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Economie Le Role Des Banque Et La Crise Éco

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la titrisation les banques peuvent se protéger des risques de non recouvrement des créances en laissant des investisseurs en assumer le risque.

- Améliorer la structure du bilan et accroître le rendement sur fonds propres ; refinancer des crédits : Elles améliorent le rapport de leurs fonds propres à leur encours de crédit, ce qui leur permet d’accorder de nouveaux crédits.

- Répondre à un besoin de liquidités : Elle évite ainsi d’alourdir son montant de fond ce qui lui permet d’assurer sa liquidité (réserve obligatoire).

Question 4 :

La titrisation de créances est une technique financière utilisée par les banques pour transformer des actifs illiquides en titres liquides. Il s’agit d’une opération financière adossée à un portefeuille d’actifs à des fins de financement et/ou de transfert de risques. Elle donne lieu à une émission de titres sur les marchés de capitaux, adossés à des actifs sous-jacents.

La titrisation s’inscrit dans une tendance lourde de la finance au niveau mondial, celle de la «marchéisation», c’est-à-dire la tendance consistant à rendre échangeable sur les marchés des produits pour lesquels il n’existait pas traditionnellement de marchés primaire ou secondaire. Par ce biais on réalise le plus souvent un transfert total ou partiel des risques de certaines institutions à d’autres.

Plusieurs risques sont inhérents à la titrisation de créances :

- Risque de remboursement anticipé. Ce risque augmente bien sûr lorsque les émetteurs de titres à revenu fixe réalisent, dans un contexte de baisse de taux d’intérêt, qu’ils ont avantage à rembourser certains titres de dette passés pour les remplacer par des titres nouveaux émis à des conditions plus favorables.

- Risque de crédit : défaillance des débiteurs. Les titres cédés dans l’opération de titrisation sont soumis au risque de défaillance. Le taux de défaillance ou une estimation de la probabilité de défaillance dépendent bien sûr de la nature des créances qui sont titralisées. Le risque est un risque intrinsèque que l’on peut assimiler à un risque de crédit, mais c’est aussi un risque lié aux conditions changeantes du marché et peut être aussi un risque systémique en cas de difficultés majeures sur les marchés financiers affectés par des effets de contagion.

- Risque de perturbation des flux financiers : perturbations engendrées par des retards de paiement ou des versements anticipés.

- Risque de détérioration de la notation. Il peut arriver que la notation effectuée par les agences spécialisées soit revue à la baisse. Cette éventualité est néanmoins assez faible du fait de l’existence de techniques de réduction du risque.

- Risques juridiques (évolution des règlementations). D’un pays à l’autre la réglementation sur la titrisation n’est pas la même. Les marchés se sont développés au rythme de la déréglementation. Cependant les différents marchés ne sont pas à l’abri de retour à des conditions plus restrictives en particulier si l’on venait à s’inquiéter de la fragilisation que représente, pour certains, le transfert de risques habituellement supportés par des établissements de crédit.

Question 5 :

Bien que les banques est facilité la crise économique, elles n’en sont pas les initiatrices. Leur comportement (transformation de crédits risqués en actifs sans risque apparant, accroissement de leur bilan et de leur endettement, prêt sur la base de richesse et non du revenu de l’emprunteur) ne peuvent leur être imputé totalement.

En effet, cela répond

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