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Commerce Eco-Citoyen

Note de Recherches : Commerce Eco-Citoyen. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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initiatives mises en œuvre par les commerçants Rendre plus attractif les produits et services respectueux de l’environnement Inciter les commerçants à agir en faveur du développement durable * Cet article est obligatoire pour être signataire de la Charte. ** Cet article est une réponse libre ; Le signataire qui effectue déjà des actions écocitoyennes au sein de son activité les recense sur la Charte.

Pour l’année 2008 – 2009, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Dunkerque souhaite pérenniser son action. Dans ce contexte, quel est le processus d’action le plus judicieux pour consolider la Charte « commerce éco citoyen » 2007 – 2008 ? Afin de cerner au mieux la mission confiée, l’outil d’Intelligence Symbolique « Cohérentiel » permet de centrer celle-ci dans un cadre plus général et d’en dégager la réelle problématique :

INTENTION Comment pérenniser la Charte commerce « éco-citoyen » 2007 – 2008 ? Relation

• Processus d’action le plus judicieux pour consolider la Charte Commerce « écocitoyen » 2007 – 2008 • • •

Représentation

Création de la nouvelle Charte commerce « éco-citoyen » ou son alternative Création d’une charte destinée aux commerces non sédentaires Campagne de communication

Factuel Charte Commerce « éco-citoyen » 2007 – 2008 ATTENTION

ENVIRONNEMENTALE • • • Qui ? Les commerçants de la circonscription Dunkerquoise Quoi ? Les articles de la Charte Quel objet ? Sensibiliser les commerçants au développement durable • • Suites à donner à la Charte commerce « éco-citoyen » 2007 – 2008 Création d’une Charte spécifique aux commerces non sédentaires

EXTENSION

La problématique qui se pose plus largement à la mission confiée est la suivante : • Comment inciter les commerces de proximité de la circonscription à agir en faveur du développement durable ?

b. Définition du concept « développement durable »

i. Etymologie des termes ‘développement’ et ‘durable’

Le terme « développement durable » est composé du substantif masculin ‘développement’ et de l’adjectif ‘durable’.

Etymologiquement, le terme ‘développement’ apparaît au Moyen-âge, à la fin du XIVème siècle. Il est issu du mot français ‘desvelopemens’ qui signifié « action de déplier ce qui était enroulé sur soimême »1. En 1694, il est employé en architecture par Corneille. Puis en 1754, il est repris en algèbre et en géométrie2. En 1797, il est employé pour définir une « distance parcourue »3. En 1900, sa définition s’étoffe par la distance parcourue par une bicyclette4. En 1754, Bonnet le définit comme « l’action de se développer, de croître »5. Il sera repris en 1754 au sens figuré comme « l’action d’évoluer »6. En 1789, il signifie « exposition détaillée d'un sujet »7. Puis, il est repris en musique par Berlioz, en 18628. Enfin le terme est employé en photographie par le dérivé du verbe « développer » qui était usé dans la discipline en 1890. Quant à l’adjectif ‘durable’, son étymologie est empreinte au latin impérial ‘durabilis’9 qui signifie « Qui est de nature ou fait de manière à durer longtemps»10. Dérivé du verbe latin ‘durare’ qui signifie « durer ».

ii. L’historique du concept « Développement Durable »

