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Psychologie, chapitre 1

Cours : Psychologie, chapitre 1. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  19 Décembre 2017  •  Cours  •  7 512 Mots (31 Pages)  •  927 Vues

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Psychologie 2015-2016

  1. Introduction à la psychologie

  1. La notion de psychologie

Du grec psyche « esprit » et logos « étude » : l’étude de l’esprit (ou de l'âme). Conception de l’homme.

  1.  Fondements historiques
  1.  Le long passé de la psychologie

"La psychologie a un long passé mais une courte histoire".

Émergence du terme psychologie date du 16e siècle quand Platon et les Pères de l’Église font une séparation du corps et de l’âme. Cependant une question humaine, une réflexion sur l'esprit et l'âme existait depuis des millénaires.

  • PLATON  (5-4e siècle ACN) : le dualisme ( !!! connaître le siècle des auteurs!!!)

  • Dualisme de l’âme et du corps = monde des idées, de formes idéal

C’est à dire, l’idée qu’il y’a une séparation de l’âme immatérielle (la pensée qui se trouve dans le monde idéal) et le corps matériel qui est dans le monde réel. ---> L’âme pilote le corps.

  • L’idéalisme : idée de séparation de l'âme et du  corps

 le réel existe en dehors de l’esprit et il y’a prééminence du monde des idées (de l'âme) sur la réalité.

Cette idée dualiste de la séparation de l’âme et du corps a été reprise par les Pères de l’Eglise.

 ---> l’Eglise se réfère donc à Platon !

  • ARISTOTE  (4e siècle ACN) : la métaphysique
  • Métaphysique : approche réaliste représentée par Aristote.

En opposition avec Platon, l’âme n’est pas le pilote du corps. L’âme est dans les choses de ce monde.

"L'âme est au corps comme la forme est à la matière, distincte et inséparable" c-à-d que la forme est autre chose que la matière, mais elle doit passer par la matière

Il n’y a pas une séparation de l’âme et des idées, l’âme est dans les choses elles-mêmes, elle est incorporée, non séparée du corps.

Aristote forme le socle de la connaissance des facultés des sciences et médecines avec sa METAPHYSIQUE => la physica

  • Le réalisme : l’essence n’est pas dans un monde idéal séparé, mais dans les choses de ce monde : « Comment les idées, qui sont la substance des choses, seraient-elles séparées des choses ? »

"L’âme est au corps comme la forme est à la matière" : distincte et inséparable. Il y’a une distinction entre les deux cependant, ces 2 concepts sont inséparables. L’âme est peut-être quelque chose de distincte mais elle doit passer par le corps.

Δ EXAMEN Δ  Il y’a un paradoxe, l’Eglise a des écrits, elle s'étend. Elle est dualiste, elle se réfère à Platon. Mais il y a l'influence d'Aristote, qui a une vision plus réaliste et qui forme le socle de la science. Elle existe donc à coté d’une vision réaliste. Pourtant, les facultés de médecines se font dans un contexte religieux. Opposition Eglise qui se réfère à Platon et le monde médical qui se réfère au réalisme d'Aristote.

  • GALIEN (IIe siècle ACN): Rassemble les travaux d’Hippocrate et d’Aristote

Il les étend considérablement dans ce qui va devenir, pour le 15 siècle, la source principale des connaissances médicales dans les sphères d’influence juive, chrétienne et musulmane.

Abus de l’Eglise envers la société au 16e siècle : injustices (on payait l’Eglise pour une absolution d’un crime = les indulgences, les doléances). Donc Grande révolte (braquage des églises, meurtres). Cette  réforme va amener à une contre-réforme : l’acquisition. Dans cette contre-réforme, l’ordre établi est contesté puisqu’il n’y a plus la confiance due aux abus trop importants.

Les corps cadavériques de la place publique, vont être utilisés à des fins médicales puisque l’Eglise interdisait les dissections (Vésale au 16e siècle dessine les corps ouverts).

