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Anne-Flore

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trialisation : La désindustrialisation est la réduction du nombre des

emplois dans le secteur industriel d'un pays ; réduction du secteur de l'industrie en regard des autres secteurs. (La désindustrialisation peut avoir pour cause un fort taux de progrès technique dans les processus de production ou la délocalisation des activités de production vers les pays à bas salaires.) La production : La production est l’activité économique qui consiste à partir des facteurs de production (travail, capital, ressources naturelles) qui consistent à créer des biens et des services qui vont satisfaire des besoins collectifs ou individuels. Les gains de productivité : Les gains de productivité sont une ressource supplémentaire obtenue par une entreprise lorsque sa valeur ajoutée augmente plus rapidement ou diminue moins vite que le coût des facteur de production. Une économie d’échelle : Une économie d’échelle est une baisse du coût unitaire d’un produit lorsque l’on augmente les quantités produites. Enrichissement du travail : L’enrichissement du travail est l’ajout aux tâches habituelles de nouvelles activités plus intéressantes pour l’ouvrier ou l’employé. La croissance économique : La croissance économique est l’accroissement durable de la production globale d’une économie.

De plus cet article met en avant plusieurs mécanismes économiques expliquant les raisons pour lesquelles il ne faut pas augmenter le temps de travail légal des 35 heures des français :

Avec en moyenne 76 000 euros en 2010 par personne en emploi, les travailleurs français figurent toujours, malgré les 35 heures, parmi les plus productifs du monde. En effet quand les journées ou les semaines de travail sont trop longues, la productivité tend à diminuer au cours des dernières heures du fait de la fatigue accumulée. La productivité des français permet aux entreprises de réaliser des économies d’échelle et des gains de productivité. Ces derniers, liés à l’amélioration de l’efficacité des facteurs de production, représentent donc une ressource supplémentaire que l’entreprise peut répartir entre plusieurs bénéficiaires : les salariés (on augmente leur rémunération), les consommateurs (on baisse les prix), l’entreprise elle-même (accroissement des bénéfices non distribués), ou ses propriétaires (hausse des dividendes). Les gains importants de productivités permettent d’améliorer le niveau de vie des individus (hausse des salaires), qui voient leur pouvoir d’achat augmenter. Le développement de leur consommation va provoquer une croissance de la production permettant d’obtenir des économies d’échelles. La croissance de la production et le développement de la consommation entrent alors dans un cercle vicieux : C’est la productivité efficace des français qui permet de maintenir la croissance économique.

Les salariés français à temps partiel effectuent en moyenne 22,6 heures par semaine, contre 20,2 seulement dans la zone euro. Le temps partiel est moins fréquent en France : 17,3 % de l’emploi, contre 21,6 % en moyenne dans l’exEurope à quinze. C’est un avantage pour la France car ce type d’emploi est en règle générale un inconvénient pour les entreprises. En effet celles-ci doivent coordonner plusieurs salariés sur un même poste, ce qui implique un frein à une bonne productivité, ainsi que des salariés qui se sentent peu engagés dans la vie de l’entreprise. Or, il est important que ces derniers s’y sentent bien, qu’ils communiquent entre eux dans la confiance afin que les relations à l’intérieur d’un groupe permettent une bonne participation et rendent leur travail efficace.

Les 35 heures ont permis de soutenir l’industrie française par le biais d’un mécanisme essentiel : l’augmentation de la durée d’utilisation des équipements. En effet, avec les 35 heures, la mise en place de nouvelles équipes de travail a permis d’augmenter la durée hebdomadaire d’utilisation des équipements de quatre heure entre 1998 et 2000. Dans les grandes entreprises industrielles, elle est passée de 58 à 62 heures en moyenne. Une telle optimisation des équipements est possible puisque l’organisation du travail a permis la rotation des postes, les salariés peuvent occuper successivement plusieurs postes de travail différents. L’élargissement des tâches permet de regrouper plusieurs opérations d’exécution afin que le salarié réalise des ensembles ou des sous-ensembles complets. Avec l’enrichissement du travail, on ajoute à l’élargissement des tâches des opérations plus intéressantes et moins répétitives pour les salariés (entretien et réparation des machine, contrôle de la qualité notamment). Dans les groupe semi-autonomes, les salariés forment une équipe qui organise librement, sans contrôle hiérarchique, le travail demandé en le répartissant tout aussi librement entre ses membres. Le groupe est responsable collectivement de sa production. De ce fait, les entreprises ont pu, grâce aux 35 heures, produire 7 % de richesses de plus chaque année sans avoir à investir un euros supplémentaire. C’est un avantage considérable en terme de coûts.

Malgré le passage aux 35 heures, la position de la France en termes de coût du travail s’est un peu améliorée. Les allégements de cotisations consentis aux entreprises pour compenser la hausse de 10 % des salaires horaires sont une condition essentielle du succès des 35 heures. C’est ce qui a permis de ne pas déstabiliser les entreprises, facilitant la création directe de 350 000 emplois entre 1998 et 2001, tout en dopant la croissance. De sorte que ce sont au final 1,9 million d’emplois qui ont vu le jour durant cette période. Les abaissements de cotisations ont permis de transformer des cotisations en salaires distribués supplémentaires, entre 1998 et 2001, les salaires reçus par les français se sont accrus de 83 milliards d’euros, soit une hausse de 17 %. En effet, grâce à une diminution des cotisations, et une augmentation des salaires, il y a eu une augmentation de la consommation des salariés, impliquant une augmentation de

la production des entreprises, qui, réalisant d’importants bénéfices, ont eu la possibilité d’investir et d’embaucher afin de répondre à une forte demande. Cette accélération a un effet toujours sensible aujourd’hui, malgré le recul de l’emploi du fait de la crise. Entre 1998 et 2010, l’économie française a créé 10 % d’emplois supplémentaires. Grâce à cette hausse de l’emploi, les allégements de cotisations n’ont pas eu un effet négatif sur les comptes de la protection sociale, les rentrées de cotisations ont augmenté de 28 milliards d’euros entre 1998 et 2001, et les comptes de la Sécurité sociale ont été excédentaires en 2000 et 2001.

Les 35 heures entraînent chaque année 21 milliards d’euros d’exonérations de cotisations qui pèsent lourd aujourd’hui sur des comptes publics dégradés. Tout d’abord, depuis 2003, ces exonérations ne sont plus conditionnées à la durée du travail, ni à des créations d’emplois en contre partie d’une réduction de cette durée. Ensuite, le gouvernement qui reviendrait dessus dans des proportions significatives, aurait sur la conscience la disparition de centaines de milliers d’emplois. En effet, si les cotisations sociales augmentent, les salaires vont

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