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Sujet = Une Croissance Élevée Est Elle Compatible Avec Un Développement

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alternatives permet de substituer des ressources renouvelables à des ressources non renouvelables. [...] Toutes les politiques visant au développement des énergies renouvelables, à encourager les logements « basse énergie », etc. s'inspirent de cette logique, et donnent un « coup de pouce » au progrès technique pour assurer un développement durable. ent

(Source : Guillaume GIRMENS, « Développement durable et principes économiques », IDEES, la revue des sciences économiques et sociales sociales, 144, juin 2006)

DOCUMENT 3 – Croissance économique entre 1988 et 2007

En % par an Economies avancées Pays émergents et en développement Chine Inde Monde

(Source : Fonds Monétaire International, Perspectives de l’économie mondiale 2006) mondiale,

1988-1997 1997 2,9 4,1 9,9 5,9 3,4

1998-2007 2,6 5,8 8,9 6,5 4,1

DOCUMENT 4 –

Le protocole de Kyoto, ouvert à ratification le 16 mars 1998, est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 156 pays, mais ni par les Etats-Unis, ni par l'Australie. [...] Le protocole de Kyoto repose sur un principe relativement simple : les pays développés et en transition se sont engagés sur un objectif global de réduction de leurs émissions de Gaz à effet de serre de 5,2 % en 2008-2012 par rapport au niveau de 1990. Cet objectif global a ensuite été décliné en objectifs individuels par pays en fonction de leurs projections de croissance des émissions (en forte hausse ou en stabilisation), de leur capacité financière, mais aussi de leur engagement politique sur la question du climat : certains pays ont des objectifs à la baisse (-8 % pour l'Union européenne, -6 % pour le Japon) et d'autres en stabilisation (0 % pour la Russie). Les Etats-Unis, qui avaient décidé de ne pas ratifier le protocole, avaient un objectif de -7 %. Si l'on considère l'ensemble des pays développés, l'objectif de -5,2 % fixé par le protocole représente en réalité une diminution de 20 % par rapport au niveau d'émissions anticipé pour 2010 si aucune mesure de contrôle n'avait été adoptée. Les engagements de réduction sont donc loin d'être négligeables.

(Source : Aurélie VIEILLEFOSSE, « Que faire après Kyoto ? Les principaux enjeux », Revue d'économie financière, 83, mars 2006).

DOCUMENT 5 – Intensité énergétique

En tonnes d’équivalent pétrole / PIB OCDE – Amérique du Nord OCDE - Pacifique OCDE - Europe France Asie 1973 0,40 0,14 0,24 0,18 0,25 1979 0,37 0,13 0,23 0,17 0,26 1986 0,30 0,11 0,20 0,16 0,24 1998 0,27 0,12 0,17 0,15 0,26 2005 0,24 0,11 0,14 0,14 0,18

Note : dans ce document, l'intensité énergétique mesure la quantité d'énergie nécessaire pour produire 1000 dollars de PIB en dollars de 1999. Ainsi, en 1973, pour produire 1000 dollars de 1999 de PIB, on avait besoin en France d'une énergie équivalente à 0,18 tonne de pétrole, alors qu'en 1998, pour produire la même quantité de PIB, il ne fallait plus que l'équivalent de 0,15 tonne de pétrole.

(Source : Joël MAURICE, Le prix du pétrole, Rapport du Conseil d'Analyse Economique, La Documentation Française, 2001 actualisé 2008).

DOCUMENT 6 –

Faut-il créer une taxe carbone ? A cette question préalable, tous les partenaires sociaux répondent oui sur le principe. Du point de vue des économistes, la taxe carbone est jugée comme le meilleur instrument pour orienter à moindre coût l'économie française vers un modèle moins émetteur de gaz à effet de serre. Plusieurs études annoncent un " double dividende" : non seulement la taxe permet d'atteindre les objectifs climatiques mais elle génère un surcroît de croissance. Quelle doit être l'assiette de la taxe ? L'idée de taxer les produits en fonction de leur contenu en carbone n'apparaît dans la pratique pas faisable. Le consensus semble acquis sur le fait de taxer les consommations d'énergies fossiles en fonction de leurs émissions de CO2 dans les secteurs des transports et de l'habitat. Les secteurs industriels soumis au régime européen des quotas d'émissions ne seraient pas concernés. Le débat sur l'électricité demeure. Les grandes installations électriques sont soumises au système européen mais en raison des tarifs réglementés en France, le prix du CO2 n'est pas répercuté sur le consommateur. Ce que regrette Philippe Quirion du réseau Action climat car il n'y a donc aucune incitation à baisser sa consommation d'énergie. Quel prix pour la tonne de CO2 ? Les partisans d'une introduction en douceur de la CCE semblent l'emporter. Le chiffre souvent évoqué tourne autour de 35 euros la tonne de CO2. En 2010, la taxe rapporterait alors environ 9 milliards d'euros, pesant à part égale sur les ménages et sur les entreprises. Problème, le signal sur les prix de l'énergie risque d'être trop faible pour modifier les comportements. Et son rendement serait insuffisant pour assurer à la fois des mesures de compensation et financer des dispositifs pour inciter les ménages à s'équiper "vert". Olivier Godard, professeur à Polytechnique plaide donc pour qu'« on élargisse tout de suite la taxe à d'autres gaz comme le méthane ».

