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Emile Zola

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enir sa femme : Alexandrine Meley. Décidé à vivre de sa plume, il quitte la librairie Hachette en 1866. En 1867, son premier succès vint avec Thérèse Raquin, qui annonce, sans en faire partie, le cycle des Rougon-Macquart, tant par les sujets abordés (l’hérédité, la folie) que par les critiques qu’il suscite : la presse traite en effet l’auteur de « pornographe », d’« égoutier » ou encore de partisan de la « littérature putride ».

Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas parce que, fils de veuve et myope, il n’est pas mobilisable, il devient journaliste parlementaire. C’est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l’éditeur Georges Charpentier, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu’il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Lorsqu’il décide d’entreprendre sa vaste fresque romanesque, par souci de méthode, il veut établir un plan général, avant même d’écrire la première ligne. Il tient aussi à préciser la différence de son entreprise avec celle d’un prédécesseur écrasant, Balzac et sa Comédie humaine.

Le succès de L’Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Macquart, lui confère à la fois la notoriété et l’aisance. Sa maison de Médan devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant.

Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien l'Aurore, de l'article intitulé « J'Accuse.. ! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année.

Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’École militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles publiés par Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article J’accuse. Condamné à un an d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898. À son retour, en 1899, injurié, radié de l’ordre de la Légion d’honneur, abandonné par une grande partie de ses lecteurs, il serait mort asphyxié dans sa maison à cause, semble-t-il, d'une main criminelle qui en aurait bouché la cheminée. Cette mort serait accidentelle, mais étant donné le nombre d’ennemis qu’avait pu se faire Zola (notamment chez les anti-dreyfusards), la thèse de l’assassinat ou de la «malveillance ayant mal tourné» n’a jamais été totalement écartée. Après sa mort, une enquête de police est réalisée, mais n’aboutit à aucune conclusion probante.

Zola et le Naturalisme :

Le naturalisme est principalement issu du réalisme tel que le voyait Flaubert: le romancier était selon lui un observateur méthodique qui décrit le réel sans l’idéaliser ou en donner une image épurée Zola, marqué par le scientisme ( pensée qui consiste à affirmer que la science nous fait connaître la totalité des choses et que cette connaissance suffit à satisfaire toutes les aspirations humaines) de son époque, va dépasser ces notions d’objectivité, de science ou de documentation: il admire des scientifiques comme Darwin, Claude Bernard et le philosophe Taine et va s’inspirer de leurs écrits. Dans « Le Roman expérimental » , texte théorique sur sa méthode, Zola écrit:
La Science entre donc dans notre

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