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Ue 2.10 S1 (Ifsi)

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Partie III – Conclusion ............................................................................................................................. 8 Difficultés rencontrées : ...................................................................................................................... 8 Importance de la connaissance et de la compréhension des mesures d’hygiène : ............................ 8 Importance de l’explication des mesures d’hygiène aux personnes soignées : ................................. 8 Objectifs pour la suite de la formation :.............................................................................................. 8

Janvier 2010

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UE 2.10 S1 : Infectiologie et hygiène – Analyse d’une situation rencontrée en stage

Partie I – Présentation de la situation et du contexte

Quelle est la situation ?

La situation que j’ai choisi d’analyser est un repas du soir, à partir de la distribution, puis lors de l’aide à l’alimentation d’une personne soignée (Mme C.) et jusqu’au débarrassage.

Qui participe à cette situation ?

Les acteurs de cette situation sont deux aides-soignantes, une stagiaire aide-soignante et moi-même, ainsi que l’ensemble des personnes soignées du service (20) et en particulier Mme C. qui nécessite une aide personnalisée pour s’alimenter.

Quand a eu lieu cette situation ?

Le 20/11/2009, de 19h à 20h15 environ, au cours du repas du soir.

Où s’est déroulée cette situation ?

Au Centre Hospitalier xxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Quel est le but de cette situation ?

Distribuer puis débarrasser le repas du soir des personnes soignées et aider Mme C. à s’alimenter.

Comment s’est passée cette situation ?

Cette partie sera détaillée ci-après. Le texte en noir correspond à la chronologie des faits, le texte en bleu aux mesures d’hygiène observées et celui en vert aux mesures d’hygiène supplémentaires qui auraient pu ou dû être appliquées, selon le cas.

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UE 2.10 S1 : Infectiologie et hygiène – Analyse d’une situation rencontrée en stage

Partie II – Chronologie et analyse de la situation

1. Arrivée de la navette à 19h :

La navette est un grand chariot fermé qui contient tous les plateaux repas, pour chaque personne soignée du service. A l’intérieur, on trouve un coté froid pour conserver les aliments frais sans briser la chaîne du froid (liaison froide entre 0 et 3°C) et un côté chaud pour maintenir à température les plats chauds (liaison chaude à 63°C). Mesures d’hygiène : Ces liaisons froide et chaude constituent un premier élément d’hygiène. - Pourquoi : Maintenus à la bonne température durant leur transport, les aliments ont ainsi très peu de risque de voir des micro-organismes pathogènes s’y développer, cela contribue à la prévention des infections associées aux soins. - Risques en cas de non-application : Développement de micro-organismes pathogènes dans les aliments. - Indicateurs d’une réalisation effective : Portes ouvertes seulement lors de la distribution, température constante dans la navette.

2. Ouverture de la navette :

Avant d’ouvrir la navette, un lavage simple des mains est réalisé par les 2 aides-soignantes, la stagiaire aide-soignante et moi-même. La navette est ensuite ouverte. Mesures d’hygiène : Le lavage des mains au savon - Pourquoi : Le lavage des mains, avant de commencer une activité, ici la distribution des repas, fait partie des précautions standard d’hygiène. Cela contribue à la prévention des infections associées aux soins. - Risques en cas de non-application : Le lavage des mains évite la transmission manuportée d’agents pathogènes. - Indicateurs d’une réalisation effective : Porter des manches courtes, aucun bijou, mouiller puis frotter au savon toutes les parties des mains et les poignets, bien rincer, bien sécher. L’ensemble dure une minute. - Référence : Cours de Mme xxxxxxxx – Les précautions standards.

