Corpus : Texte A. Extrait De Molière, Les Fourberies De Scapin (1671) Texte B. Extrait De Molière, L'école Des Femmes (1662) Texte C. Extrait De Racine, Les Plaideurs (1668)

dans le comique de « théâtre dans le théâtre ». Dans le texte A le valet fait croire à son maître à l’arrivée d’une troupe de soldats : « prenez garde, voici une demi-douzaine de soldats tout ensemble. (Il contrefait plusieurs personnes ensemble.). Dans le texte B le maître joue le rôle d’un personnage mal venu que ses valets doivent rejeter, il les fait répéter : « -S’il venait doucement : « Alain, mon pauvre cœur, par un peu de secours soulage ma langueur. » ». Dans le texte C le valet déguisé en huissier réussit vraiment à convaincre son maître que c’est un véritable huissier : « Ah ! Pardon ! Monsieur, pour un sergent je ne pouvais vous prendre »

Dans ces textes on voit clairement que les différents personnages des valets se jouent de leurs maître, ils les dominent par d’astucieux stratagèmes : dans le texte A le maître est battu sans le savoir par son valet : « Donnant des coups de bâton sur le sac » Dans le texte B les valet se moque de leur maître : « vous êtes un sot » « vous êtes un fripon » Dans le texte C le valets se faisant passer pour un huissier, frappé par son faire arrive à lui soutirer de l’argent, son maître le supplie même : « De grâce, rendez-les moi plutôt ».

En Somme dans ce corpus de texte, dans les trois scènes le personnage du valet devient maître du jeu en prenant pied sur son maître.

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