 PROGRES REMARQUABLES SUR L'ANATOMIE => ATLAS ANATOMIQUE DE VESALE.

Prise de conscience que le corps est une machinerie : muscles, tendons, organes. Ce n’est pas l’âme qui fait bouger le corps mais c’est le corps lui-même qui, grâce à l’appareil locomoteur, se déplace. Pouvoir révolutionnaire, il n’y aura plus cette confiance aveugle aux écrits de l’Eglise.

La métaphysique d’Aristote forme ainsi le socle de la doctrine médicale depuis si longtemps qu’il semble construit pour durer. Or les progrès de l’anatomie tout au long du XVIe siècle ont apporté une connaissance importante sur le corps humain mais surtout ont apporté une nouvelle attitude critique à l’égard des sources anciennes.

Une nouvelle science de l’homme apparaît au nom d’anthropologia au début du XVIIème siècle. Bientôt cette anthropologia se divise en deux parties : anatomia (science du corps) et psychologia, (science de l’âme).

  1. XVIe : Premières utilisations et définition du mot psychologia

  •  MELANCHTON

1) Avec la psychologia Melanchton (protestant allemand, réformateur contestant les écrits officiels de l’Eglise) prend une position dualiste en contrepoint à Aristote et fonde un nouveau champ de la connaissance.

En 1540, le réformateur Melanchton commente le De anima d’Aristote (à propos de l’âme) et utilise la première fois dans son commentaire le mot : psychologie.

Au départ, on part du principe que l’âme donne vie au corps qui fait circuler le sang et le chauffe, cependant les dessins de Vésale ou encore les découvertes du Dr Harvée de Londres, montrent l’emboîtement musculaire qui fait bouger le corps. La fonction de l’âme va être attribué au corps : le corps a toute la machinerie pour faire ces fonctions. Le cerveau supplante le cœur comme siège de la vie affective et de la pensée.

Remise en question de la fonction de l’âme qui engendre une nouvelle pensée dualiste : un renouvellement au sein des écrits médicaux. (= renouvellement de Platon)

Dualisme : A la position d’Aristote, tout être vivant possède, à des degrés divers, une âme qui organise le corps. Il oppose une anthropologie dualiste qui divise l’homme en corps et âme. L’ordre de la métaphysique d’Aristote, pour laquelle le corps existe par l’âme (organisatrice), est rompu.

---> L’homme est conçu, non plus comme un composé de matière et de forme, mais comme un corps étendu dans l’espace et une âme pensante. L’âme est définie par son attribut le plus important : la pensé. (vision dualiste).

Mélanchon appelle l'anthropologie (dualiste) = Anatomie & Psychologie.

C'est en résonnance avec les doctrines réformistes du 16éme siècle pcq Melanchton a un mouvement de protestation sur la façon dont l'Eglise fonctionne. Il dit qu'il faut retourner aux écrits sources de l'Eglise.

Il faut savoir que : Melanchton est un médecin, qui étudie Aristote, qui vit au 16e siècle (donc étude du corps + découverte de la circulation sanguine). Il va donc corriger Aristote sur ce qu'il disait avant et se questionne donc sur "qu'est ce que l'âme?"

  • SNELLIUS (fin XVIe siècle, : définition du dualisme

2) Snellius annonce Descartes

Dualisme : « l’âme raisonnable de l’homme est la pensée qui, conjuguée au corps, parachève l’homme. »

A propos de l’âme : « la faculté de l’âme rationnelle est la pensée ou volonté. La pensée est la faculté de l’âme de discourir et de penser à propos des choses qui sont et qui ne sont pas. »

Il parle de l’imagination, de l'abstraction : l’âme est ce qui est capable de penser sans voir les choses   penser aux choses qui sont et qui ne sont pas.

A propos du corps : « les choses physiques plus proches des corps naturels qui se meuvent naturellement, possèdent une étendue et à cause de cela occupent un lieu. »

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