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Histoire des idées politiques

Compte rendu : Histoire des idées politiques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Mars 2020  •  Compte rendu  •  4 958 Mots (20 Pages)  •  547 Vues

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 Dossier 1 : L'Antiquité

L’Antiquité Grecque :

La cité (polis) : elle est une forme d’organisation tout à fait originale. Sachant que la fondation des premières cités s’est faite sur les bords de la mer Egée entre le VIIIe et le VIe siècle avant J-C. Le Ve siècle, est le siècle d’âge d’or de la cité, puis l’on assiste au déclin de la cité vers le IIIe siècle avant J-C. la cité est un fait fondamental du monde antique méditerranéen. C’est une unité politique qui permet de distinguer les Hellènes des barbares – ceux qui ne parlent pas le grec -. Mais la cité n’inclue pas tout le monde, et notamment les femmes, les enfants, les esclaves et les étrangers. Ils ne sont pas citoyens de la cité, et seuls les citoyens peuvent gérer les affaires publiques, voter, accomplir un service militaire, accomplir des devoirs religieux.

Elle ait une certaine organisation de la cité, commune à tous les grecs, mais chaque cité a aussi des modalités d’organisation particulières. Les cités parfois en guerre entre elles comme Athènes et Spartes. La plupart des cités se présentent comme un ensemble d’habitations regroupé autour de l’Acropolis, mais sachant que dans la cité il y a aussi un endroit important qu’est l’Agora (une sorte de marché, où se tiennent les réunions politiques, où se traitent les affaires). Dans l’ensemble, la cité est entourée de murailles au-delà desquelles se trouvent des champs ou encore les ports desquels partent les navires (Athènes). Ce que l’on dit généralement des cités, c’est qu’elles sont exiguës avec une exception pour la cité de Spartes qui est plus étendue que les autres cités. On dit aussi qu’elles sont peu peuplées. Il y certes une organisation commune de la cité à tous les grecs, mais en même temps il existe une originalité des cités qui se manifeste en ceci : chaque cité a sa propre constitution, ses propres lois. La soumission à la loi est quelque chose de fondamental, c’est d’ailleurs un moyen de se différencier des barbares qui ne sont pas soumis à la loi mais soumis à un chef.

Chaque cité a aussi ses dieux Propres, et l’impiété est dans la plupart des cités grecs un crime d’Etat. Sachant qu’il y a des Dieux qui étaient communs à tous les grecs, mais chaque cité avait ses Dieux grecs.

A Athènes on peut lui rattacher la notion de démocratie, inventeur de ce principe. Le véritable fondateur de la démocratie athénienne a vécu à peu près au Vie siècle avant J-C et avait pour nom CLISTHENE l’athénien. Mais l’apogée de la démocratie à Athènes est à partir du Ve sous l’autorité de Périclès. A Athènes, cette démocratie fonctionne autour de trois grands principes, à savoir : la loi égale pour tous, égalité du temps de parole, égalité des pouvoirs détenus. A Athènes, il y a une assemblée du peuple souverain qui porte le nom d’Ecclésia. Elle possède tout pouvoir dans tous les domaines (affaires étrangères, décision d’entrer ou non en guerre…). Sont rattachés à ses assemblées, des administrateurs qui vont exécuter les décisions de l’Ecclésia, ce sont des magistrats. A Athènes, il y a aussi une assemblée de 500 membres tirés au sort parmi tous les citoyens, qui sont chargés d’appliquer les décisions de l’Ecclésia, donc de l’assemblée du peuple souverain. Elle porte le nom de Boulé. Il existe par ailleurs un tribunal populaire où vont siéger à tour de rôle tous les citoyens : c’est l’Héliée.

Spartes (Lacédémone) est réputée pour sa discipline. Elle l’est aussi car elle a mis un régime mixte qui allie les avantages de la monarchie, de l’aristocratie et de la démocratie. Elle vente par ailleurs beaucoup l’égalité dont les citoyens s’appellent d’abords les Egaux, qui ont le droit de vote et ne peuvent posséder que des lots de terre ayant une égale valeur ou procurant un revenu égal. Mais le problème, c’est que la notion de l’égalité va cesse régresser puisque c’est l’aristocratie qui va prendre finir par dominer ou du moins, ceux qui sont considérer comme les meilleurs.

Il y a donc le déclin de la cité pour notamment : les cités vont se révéler d’une taille insuffisante pour résoudre les problèmes qu’elles rencontrent avec le reste du monde. Mais, la cité grecque va servir de cadre de réflexion pour les grands philosophes.

Socrate (né soit en 470-469 av J-C et meurt en 399 av J-C) : c’est un athénien de condition assez modeste. Sa mère aurait été sage-femme. On sait que son enseignement fut oral, il ne publie pas de livres, n’a pas d’école et n’enseigne pas dans un lieu précis. Le très célèbre « Connais-toi toi-même », est une injonction a élaborer sa propre morale, a tracer sa propre voix. On retient de lui aussi la Maïeutique (accouchement des esprits en amenant les interlocuteurs la vérité qui se trouve en eux). En 399 avant J-C, Socrate est accusé d’impiété et de corruption de la jeunesse. C’est pour cela qu’il est condamné à boire la ciguë et accepte, car la loi soumission à la loi est fondamentale, c’est une nécessité, car c’est cela un bon citoyen grec contrairement à Platon.

