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L'homme peut-il penser, agir sans l'influence d'autrui

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Par   •  22 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 653 Mots (7 Pages)  •  1 119 Vues

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De toutes cultures, de toutes espèces, « autrui », ce qui représente l’autre est omniprésent. Rare sont les espèces qui vivent en autarcie. Cependant l’homme à une conscience de soi qui lui est propre.

On peut alors se demander si l’homme peut penser, agir sans l’influence d’autrui ?

Dans un premier temps nous allons voir la place d’autrui à une échelle théorique et sociétale, puis nous verrons que sur un plan personnel nous avons une conscience de soi qui nous est propre et enfin nous nous intéresserons au rôle d’autrui sur notre conscience.

        D’après la théorie évolutionniste découvert par Charles Darwin (1859) la conscience s’est créée par un défi adaptatif apparut à un certain stade d’évolution. Gould et Lewotin image et précise cette théorie en émettant l’idée que la construction de la conscience se formerait par des « écoinçons », c’est-à-dire un lien entre un trait de pensé marginal et un autre trait de pensée qui lui est adaptatif. La conscience serait donc d’après eux liée au hasard des situations qui se présentent dans la vie d’un Homme.

La conscience se formerait grâce à notre environnement, il est bien de s’intéresser alors à une conscience générale, la « conscience collective » énoncé pour la première fois par Emile Durkheim. Il a étudié le lien social et la place de la conscience de « groupe » dans un milieu donné. Il en a alors conclus qu’il y a deux genres de société, traditionnelle et moderne. Dans la société traditionnel chacun à une place importante et doit pour son équilibre personnel appartenir à un groupe pour exister. La conscience est donc partagée car ils s’imposent inconsciemment une similarité intellectuelle. On peut imager ces propos avec l’exemple du peuple Ovahimba qui une fois un membre exclus du groupe, ce dernier sera soumis à un désordre psychologique au point de perdre tous ses repères. A contrario les sociétés dites « moderne » fonctionnent tel des organes car ils ont tous leur propre rôle à jouer mais ne peuvent exister sans l’action des autres. Dans ce cas de figure la conscience est beaucoup plus personnel, individualiste. Autrui à principalement un rôle professionnel à jouer plus que personnel.

        Malgré une construction de la conscience liée au hasard de ce qui nous entoure et malgré différent environnement, société ou notre conscience se développe, existe-t-il des comportements universels ou au contraire unique à chacun ?

        D’après Berry, Dasen et Saraswathu (1997) on aurait en soi des phénomènes profonds que sont des mécanismes internes innés et biologiques en chacun de nous qui serait universelles. Ils illustrent cet exemple avec la perception de la couleur rouge qui est visible de la même façon pour tous. Cette théorie s’oppose aux phénomènes en surface. De la même manière nous avons des mécanismes innés comme on peut le voir par exemple avec l’expérience de Thorndike qui démontre que par la loi de l’exercice, on assimile les bonnes et les mauvaises choses, actions par des stimulus qui envoie un message au cerveau et cela se traduit par une réponse positive ou négative. On peut également parler du principe d’habituation illustré par exemple par le fait que d’entendre un bruit nouveau va provoquer en nous le réflexe de tendre l’oreille mais dés lorsque ce bruit va se réitérer nous n’y ferons plus attention.

La conscience de soi est une démarche individuelle et différente pour tous. La connaissance de son soi intérieur est une chose personnel et difficile à effectuer, pour cela il y à différente façon d’y parvenir. La manière la plus évidente est l’introspection, cela consiste à faire le bilan de sa vie, de son vécu, de sa situation et essayé d’en faire une synthèse compréhensible pour mieux parvenir à se comprendre et à cerner ses problèmes. On peut également se visualisé comme étant  extérieur à soi pour avoir un avis sur un sujet, un comportement personnel qui serait d’avantage objectif. Marxus (1977) parle du « schéma de soi » qui signifie penser en rapport à soi. C’est donc qu’au-delà de l’apprentissage de son soi intérieur, nos actes et nos pensées directes sont liées à nous même. Nos actions présentes seraient donc influencées par nos actions passées. James (1890) isole alors 3 principaux comportement lier à l’Homme qui sont l’aspect matérialiste et autocentré, l’aspect du souci de l’image que l’on renvoi et l’importance des croyances, et des convictions personnelles. Cette remarque n’étant pas en rapport direct avec les faits précédents mais démontre néanmoins que nos actions et nos pensées sont directement liée à notre « moi » intérieur. De même nos motivations sont régies par nos désirs. Les émotions et la cognition sont donc indissociables car la cognition permet la compréhension de nos émotions et donc de nos actes.

Pour adopter le point de vu inverse, notre conscience serait donc notre identité, un ensemble de données qui nous est propre. Le sens de nos pensées, de nos constructions mentales serait indépendant donc de notre volonté consciente répondant à des stimuli internes et externes. On peut alors penser que le monde est un agglomérat de constructions individuelles.

        Cette unicité propre à chacun peut tout de même avoir ses limites car notre subjectivité est néanmoins biaisée par l’influence de notre environnement et plus particulièrement nos échanges sociaux. Pouvons-nous donc penser qu’autrui fait partie intégrante de notre « moi » intérieur ?

        Sans que nous en soyons conscients, autrui agit sur chacun d’entre nous dès la naissance. En effet, par le principe de socialisation nous inculquons des normes et des valeurs dès la petite enfance jusqu’à la fin de notre vie. La socialisation fonctionne par des interactions sociales qui nous imposent une conduite adapté pour vivre en société. Emile Durkheim parle d’inculcation et de soumission des individus aux impératifs sociaux. Chacun évolue donc à l’image de ses semblables et des personnes qui les entourent, principalement durant l’enfance. Néanmoins Emile Durkheim souligne qu’il est naïf de croire que l’on peut élever ses enfants comme bon nous semble car des institutions obligatoires comme l’école nous poussent à se conformer. Ce processus va permettre à chacun de développer son intelligence réflective et à construire sa subjectivité, le « je » ainsi que son image, le « moi ». Autrui joue donc un rôle qui prédomine dans la construction de soi, et notre soi se construit donc grâce à autrui. On peut imager l’influence d’autrui avec plusieurs exemples. Premièrement David Rosenhan (1973) démontre qu’une maladie mental est invariablement la même dans chaque société alors que la définition de la folie varie d’une société à l’autre, d’une personne à l’autre. Cette idée démontre alors que la folie est une notion subjective inculqué et influencé par autrui. De la même manière Stella Vosniadou et William Brewer ont testé des enfants de différents âges sur la forme de notre planète et il en est ressorti que les enfants les plus jeunes se trompaient d’avantage que ceux qui étaient plus âgés. D’autres parts suivant où ont été fait les tests, les résultats étaient plus ou moins bons. En rapport avec notre sujet cela démontre que suivant l’influence de notre entourage, de notre société nous inculquons différentes informations avec différentes priorités de savoirs. L’expérience est d’autant plus intéressante car on ne peut savoir que la Terre est ronde que si on nous l’inculque car cela fait partie de l’acquis.

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