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Dissertation sur la conscience.

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Par   •  30 Décembre 2016  •  Dissertation  •  1 470 Mots (6 Pages)  •  1 087 Vues

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Pour le sens commun, il est de nature de se représenter la conscience comme la réflexion qui guide nos choix tout au long de nos vies. En effet, la conscience est un terme très utilisé dans le langage courant : notamment lorsque une personne fait une infraction et qu’elle le sait pertinemment ; on dit qu’elle agit en « ayant conscience » de ce qu’elle fait. On peut encore utiliser le terme de conscience à un niveau morale : lorsqu’une personne se sent coupable d’une action, on peut dire qu’elle a « mauvaise conscience »

On peut notamment observés que la notion de conscience peut être divisée en plusieurs parties : d’une part, on a la conscience morale qui désigne la capacité de tout individu de saisir le bien et le mal. D’autre part, il y a la conscience de soi qui de définit par la faculté de l’Homme d’être conscient de lui-même.

A propos de la question de la conscience de soi, les réflexions des philosophes diffèrent à ce sujet-là. En effet, certains philosophes pensent que pour la conscience s’affirme, il faut être dans la négation de toutes les autres entités tandis que d’autres philosophes réfutent cette idée et pensent le contraire.

Nous allons donc réunir toutes les réflexions de certains philosophes à propos de la conscience de soi et allons faire une analyse de ces réflexions.

« La conscience de soi ne se réalise-t-elle que dans la négation », tel est la problématique qui va nous aider à guider notre analyse et notre réflexion.

Pour ce faire, nous allons dans un premier temps nous intéressé au fait que certains philosophes pensent que la conscience de soi passe par la négation de toute altérité puis dans un second temps nous allons observer le fait que d’autres philosophes pensent que la conscience de soi n’existe en tant que tel que dans la mesure où elle en compte l’ensemble du monde extérieur.

Tout d’abord, nous savons que le mathématicien-physicien et philosophe René Descartes a affirmé que si l’on arrive à penser alors dans ce cas nous savons que nous existons. Nous lui devons sa célèbre citation :

« Je pense donc je suis »

Descartes

Vient avec cette citation très connu sa fameuse idée du Cogito ergo sum aussi appelé cogito cartésien. Cette idée utilise deux méthodes pour nous démontrer cette idée « je pense donc je suis » : celle du doute méthodique, si l’Homme arrive à remettre en cause tout ce que l’on sait et par le fait de douter, l’Homme reconnait qu’il pense alors que pour penser il faut exister donc en doutant l’homme reconnait qu’il existe. En effet, Descartes décide volontairement de douter de toutes les connaissances et opinions afin de prouver son existence. Cependant, ce doute a une certaine limite : en effet, on ne peut pas douter des évidences mathématique ; par exemple, on ne peut nier le fait que deux plus deux font quatre ou encore le fait que la main à cinq doigts. C’est ici qu’intervient la seconde méthode que Descartes utilise pour prouver son idée : celle du malin génie, Descartes fait l’hypothèse qu’un être très puissant, très rusé rivalisant avec Dieu et qui mettrait tout en œuvre pour  tromper les Hommes en convainquant l’Homme que deux plus deux font quatre alors qu’il n’en est rien réellement. Mais ici aussi, si le sujet peut douter, si ces sens peuvent être sources d’illusions alors le sujet à le pouvoir de mettre en suspend son jugement et à travers cette suspension qui est une action de la pensée, l’existence du sujet est encore une fois prouvé.

Pour Descartes, le doute méthodique est un doute qui vise la connaissance fondamental, le projet cartésien est de baser sa connaissance en effaçant tout ce que l’on sait, c’est-à-dire que si l’on fait abstraction du monde et que nous effaçons tout ce que l’on a acquis alors on accèderait a la conscience de soi et donc à la connaissance de soi car pour Descartes la conscience de soi et la connaissance de soi sont deux idées qui se confondent.

Par le fait même de douter, le sujet reconnait qu’il existe, c’est ce que l’on appelle l’évidence de première du cogito et cette évidence est plus vraie que les vérités mathématiques et le malin génie ne peut pas mettre cette évidence en cause.

Et donc, à travers tout cela, Descartes admet que le « je »et le « moi » n’est tel que si la connaissance de soi passe par la négation du monde extérieur.

De plus, Descartes pense que la conscience est quelque chose d’inné, que l’on acquiert dès la naissance et que l’on va garder toute notre vie. Peut-importe les épreuves que l’on va traverser durant notre existence, cela ne va pas influencer notre conscience selon l’avis de Descartes.

Cependant, d’autres philosophes ne semblent pas en adéquation avec le projet cartésien.

Emmanuel Kant, célèbre philosophe allemand, pense que pour prendre conscience de soi, il faut prendre compte du monde extérieur.

En effet, pour ce philosophe, le « moi » n’est tel que si on a conscience d’un « non-moi » qui existe en même temps que nous, qui est libre et qui a sa propre façon de penser .Ainsi, la conscience de soi ne se fait qu’exclusivement dans la confrontation avec des autres altérités et entités. Lorsque que le sujet aura conscience du monde qui l’entoure, enfin le sujet doit procéder à un regard intérieur pour mieux se connaitre et par la suite prendre conscience en soi. Enfin lorsque le sujet aura pris conscience en soi, il pourra acquérir de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances. De plus, dans la vision de Kant, le sujet doit être autonome, apprendre de lui-même, par lui-même et pour lui-même. Le sujet doit agir en liberté en prenant conscience de ces faits et gestes.

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