pas avoir d’enfant de façon dit naturelle.

Nous parlerons ici de seulement deux façons différentes : la méthode in-vitro puis l’adoption.

A) Les techniques (le corps vieillit, n’est plus le même)

*La voix naturelle

( - difficulté à tomber enceinte

Le premier risque majeur pour une femme de 40ans qui veut un enfant, c’est justement de ne jamais tomber enceinte. Si 95% des femmes de 30 ans qui désirent un enfant y arriveront, 35% des femmes de 40 ans n’y parviendront pas.

En effet, avec l’âge, la fécondité diminue.

Beaucoup de gynécologue pense que les femmes ont étaient trompées, qu’on leur a mentit. Depuis la découverte de la contraception en 1967, le fameux slogan du planning familial « Un enfant quand je veux », (pour mettre en évidence le fait qu’on pouvait contrôler les naissances offertes par la pilule) les femmes pensaient pouvoir contrôler les naissances, ceci est trompeur.

( - risques pour le fœtus

Avec l’âge, les risques de malformation du fœtus augmentent : à 25 ans, le risque d’être enceinte d’un enfant trisomique est de 1/900, à 35 il est de 1/380 et de 1/28 à 45 ans

Heureusement, la trisomie 21 se détecte assez facilement par échographie au 1e trimestre (la maladie est suspectée au niveau de la nuque - plus épaisse - du fœtus), par le tri-test (un dosage sanguin), ou par amniocentèse (prélèvement de liquide anionique)

( - risques pour la mère

La grossesse a 40 ans n’est pas toute rose, en effet, il y a d’avantage de diabète, d’hypertension qui est sont deux fois plus élevés qu’a 35 ans et qui est responsable de l’éclampsie (une infection qui peut entraîner des crises convulsives, des hémorragies cérébrales, des décollements placentaires ou des dysfonctionnements au niveau du foie)

, de bébé prématuré, et surtout, d’hémorragies.

Par conséquent, il y a d’avantage de mortalité maternelle à l’accouchement : nous passons ainsi de 7.8/100 000 à 25ans à 209.3/100 000 après 45ans.

Des césariennes dont également beaucoup plus souvent pratiquées, on observe une augmentation de 30%.

B) Sociologiques

Il faut penser à toutes les contraintes futures, l’âge des parents est parfois une barrière quelque soit la méthode employée. En effet, si un couple ayant 50 ans décident d’avoir un avoir un enfant, lorsque leur progéniture aura 15 ans, ils en auront 65, ce qui entraine une différence très nette entre les générations.

Sarah-Laure, 16 ans, explique que la relation qu’elle entretient avec ses parents est insupportable : « J'ai l'impression de n'avoir aucun point commun avec mes parents, la génération est trop importante, on n'arrive pas à communiquer, ils ne comprennent pas mes hobbies, mes passions, mes amis aussi ! J'ai beau leurs expliquer, leur montrer, pour eux rien ne va, tout ce que je fais n'est pas bien et en plus de ça, ils me surprotègent ! Je vais sur mes 17 ans quand même. En fait je vis dans une cage d'orée. »

Une étude du magazine « Le monde » parut le 5 Novembre 2011, mais en avant le point de vue d’une femme nommée Nancy London, une militante, qui est explique que dans les années 1960 les féministes de la deuxième vague voulaient « une carrière, des voyages, des aventures sexuelles, être libre » mais que la réalité les a rattrapées. « L’horloge biologique n’est pas une potion patriarcale inventée pour les domestiquer. Etre mère, explique t’elle, fait partit de la nature d’une femme alors se réveiller à 50 ans en se disant « zut ! J’ai oublié d’avoir un enfant », montre un défaut de réflexion. »

De plus, beaucoup de femmes, disent qu’il faut respecter la ménopause, car elles ont eu assez de temps pour faire un enfant.

A 50 ans, on fait le point, on rentre dans une période de la vie plus calme, moins dominée par l’ambition personnelle et « normalement on ne passe pas ses journées à ramasser de la purée. »

Et si on rencontrait l’homme de notre vie à 50 ans et que le désir de faire un enfant nous saisit ? « Peut-être faut-il faire ensemble le deuil de ce désir d’enfant, et trouver d’autres moyens de se rendre utile. »

Campés ostensiblement à la frontière entre la jeunesse et la vieillesse, les quinquagénaires bousculent l’image des parents idéaux (beaux, jeunes, et bien coiffés comme dans les pubs). Ils dérangent.

De plus, ne plus avoir ses parents aux moments importants d’une vie peut être dérangeant : mariage, divorce, garde d’enfant…

Les gens s’opposent à ces maternités tardives au nom de l’intérêt de l’enfant.

Selon une étude Pew Research Center, le nombre de grands-parents américains a augmenté de 8% entre 2000 et 2008, pour atteindre 2.6millions. Pourtant, ils ne sont pas jugés inaptes.

En outre, les études disponibles montrent que les enfants de parents plus âgés s’en

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