(Source : Laurence Caramel, Le Monde du 05 juillet 2009)

CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Introduction

Amorce = Au nom des générations futures, le Président Sarkozy a décidé d’instaurer en septembre 2009 une taxe carbone de 17 € la tonne de CO2, payée, à partir de 2010, par tous les utilisateurs d’énergie fossile (pétrole, gaz, fuel. En augmentant le prix de ces énergies, cette taxe devrait envoyer un signal aux utilisateurs afin de les inciter à réduire leur consommation et à se tourner vers des équipements moins gourmands et moins polluants (Doc 6). Problématique = Peut-on concilier une forte augmentation du volume de la production mondiale et la pleine satisfaction des besoins des générations actuelles et ceux des générations futures ? Peut-on continuer à accroître les richesses matérielles tout en réduisant les inégalités de développement et en préservant notre environnement ? Le mode de consommation occidental est-il extensible à l’ensemble de la population mondiale ? Comment obtenir des agents économiques un comportement solidaire et respectueux de l’environnement ? Annonce du plan = Après avoir démontré que notre mode de vie occidental ne peut se diffuser tel quel à l’ensemble de la planète, nous envisagerons les différentes mesures nécessaires pour rendre le développement des pays durable.

1 – NOTRE MODE DE CROISSANCE EST INSOUTENABLE A LONG TERME A – SI LA CROISSANCE EST NECESSAIRE AU DEVELOPPEMENT HUMAIN…

Phrase introductive = L’augmentation du volume de la production a long terme a, pendant longtemps, été présentée comme le fondement du progrès économique et social. La croissance économique permettait à la fois une élévation du niveau de vie et une modification de nos modes de vie synonymes d’une réduction des inégalités et d’une augmentation du bien-être des populations. Plusieurs arguments plaident en ce sens. Tout d’abord, il existe une corrélation positive entre la croissance économique et le développement humain. Ainsi, les pays occidentaux qui sont partis les premiers dans la course à la croissance, au cours du XIXe siècle, sont ceux qui ont l’indicateur de développement humain (IDH) le plus élevé. En moyenne, les populations de ces pays jouissent d’un haut niveau de richesses matérielles, d’un bon niveau d’éducation et d’une espérance de vie élevée. Ensuite, la croissance permet le rattrapage des niveaux de vie entre pays riches et pays pauvres. La Chine et L’Inde ont une croissance de leur PIB près de 4 à 3 fois supérieure à celle des pays occidentaux développés : 8,9% par an en moyenne entre 1998 et 2007 pour la Chine et 6,5% pour l’Inde contre 2,6% pour les économies avancées (Doc 3). A ce rythme, le niveau de vie des chinois sera supérieur à celui des américains dans une trentaine d’années ! La pauvreté a ainsi reculé dans le monde ces 20 dernières années grâce à la croissance des pays émergents. En effet, la croissance s’accompagne de changements structurels qui entretiennent la croissance. La hausse de la production permet de créer de nombreux emplois et d’intégrer la totalité de la population dans la société car l’emploi procure à la fois revenus, statut et liens sociaux. La croissance a également permis à l’Etat de financer un certain nombre de services collectifs (éducation, santé) qui ont considérablement amélioré les conditions de vie de la population et leur efficacité productive. Enfin, une amélioration du bien-être de la population provoque un changement de mentalité. Une population plus instruite prend en charge son destin et participe davantage aux débats sur les questions de société. La société a donc tendance à se démocratiser. Phrase de transition = La croissance est donc source de prospérité. Cependant, de nombreuses inégalités dans le partage des ressources subsistent et on commence à s’interroger

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