Platon (428-427 et mort entre 346-347 avant J-C) : contemporain de Socrate dont il a été l’élève. L’œuvre de Platon s’inspire de la réflexion de Socrate. Il met d’ailleurs en scène Socrate dans son œuvre et dans les dialogues platoniciens. Il s’appelait Aristoclès. Il est issu d’une illustre famille aristocratique et reçoit une excellente éducation toute à la fois intellectuelle et physique. Intellectuel, notamment en tant que disciple de Socrate et physique, car comme de nombreux athéniens de son milieu, il admire Spartes, où la discipline physique et militaire est essentielle. Contrairement à Socrates, il va ouvrir une école en 387 av J-C et à cette école, il va donner le nom d’Académie, car il l’installe dans les jardins d’un très riche athénien Akadémos. Platon enseigne beaucoup à la manière de Socrate, sous la forme de dialogue dialectique : il amène son interlocuteur a accouché de lui-même. Il n’aime pas beaucoup la démocratie, ce qui est la raison pour laquelle il ne se verra confier de responsabilités particulières dans la cité. En revanche, il va essayer de mettre en œuvre dans la cité Syracuse ses réformes, mais échoue lamentablement.  La réflexion pour Platon est un pisalé, c’est-à-dire qu’il va théoriser le politique, faute d’exerce le pouvoir lui-même. C’est donc un observateur de la cité d’Athènes, mais aussi du déclin de celui-ci. Parmi ses ouvrages on peut citer « Du politique » et il y a aussi « La république » et « les lois ». Mais sa pensée va évoluer. Dans la république, les idées ne sont plus les mêmes que dans « les lois ». Pour lui et Socrate, la politique est une discipline, c’est un savoir, la science du gouvernement des hommes. Mais pour pouvoir gouverner les hommes, il faut avoir contempler les Idées, avoir pu contempler le Beau, le Vrai, le Juste, le Bien. L’Idée c’est l’ordre du monde tel que les dieux l’ont voulu, selon Platon. C’est donc l’œuvre directe et permanente des dieux, c’est donc un modèle initial qui représente le Vrai, le Beau, le Bon et le Juste. C’est pour cela qu’on dit que la cité idéale de Platon n’est en fait qu’une cité Idéelle là où tous ceux qui auront toutes les capacités voulues, vont diriger. « La République » de Platon est un ouvrage divisé en dix livres retraçant des dialogues imaginaires entre les philosophes et Platon y fait parler Socrate, qui est le principal animateur de ces dialogues. Dans les livres 2 à 6, Platon détaille la cité parfaite, puis se livre à des réflexions sur l’éducation. Il imagine une cité divisée en trois groupes distincts, et compare chacun de ses groupes à un métal :

  • Les gardiens : les plus vertueux, les meilleurs, qui se consacrent exclusivement aux biens de la collectivité, au bonheur de tous, sachant qu’ils vivent en communauté et sont dépouillés de toute richesse. Autrement dit, il y a incompatibilité du pouvoir et de la richesse. Sachant que les gardiens peuvent être aussi des gardiennes puisque pour lui, la femme a les mêmes aptitudes que les hommes, et qu’elle est donc parfaitement apte à l’exercice du gouvernement. Ainsi, domine chez les gardiens, la partie raisonnable de l’homme. Platon dit d’eux, qu’ils sont de l’or dans le corps.
  • Les gardiens auxiliaires : des guerriers qui se consacrent entièrement à la défense de la cité. Platon dit qu’ils ont du bronze dans le corps.
  • Le peuple : artisans, commerçants, paysans, marins. Autrement dit, par ceux qui exercent exclusivement des fonctions économiques. Ils ont le droit de consacrer des richesses dans des proportions raisonnables. Ils ont du fer dans le corps. 

L’éducation doit être physique, intellectuelle et morale. Et insiste sur l’importance des mathématiques, de la pensée dialectique, de la gymnastique. Et impose des testspour la résistance physique, force et capacité intellectuelles. Autrement dit, former des gardiens reposent sur une éducation continue et jusqu’au grand âge de la trentaine. De là jusqu’à la cinquantaine, que l’on apprend aux gens la philosophie, la dialectique, qui permettent finalement d’accéder au monde des idées, et c’est par ce qu’on y accède, que l’on va pouvoir devenir gardien. Autrement dit, l’exercice du pouvoir demande des qualités et des compétences exceptionnelles. Il s’agit d’avoir accéder à la connaissance par la contemplation des Idées et de ne pas se limiter à l’opinion, la doxa. Autrement dit, à une vision des faits, de l’extériorité.

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