Divers institutions et acteurs sociaux et économiques se réclament de ce concept, né de deux constats qui sont : • l'actuelle fracture Nord/Sud et la recherche d'un développement humain • la présente crise écologique et l'urgence de sauvegarder l'environnement Afin de mieux comprendre les enjeux économiques et sociaux et environnementaux qui ont bâtis le concept de développement durable, l’historique ci-dessous l’illustre : 1968 : Création du Club de Rome regroupant quelques personnalités occupant des postes relativement importants dans leurs pays respectifs et souhaitant que la recherche s'empare du problème de l'évolution du monde pris dans sa globalité pour tenter de cerner les limites de la croissance. Les années 1970 sont le début de la réflexion sur les conséquences de la croissance et sur le concept d’une « croissance zéro ». 1971 : Création en France, à l’initiative du président Georges Pompidou, du ministère de l’environnement. Naissance des premières associations d’écologistes qui prennent en partie le relais des associations de protection de la nature. Naissance de la contestation écologique et antinucléaire. 1972 : le Club de Rome publie le rapport Halte à la croissance, le titre original étant The limits to growth, rédigé à sa demande par une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology. Ce premier rapport donne les résultats de simulations informatiques, par le modèle DYNAMO de Jay Forrester sur l'évolution de la population humaine en fonction de l'exploitation des ressources naturelles, avec des projections jusqu'en 2100. Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera au cours du XXIe siècle une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l'appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques. Le modèle n'est cependant pas encore à ce stade sectorisé par régions comme il le sera ensuite dans Rapports sur les limites de la croissance. Ces deux livres sont publiés sous la signature de Sicco Mansholt, ancien commissaire européen et porte parole d’un collectif d’économistes et de scientifiques. A cette époque, ces livres et ceux qui les ont suivis ont été contestés par le mépris.

Du 5 au 16 juin 1972: Première conférence mondiale des Nations unies sur l'environnement humain à Stockholm. Les questions écologiques deviennent des préoccupations internationales et un lien est clairement établi entre la croissance économique, la pollution de l’air, de l’eau et des océans, la diminution des espèces sauvages et la santé des populations. Les questions du déséquilibre entre les pays du Nord et du Sud sont également abordées. C'est le premier Sommet de la Terre. L'environnement apparaît en effet à partir des années 1970 comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux générations futures et le philosophe Hans Jonas a exprimé cette préoccupation dans son livre Le Principe responsabilité (1979). 1980 : L'Union internationale pour la conservation de la nature publie un rapport intitulé La stratégie mondiale pour la conservation où apparaît pour la première fois la notion de « développement durable », traduite de l'anglais « sustainable development ». Gro Harlem Brundtland, ancienne premier ministre de Norvège utilise pour la première fois ce terme. Avril 1987: Une définition du développement durable est proposée par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement dans le Rapport Brundtland. Du 3 au 14 juin 1992: Deuxième Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992 : consécration du terme "développement durable", Le concept commence à être largement médiatisé devant le grand public. Adoption de la convention de Rio et naissance de l'Agenda 21. La définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l'environnement et la consommation prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition des « trois piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de développement durable : le progrès économique, la justice sociale, et la préservation de l'environnement. 1997 : Adoption du protocole de Kyoto au Japon. Pour entrer en vigueur, le protocole de Kyoto devait être ratifié par 55 des pays développés ou en transition vers une économie de marché (telle que la Russie), responsables de 55% des émissions de CO2. Après le refus des Etats-Unis en mars 2001, la ratification de la Russie était des plus attendue, ce qui fut fait en février 2005. Ainsi, le protocole de Kyoto est entré en vigueur en 2005. Il n’a jamais été ratifié par les EtatsUnis alors qu’il avait été signé par le vice-président Américain Al Gore. La ratification de l’Australie est intervenue fin 2007, à l’occasion de la Conférence de Bali. Du 26 août au 4 septembre 2002 : Sommet de Johannesburg : En septembre, plus de cent chefs d'État, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d'ONG ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Quelques grandes entreprises françaises sont présentes. C’est le troisième sommet de la terre. 2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyōto sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Ce protocole se révèle contraignant : un citoyen l'enfreint déjà à son échelle en effectuant un voyage international en avion par an. 2007 : La conférence de Bali a constaté, grâce aux travaux du Groupe International pour l’Etude du Climat, le peu de progrès effectués dans le domaine de la lutte contre le réchauffement de la planète. Elle a tenté, sans succès, de mettre sur pied un nouveau protocole de Kyoto. Cette conférence a illustré les contradictions entre les pays du Sud et les pays industrialisés, ainsi que l’opposition résolue des Etats-Unis et du Canada à tout accord chiffré et contraignant

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