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Pascal fragment 485

Commentaire de texte : Pascal fragment 485. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Février 2023  •  Commentaire de texte  •  1 959 Mots (8 Pages)  •  127 Vues

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EXPLICATION DE TEXTE DE BLAISE PASCAL,

LES PENSEES, fragment 485,

485

« La vraie et unique vertu est donc de se haïr, car on est haïssable par sa concupiscence, et de chercher un être véritablement aimable pour l'aimer. Mais comme nous ne pouvons aimer ce qui est hors de nous, il faut aimer un être qui soit en nous, et qui ne soit pas nous. Et cela est vrai d'un chacun de tous les hommes. Or il n'y a que l'être universel qui soit tel. Le royaume de Dieu est en nous. Le bien universel est en nous, est nous-même et n'est pas nous. »                fragment 485, Les Pensées, Blaise Pascal

 [pic 1]

        

l’Évangile de Luc, XVII : « dès à présent le royaume de Dieu est au-dedans de vous ». Au regard de cette citation on peut se demander si Pascal intègre cette formule au cœur de sa réflexion, très complexe, sur la manière dont la grâce de Dieu et la concupiscence agissent dans le cœur de l’Homme. Dans cette pensée, Pascal soutient la nécessité de croire au Dieu chrétien et donc à l’Apologie du christianisme. Pour soutenir cette idée nous pouvons toutefois nous demander si la critique pascalienne de la Grâce de Dieu et la concupiscence agissent-elles vraiment dans le cœur des Hommes ? Agissent-elles en bien ? Dans un premier temps de la ligne 1 à 3 Pascal concile les caractéristiques de la qualité morale. Dans un deuxième temps, de la ligne 3 à 4 Pascal fait une démonstration de la Grâce de Dieu sur le cœur des Hommes. Dans un troisième temps, de la ligne 4 à 5 les conséquences de cette démonstration. Et enfin la signification du dessin de Pascal Blaise.

        Pascal commence par concilier les caractéristiques des qualités morales de l’Homme, cette vertu morale qui est définis par les qualités de bien agir. Mais qu’est-ce c’est que de bien agir ? Bien agir, est définit par Pascal comme la haine de soi dû à la « concupiscence » (L.1) qui est le désir charnel, sexuel et matériel mais également avec l’amour-propre qui contribue au développement d’un sentiment égoïste et narcissique se substituant au légitime amour de soi qui est un péchée de plus pour ce valorisée l’homme va s’aimer soi dans les autres que va également développer une image vaniteuse. Pour Pascal,  nous somme des êtres détestables car nous sommes instables de nos désirs ce qui présuppose que les corps sont mauvais car Dieu a créé les Humains à sa manière, sans ce péchée du désir qui commence dès la jeunesse ( exemple. Eve qui tente Adam de commettre l’irréparable en croquant le fruit défendu qui est symbole du péchée de chair).

De ce fait, « chercher un être véritablement aimable pour l’aimer » (L.2) est un péchée car on ne peut aimer quelqu’un qui est hors de nous car nous sommes égoïstes et narcissiques dû à notre amour-propre de notre image qui n’est pas belle avec notre corps physique qui nous éloignerai de Dieu et de notre foi.

        Pascal continue sa pensée en faisant une démonstration de la Grâce de Dieu, qui signifie une aide surnaturelle accordée par Dieu aux hommes pour leur salut, qui permet d'échapper à la damnation et pour cela « il faut aimer un être qui soit en nous, et qui ne soit pas nous.» (L.3) , cet « être » désigne Dieu qui est pour Pascal un être métaphysique qui est le seul être à pouvoir être adorer.                                                                      La nature de l’homme est vouée à aimer mais ce qui est hors de nous ne peut pas être aimer et donc dans ce cas l’homme doit avoir quelque chose à se rattacher pour ne pas tomber dans ce vide de ne pas aimer quelque chose. Pour échapper à ce vide l’homme doit se tourner vers le bon désir qui est le désir qu’on porte à Dieu qui en nous et cela développe notre foi et Dieu nous récompensera par sa Grâce.                                                                                                                         A cela Pascal affirme que « cela et vrai d’un chacun de tous les hommes. » (L.4) et donc que c’est valable pour tous sans distinctions. Il continue en affirment que « Or il n’y a que l’être universel qui soit tel. »(L.4) et que donc cette croyance à Dieu est universelle. Mais qu’est-ce qu’est universelle ? T-elle que quoi ? Universelle désigne l’être véritablement aimable, l’être en nous mais qui n’est pas nous. Pour cela Pascal va utiliser l’adjectif de vérité « vrai » qui qualifie dans le point de vue métaphysique le réel ou l’existant qui tel que cela doit être ce qui est conforme à l’homme qui, dans, sa nature est vouée a aimée. De ce fait l’homme doit obligatoirement aimer Dieu car on ne peut aimer que l’être en nous.

        De ce fait les conséquences de cette démonstration montrer par Pascal montre que ceux qui n’aime que l’être en nous seront ceux touché par Dieu et auront la Grâce de Dieu, car pour les croyants, croire est avoir la présence de Dieu. Cette croyance ouvrira « Le royaume de Dieu en nous »(L.4) qui signifie le paradis pour les croyants pour les récompenser de leurs bonnes attitudes et de leurs fois en Dieu. Le paradis est le but ultime à atteindre pour les croyants avoir le paradis désigne la Grâce ultime de Dieu pour leurs foi. Pascal finis son fragment en affirment que « le bien universelle est en nous, est nous-même et n’est pas nous » (L.5) ce qui signifie que Pascal veut persuader en donnant des raison de croire a la religions chrétienne en relèvent que la foi de Dieu est en nous par cette croyance car nous sommes tous la création de Dieu donc nous sommes touchée par la Grâce de Dieu d’une certaine manière, même si cela est à nuancer car même si l’homme est la création de Dieu, il ne représente pas tout le temps cette création dû au fait qu’il n’y à pas d’universelle de la croyance avec les nombreuses existences de religions différentes et dû à la concupiscence et aux désirs (exemple Adam et Eve) qui peuvent fermée les portes du paradis à l’homme dû à la colère de Dieu sur l’indignation des hommes. Dans la Bible, la colère de Dieu est perçue comme un châtiment divin qui est une punition surnaturelle d'une personne, d'un groupe d'individu ou de tout le monde par une divinité, en réponse à certains actes ce qui est aussi vrai pour Pascal.

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