3. Distribution des plateaux repas :

Pour chaque personne soignée, on trouve son plateau repas dans la navette. Selon son régime et ses capacités à mâcher, on vérifie que les aliments du plateau et leur texture sont adaptés. On ajoute ensuite, selon le régime et le souhait de la personne, du sel, du poivre, du sucre, du pain et une serviette en papier. A la fin de la distribution, on ferme la navette. Janvier 2010 Page 3/8

UE 2.10 S1 : Infectiologie et hygiène – Analyse d’une situation rencontrée en stage

Mesures d’hygiène : Je n’ai observé aucune mesure d’hygiène particulière. Les dates de péremption sont vérifiées en amont. Je mes suis interrogée quand à la nécessité ou pas de se laver les mains entre chaque patient, mais je pense que ce n’est pas nécessaire : en effet, lors de cette étape, les personnels soignants n’ont pas été en contact avec des liquides biologiques ni même avec les personnes soignées. On viendra s’occuper de celles qui nécessitent une aide au repas après avoir distribué l’ensemble des plateaux. Il serait intéressant de proposer aux personnes soignées de se laver les mains avant de manger. Cela éviterait le risque de transmission endogène manuportée d’agents pathogènes.

4. Aide au repas :

Présentation de Mme C. : Mme C., 81ans, est hospitalisée pour une amputation transfémorale du membre inférieur gauche suite à une ischémie. Cette femme est grabataire et atteinte de sénilité. Elle s’exprime peu, en espagnol uniquement, et de manière peu cohérente. Elle n’est pas coopérante : ses bras sont toujours en position croisée, crispés, très fermement. Elle refuse quasi systématiquement l’alimentation et les médicaments, ce qui rend difficile son alimentation et la bonne observance de son traitement depuis qu’elle a été déperfusée. Lors des repas et de la prise de ses médicaments, elle desserre un peu les bras pour repousser le personnel soignant, ce qui nécessite d’être à 2 : il faut lui tenir les mains pendant qu’on l’alimente et qu’on lui administre les médicaments per os. Enfin, elle a parfois des vomissements au cours ou après les repas. Mesures d’hygiène : Je n’ai observé aucune mesure d’hygiène particulière. Il serait intéressant de laver les mains de Mme C. avant de manger. Cela éviterait le risque de transmission endogène manuportée d’agents pathogènes. D’autre part, connaissant le risque de vomissement et de renversement de nourriture, nous aurions dû porter des gants et une sur-blouse, étant donné le risque de contact avec les liquides biologiques. - Pourquoi : protection de la tenue par une sur-blouse étant donné le risque de projection de nourriture et/ou de liquides biologiques (vomissements, aliments renversés) ; protection des mains vis-à-vis des vomissures. Cela contribue à la prévention des infections associées aux soins. - Risques en cas de non-application : Transmission manuportée d’agents pathogènes, tenue professionnelle souillée à changer. - Indicateurs d’une réalisation effective : Pas de contact des mains et de la tenue des soignants avec des liquides biologiques. - Référence : Cours de Mme xxxx – Les précautions standards.

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UE 2.10 S1 : Infectiologie et hygiène – Analyse d’une situation rencontrée en stage Enfin, en cas de vomissement, un haricot permettrait de limiter l’extension des vomissures sur Mme C. J’accompagne la stagiaire aide-soignante dans la chambre. Mme C. refuse la nourriture dès la seconde cuillérée, je lui maintiens donc les mains afin qu’elle ne renverse pas la nourriture. La stagiaire aide-soignante alimente Mme C. qui ouvre volontairement la bouche et avale la nourriture mais répète continuellement « No, no puedo mas (Non, je ne peux plus) ». Au moment du dessert, Mme C. vomit. Comme elle est assise dans son lit, son repas se répand sur le bas de son visage, son cou, le haut de ses épaules et de sa poitrine et ses mains. Sa chemise de nuit est évidemment souillée. La stagiaire aide-soignante sort de la chambre. Je tente de rassurer Mme C. en attendant et surveille qu’elle ne s’agite pas et ne répande pas plus les vomissures.

La stagiaire aide-soignante revient dans la chambre avec des gants de toilette jetables, des gants en latex à usage unique, deux sacs poubelle simples et une chemise de nuit propre. Elle pose l’ensemble sur une chaise.

Mesures d’hygiène : Ne rien poser sur le sol. - Pourquoi : Cela permet d’y limiter la quantité d’agents pathogènes et leur transport entre 2 bionettoyages. Cela contribue à la prévention des infections associées aux soins. - Risques en cas de non-application : Développement de micro-organismes pathogènes

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