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Exposè

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ont les pouvoirs publics qui décident la dévaluation : c’est une décision officielle. Après une dévaluation, il faut davantage de monnaie nationale pour obtenir une unité monétaire étrangère.

B – Dépréciation

C’est la diminution de valeur d’une monnaie par rapport à une autre mais ce n’est pas un acte officiel : c’est fonction de l’offre et de la demande. N’existe que dans le système de change flottant. Une dépréciation peut être très longue alors que la dévaluation est brutale et officielle.

C – Les effets espérés d’une dévaluation

Rééquilibrer la balance commerciale ou en améliorer le solde :

* les produits coûtent moins cher à l’exportation (effet prix) => hausse des exportations en volume (effet quantité)

* les produits coûtent plus cher à l’importation (effet prix) => baisse des importation en volume (effet quantité)

Les effets positifs de la dévaluation ne jouent pas tout de suite : le solde se dégrade parce que les effets quantités demandent un certain temps pour se manifester alors que les effets prix sont immédiats. Dans un premier temps, la valeur des importations continue d’augmenter et les acheteurs étrangers ne réagissent pas immédiatement face à la baisse des prix dûe à la dévaluation. Conséquence : le solde de la balance commerciale est provisoirement dégradé.

D – Conditions pour qu’une dévaluation produise ses effets

Exportations : elles doivent augmenter.

* il faut produire et il faut que l’offre nationale soit suffisante

* il faut que les produits soient de bonne qualité

* la demande étrangère doit être forte

* clients sensibles à la baisse des prix

Importations : elles doivent diminuer.

* mais attention aux habitudes des consommateurs

* importations incompressibles (pays contraints)

* offre nationale suffisante

III – Le SMI actuel

A – La nécessité du flottement

La quote-part est la contribution de chaque pays membre au financement du FMI déterminée en fonction de son poids dans le commerce international qui lui ouvre des possibilités de crédit appelées droits de tirages. 25% de cette contribution est versée en devises (l’or est abandonné depuis 1976) et 75% dans sa monnaie nationale.

Les droits de tirages spéciaux (DTS) sont à l’origine (1969) des droits de crédits automatiques accordés par le FMI aux pays membres en fonction de leurs quotas respectifs, remboursables seulement à raison de 30%. En 1974, le DTS devient l’unité de compte officielle du FMI.

B – Evolution des institutions

Le Fond Monétaire International (FMI) a été créé lors des accords de Bretton Woods. C’est une caisse de solidarité où chaque pays verse une quote-part qui correspond à sa participation aux échanges internationaux. La somme des quote-parts forme le FMI qui aide les pays en difficultés à condition qu’ils respectent les PAS (Plan d’Ajustement Structurel : plans de rigueur). Le FMI doit aussi maintenir des régimes de change ordonnés pour une expansion harmonieuse du commerce international.

C – Le triangle de Mundell

Le triangle de Mundell a été défini dans les années 1960 et a été repris en 1987 par le Système Monétaire Européen (SME). C’est le triangle d’incompatibilité : il est impossible de concilier les 3 sommets du triangle en même temps.

La politique monétaire autonome est la capacité qu’a un pays à mener une politique monétaire en fonction d’objectifs internes (une politique de relance est un objectif interne).

Avec une politique monétaire non-autonome, la politique monétaire n’est plus autonome lorsque son objectif interne (relance) est dépendant de son objectif externe (défense de la monnaie). Elle est fonction de la politique de change. Par exemple, avec une politique de relance :

* baisse des taux d’intérêt => hausse de la consommation + hausse de l’investissement => relance

* baisse des taux d’intérêt => fuite des capitaux flottants vers des places financières + rémunération => faible demande pour la monnaie => baisse du cours de la monnaie selon la loi de l’offre et de la demande.

Conclusion

Les objectifs internes d’une politique monétaire ne peuvent être atteints qu’au prix d’une appréciation ou d’une dépréciation de la monnaie : les 3 sommets du triangle sont incompatibles.

IV – Le Système Financier International (SFI)

A – Définition

La notion de Système Financier International (SFI) suppose l’existence d’opérations financières internationales entre agents économiques résidents et non-résidents.

B – Les transformations du SFI

L’orientation des flux :

* années 1960-1970 : flux Nord-Sud (théorie du retard de Rostow)

* 1974-1982 : recyclage des pétrodollars : l’argent de l’OPEP est investi dans les PED.

* crise de la dette : les PAS du FMI (Mexique en 1982-1983)

* axe Nord-Nord : déficit des USA

* années 1990 : les flux se dirigent vers les pays émergents

* aujourd’hui : crise ?

Le système de financement : on assiste aujourd’hui à la désintermédiation des marchés financiers (les banques ne servent plus d’intermédiaires).

C – La globalisation financière

La globalisation financière est la mise en place d’un marché unifié de l’argent au niveau planétaire. Les causes sont regroupées sous la règle des 3 D :

* désintermédiation

* décloisonnement

* déréglementation

La désintermédiation est le recours direct des opérateurs internationaux aux marchés financiers (finance directe) sans passer par les intermédiaires financiers et bancaires (finance indirecte) pour effectuer leurs opérations de placement et d’emprunt.

Le décloisonnement des marchés est l’abolition des frontières entre les marchés séparés, l’ouverture à l’extérieur des marchés nationaux et aussi à l’intérieur de ceux-ci (le SFI est le méga-marché de l’argent). Le réseau est interconnecté et en fonctionnement continu.

La déréglementation facilite la circulation internationale du capital.

D – Les risques de la globalisation financière

Les objectifs au départ étaient :

* une meilleure redistribution des capitaux entre les pays pour qu’il y ait croissance de l’économie mondiale.

* relier ceux qui ont un besoin de capital à ceux qui ont des excédents.

La globalisation s’est accompagnée de :

* l’instabilité des marchés de change

* la montée de la spéculation (rentabilité)

* la suprématie des forces du marché financier sur l’économie

Les conséquences :

* le gonflement des transactions sur les marchés financiers n’a plus de rapport direct avec le financement de la production et des échanges internationaux. Donc l’écart va croissant entre l’économie monétaire et l’économie réelle. Cet écart s’appelle la bulle spéculative.

V – L’endettement des PED

Les pays du Tiers Monde ne disposant pas de capitaux suffisants pour assurer les investissements nécessaires à leur développement, il leur faut faire appel à l’étranger.

A – Les différentes sources de financement

* Aides Publiques au Développement (APD)

* investissements de portefeuille

* crédits publics et privés

* IDE

* aides des organismes internationaux

* aides des Organisations Non-Gouvernementales (ONG)

B – Les termes utilisés

* le service de la dette est l’ensemble des sommes qu’un débiteur rembourse chaque année à ses créanciers.

* l’ encours de la dette est le montant des remboursements qui ne sont pas encore arrivés à échéance.

* le t aux d’intérêt réel = taux d’intérêt nominal – inflation

* indice

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