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La religion philosophie terminal

Cours : La religion philosophie terminal. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Novembre 2023  •  Cours  •  1 447 Mots (6 Pages)  •  110 Vues

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La religion

Introduction:

« Religion » vient du latin « religo qui signifie être relié, lié (notion de lien)

 

Lien entre le profane* et le sacré*

*1 ce qui appartient au monde, immanent au monde

*2 ≠ car en retrait du monde, transcendant au monde

Règle : ne pas pouvoir l’approcher, le regarder, le toucher

Question de la vénération / adoration

Dans toute religion, il y a donc un sacré,

-> il va apporter un sens à tt ce qui peut exister

-> c’est qqch que la raison ne pourra jamais expliqué

Dimension du sacré est relative à la dimension du mystère, cela confirme que le sacré ne peut pas être expliqué par la raison.

Médiation entre le profane et le sacré*

*c’est la croyance, la foie -> c’est donc l’adhésion qui se dispense d’explication / de démonstration

Mais ce n’est pas pcq une chose n’est pas démontrable, qu’elle est illusoire, c’est une vérité

I/ La religion dans un espace social :

  1. Le numineux* :

*on parle du sacré

 

Le concept de « numineux » apparaît pour la première fois chez Rudolf Otto (XXème) dans son livre Le Sacré, publié en 1917. L'expérience numineuse est pour lui l'expérience affective du sacré.

Effroi*:

= expérience que je fais de l’infini

Le sacré, c’est l’expérience de ce qui ne se représente pas au niveau de la conscience

L’icône*

= image religieuse

J-L Marion (philosophe du XX-XXIème) nous dit même que c’est une « image sans référent visible »

L’icône va présenter qqch qui nous dépasse

L’icône = incarnation de la prière par les iconophiles (les partisans de l’icône)

On va exprimer ce qui n’est pas l’ordre du réel.

Les iconoclastes considèrent que l’icône est un blasphème (=injure), le sacré ne doit pas être représenté

Ils ont donc un rapport diff au sacré.

B) L’ordre de la raison* et l’ordre du coeur* :

1* discursif

2* intuitif

C’est B.Pascal (philosophe français du XVIIème) qui introduit ces 2 ordres.

Il y a une cohérence dans l’un comme dans l’autre, mais on ne peut pas les mélanger, ils n’ont aucun rapport.

Ordre de la raison :

Aucun raisonnement ne peut démontrer que Dieu existe et aucun ne peut démontrer qu’il n’existe pas.

Certains athée ne croit pas en D car ils pensent que rationnellement il n’existe pas pourtant il n’y a aucune manière de démontrer cela.

Ordre du coeur :

Exemple : amitié entre Montaigne et Laboési 

Montaigne évoque son amitié avec Laboési par cette citation : « Pcq c’était lui, pcq c’était moi »

On retrouve donc l’ordre du coeur au sens de l’affectivité (sans logique)

L’ordre du coeur au sens de la religion, c’est la foi

B.Pascal dit « Dieu sensible au coeur, non à la raison »

Constat de Pascal => « nous sommes des êtres de misère »

Car : - nous sommes des êtres limités, on a tous une finitude

        - nous sommes pris entre 2 infinis (l’infiniment petit/grand) => nous ne sommes donc presque rien Pascal dit que nous sommes des roseaux pensants, la pensée fait que nous nous distinguons de                  des autres.

2 options s’offrent à l’humanité:

  • le divertissement, qui est une forme d’échappatoire

Exemple : le week-end, on a la capacité à penser à autre chose

  • l’absurde (= insensé, c’est celui qui ne croit pas en Dieu, qqun sans religion)

C)  « Dieu est nature »*

*citation de B. Spinoza (philosophe/ polisseur de verre néerlandais du XVIIème)

-> il appartient à une communauté juive

Il écrit Éthique sous le modèle geometrico (selon les règles de la géométrie = il démontre tout )

Spinoza à une philosophie de l’immanence et à cause de cette philosophie, il sera mis à l’écart.

 

Pour lui Dieu a donc une infinité d’attributs :

  • Attribut étendue (associé au corps)
  • Attribut de la pensée

3 genres de connaissances :

  • Connaissance par intuition
  • Connaissance par la science / raison (= discursif)
  • Connaissance par les opinions

Si Dieu est nature, tt est nécessaire. On ne retrouve pas la notion de liberté chez Spinoza

L’enjeu est seulement de connaître la nécessité.

Première critique : 

  • Dieu de Spinoza est t-il un Dieu de la religion ou pas plus un dieu de philosophie (un dieu conceptualisé dans la nature)

II/ Ambiguïté de la religion dans un espace social ?

Religion = fait social (de la société)

On parle de communauté des croyants

Des pays sont traversé par la religion comme les É-U.

La religion porte en elle une dimension du sacré, Dieu transcende la société. Dans toutes les religions, on retrouve des dogmes (= règles lié au message de Dieu)

Ces dogmes peuvent être en contradiction avec la société => ambiguïté

  1. La religion : l’opium du peuple* :

*Expression de Karl Marx (philosophe/économiste du XIXème), ouvrage : Capital (contre le capitalisme)

La religion est donc assimilé à une drogue*

*produit des illusions, hallucination, elle nous fait quitter le monde réelle, on perd notre discernement.

Donc « opium du peuple » <=> « drogue (religion) du peuple »

Il insinue que la religion est néfaste.

Pour lui, croire en D, c’est perdre sa liberté

L’expérience de la religion, c’est l’expérience de l’aliénation (perte de liberté)

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