Oral de science politique

ORAL SCIENCE POLITIQUE : QU’EST-CE QUE LA POLITIQUE ? QU’EST-CE QUE LA SCIENCE POLITIQUE ?

PARTIE DE SUZON :

        Nous allons à présent entrer dans le vif du sujet avec notre première partie qui s’intitule : La définition du politique selon les auteurs. Dans cette première grande partie, nous allons aborder 3 sous parties qui seront les suivantes : Une institution, Des gouvernants et des gouvernés et enfin Enjeu de la définition du politique. Notre but, ici, est de vous donner une première approche générale de la pensée de ces deux auteurs qui sont Aristote et Raymond Aron. Nous allons notamment nous intéresser aux domaines de la politiques, à ses représentants ou encore à la complexité cette définition.

1. Nous allons donc commencer avec notre première sous-partie qui s’intitule : Une institution.

Dans un premier temps, nous allons nous concentrer sur le chapitre 1 du livre de Raymond Aron. Raymond Aron tendait à dire que l’on emploi le terme de politique en de sens multiples. Il souligne même que Auguste Compte, philosophe et sociologue français, aimait dégager les significations profondes et diverses d’un même mot. C’est aujourd’hui ce que nous allons faire grâce à 3 équivoques fondamentales et plus particulièrement la 1ère qui est que le mot français Politique sert à traduire 2 mots en anglais : Policy et Politics.

Le terme de Policy, selon Raymond Aron, peut se comprendre comme une conception, un programme d’action ou une action faite soit par un individu, un groupe d’individus ou un gouvernement. Cette action ou ce programme d’action va concerner soit un problème particulier ou la totalité des problèmes d’une collectivités. Pour se faire comprendre, celui-ci donne 2 cas : un particulier et un global. La politique de l’alcool, cas particulier, va traiter des problèmes d’excédent ou des déficits. La politique de l’ancien secrétaire d’Etat des Affaires étrangère du royaume de France, de Richelieu va elle se concentrer sur l’ensemble de la collectivité avec des intérêts et des objectifs communs. Nous pouvons également déduire qu’il existe plusieurs programmes au sein d’un même communauté dont les plans d’actions ne sont pas pareils. Même s’il peut y avoir des contradictions, il faut que la composition des plans d’actions soient partiellement compatibles. La lutte sans coopération entraînerait l’inexistence de la collectivité.

Le terme Politics quant à lui, s’applique au domaine dans lequel rivalisent et s’opposent les Policy. Nous pouvons employer le terme de politique-domaine qui renvoi donc à un lieu où sont décidés les objectifs, intérêts et philosophies d’un groupe. Pour vous donner un exemple concret, imaginer que ce serait un QG où un parti prendre les décisions concernant ce qu’il devrait y avoir dans son programme.

Nous comprenons donc que la politique concerne une institution précise. Grâce à l’anglais, nous comprenons que la politique désigne à la fois un programme d’actions (actions, concepts, stratégies) et le lieu où est conçu ce programme. Il y a donc la politique-programme d’action et la politique-domaine.

Dans un second temps, nous allons nous tourner vers l’ouvrage d’Aristote qui va notamment traiter de la communauté politique visant le bien commun dans la Cité qui se traduit par Polis. Toute communauté se construit en vue d’un certain bien. Mais c’est le bien suprême que vise tous les hommes, un bien qui englobe tous les autres biens.          

1. Nous allons à présent passer à la deuxième sous-partie qui s’intitule : Des gouvernants et des gouvernés.

Dans un premier temps, nous allons voir que l’homme politique d’Aristote diffère du roi, du chef de famille et du maître d’esclave.

En effet, le chapitre 1 du livre d’Aristote commence par une conception fausse du pouvoir. Les personnes qui pensent que le pouvoir politique, familial, royal ou despotique sont les mêmes ont tort. Si le critère du nombre est le seul, alors dites-moi comment différencier une grande famille d’une petite cité. Le critère du nombre va montrer qu’un maître commande un petit nombre de personne, un chef de famille un plan grand, et le pouvoir politique et royal sur un nombre encore plus grand. Le pouvoir politique et royal se distingue par le fait que le pouvoir royal est lorsque qu’un homme qui gouverne lui-même alors que le pouvoir politique réside dans le fait que l’exercice du pouvoir respecte les règles de la science. La science est chez Aristote, une connaissance démonstrative qui porte sur des objets nécessaires et éternels et qui peut être communiquée à d’autres par l’enseignement. La politique fait partie des sciences pratiques (de grec « praxis » qui signifie action) qui portent sur les actes dont le principe réside dans le sujet qui agit.