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Peut-on vouloir le mal ?

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Par   •  9 Janvier 2022  •  Dissertation  •  439 Mots (2 Pages)  •  356 Vues

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Peut-on vouloir le mal?

INTRO:

« J'serai content quand tu seras mort » chantait Serge Gainsbourg en 1979. Sur un ton humoristique, l’artiste évoque l’envie de commettre l’irréparable, en tuant son ami. Nous allons nous demander si l’on peut vouloir le mal, c’est à dire faire le choix du mauvais pour soi-même ou pour autrui.

Il semble à première vue que l’on puisse vouloir délibérément porter préjudice à quelqu’un. En effet, un être humain doté de libre-arbitre pourrait consciemment faire des actions mauvaises. Par exemple, le harcèlement scolaire démontre bien que des individus peuvent infliger des brimades de toutes sortes à leurs camarades pour se divertir. Pourtant, le sentiment de l’évidence de l’existence du libre-arbitre n’est pas nécessairement une garantie suffisante. Ce dernier peut alors être interprété comme une illusion qui provient de la conscience de ces désirs et actions aussi bien que de l’ignorance des causes qui le détermine. Il serait donc impossible de vouloir le mal pour autrui ou pour soi-même.

La question controversée suppose qu’on a le choix entre le mal et le bien. Tout d’abord, ce dernier se doit d’être conforme à la légalité, à la loi dans un système juridique; mais également conforme à la moralité, soit vouloir pour autrui un traitement respectueux comme fin et pas comme moyen. Le mal désigne le contraire. Il ne respecte ni la légalité ni la moralité. Vouloir le mal peut également caractériser ce que l’on peut s’infliger ou ce que l’on peut infliger à autrui. Ensuite, le verbe vouloir retraduirait un souhait durable, rationnel et conscient, considéré comme cause de la poursuite d’une fin. Selon Descartes, « la volonté consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne la faire pas ». Enfin, le « on » ici, désignerait l’être humain, un être de raison (rationnel dans ses discours et raisonnable dans sa conduite) et un être fini. L’individu humain n’a aussi plus d’instinct, qui pré-détermine le comportement des animaux qui savent ce qui est bon ou non pour eux. L’absence de cette tendance innée à des actes déterminés, exécutés parfaitement sans expérience préalable, implique que l’humain peut se tromper. Cela indique donc qu’un être humain peut dans ses choix, en faire de mauvais.

Cependant, est-il possible de faire des actions mauvaises de manière consciente et délibérée? Le mal n’est-il pas voulu que sous l’aspect du bien?

Pouvons-nous nous écarter de notre déterminisme? Sommes nous capables de confondre le bien et le mal?

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