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L'Iran

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ion de supervision des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Le président de la République, Mahmoud Ahmadinejad, exerce certaines fonctions de chef d’Etat (signature des traités, accréditation des ambassadeurs, etc.) et assume celles de chef de gouvernement ; il est responsable devant le Guide et devant le Parlement. Il a été élu le 24 juin 2005, alors que le premier tour de l’élection avait été contesté par le gouvernement et par plusieurs candidats, et que le Conseil des Gardiens avait préalablement disqualifié les candidatures de nombreuses personnalités, en particulier réformatrices.

L'élection présidentielle iranienne de 2009 est marquée par la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, ce qui donne lieu à des manifestations de masse d'opposition, probablement les plus importantes depuis la Révolution de 1979. Ces manifestations pacifiques sont réprimées avec violence par le pouvoir islamique : même si leur nombre exact est encore inconnu à ce jour, des centaines de manifestants auraient été tués[34] à l'instar de Neda Agha-Soltan par les milices pro-gouvernementales Bassiji ou les policiers antiémeutes faisant aussi de nombreux blessés, et plus de deux mille arrestations auraient été opérées selon Amnesty International.

Situation des droits de l’homme:

Les violations sérieuses des droits de l’homme commises en Iran, contraires au Pacte international des droits civils et politiques auquel l’Iran est partie, suscitent une forte préoccupation.

Comme chaque année, la France a apporté, avec ses partenaires européens, son co-parrainage à la résolution sur la situation des droits de l’homme en Iran adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 21 décembre 2008.

Le dialogue Union européenne / Iran sur les droits de l’homme ayant été suspendu à l’initiative de Téhéran, et compte tenu des difficultés pour les présidences successives de l’Union européenne à effectuer des démarches locales, c’est par des déclarations publiques que l’Union européenne exprime l’inquiétude suscitée par la dégradation de la situation des droits de l’homme en Iran, marquée parla multiplication des condamnations à la peine de mort, y compris à l’encontre de mineurs, le cas échéant exécutée par des moyens inacceptables (pendaison en public, lapidation, etc.), la condamnation à des traitements inhumains et dégradants (flagellation, etc.), les restrictions croissantes posées à l’exercice de la liberté d’information et d’expression, le harcèlement et la répression des défenseurs des droits de l’homme, l’intensification de la répression des militantes pour les droits des femmeset la situation des minorités, notamment ethniques et religieuses.

L’Iran et l’Union européenne:

Trois cadres de dialogue Union européenne / Iran existent.

Le « dialogue global » (comprehensive dialogue) a été lancé en juillet 1998 à la suite de l’engagement du gouvernement Khatami de ne pas appliquer la fatwa contre Salman Rushdie. Il prolonge le « dialogue critique », mené de décembre 1992 à avril 1997 et suspendu à la suite de l’affaire du Mykonos (assassinat de quatre opposants kurdes dans un restaurant berlinois). Le dialogue global consiste, en principe, en des rencontres semestrielles sur des sujets d’intérêt mutuel (d’ordre politique, économique, culturel, scientifique, lutte contre la drogue, etc.) et dans les quatre domaines de préoccupation européens (armes de destruction massive, droits de l’homme, terrorisme, politique iranienne à l’égard du Proche-Orient).

La négociation d’un accord de commerce et de coopération et d’un accord sur le dialogue politique et la lutte contre le terrorisme a été lancée en décembre 2002, pour renforcer le dialogue global. Le dialogue sur les droits de l’homme a également été lancé en décembre 2002. Ces cadres de dialogue n’ont pas été utilisés dans la période récente.

L’Iran n’a pas donné suite aux relances de l’Union européenne en vue d’une poursuite du dialogue global (dernière session en avril 2003), alors que les deux parties étaient convenues d’organiser deux sessions annuelles.

En réaction au co-parrainage par tous les Etats membres de l’Union européenne d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, adoptée le 21 novembre 2006, l’Iran a refusé de participer, comme il s’y était pourtant engagé, à une nouvelle session du dialogue Union européenne / Iran sur les droits de l’homme, interrompu depuis juin 2004.

Gelée de juillet 2003 à décembre 2004 dans le contexte des préoccupations liées au nucléaire (série de résolutions de l’AIEA), puis reprise à la suite de l’accord de Paris de novembre 2004 (suspension par l’Iran de toutes ses activités nucléaires sensibles), la négociation de l’accord de commerce et de l’accord politique a été de nouveau suspendue depuis la décision iranienne de reprendre la conversion de l’uranium le 1er août 2005.

Situation économique:

L'économie du pays :

L'économie de l'Iran reste largement dominée par le secteur public qui en contrôle près de 80%. Le secteur privé est donc relativement limité. L'économie est très dépendante des revenus pétroliers qui représentent près de 80% des exportations et 60% des recettes budgétaires. Dans ce contexte, une hausse ou une baisse du prix du pétrole peut grandement influer sur les recettes de l'Etat. Afin de diversifier son économie et devenir moins dépendant du secteur pétrolier, le gouvernement a décidé de privatiser et d'ouvrir à l'investissement étranger la plupart des secteurs de son économie. Mais les progrès dans ce domaine ont été lents. D'une part, il existe encore de véritables résistances politiques face à une véritable privatisation. D'autre part, l'environnement actuel (tensions internationales du fait du nucléaire, interventionnisme de l'Etat) fait que les investisseurs privés et étrangers sont peu incités à prendre des risques. Néanmoins, les réformes sont indispensables. Le secteur public n'a plus les ressources pour créer les emplois nécessaires pour réduire le taux de chômage estimé à près de 15% de la population active (30% chez les jeunes). L'autre problème majeur du pays reste l'inflation qui augmente les prix des biens de consommation, ce qui a pour effet de créer des problèmes sociaux et fait craindre des soulevements populaires.

L'Iran étant isolé sur la scène internationale du fait de l'embargo des Etats-Unis, le pays n'a pas été directement touché par la crise financière de 2008-2009. Il a toutefois subi la baisse du prix du pétrole qui a entraîné une contraction des recettes du pays. En 2009, la République Islamique d'Iran a également été touchée par la plus grave crise politique depuis l'avènement de la Révolution en 1979 du fait de la contestation générale liée à la réélection du président Ahmadinejad, ce qui a entraîné des vagues de manifestations suivies d'une importante répression. Tout cela a considérablement nuit à l'attractivité du pays en terme d'investissements étrangers.

Principaux secteurs d'activité:

Le secteur agricole contribue à environ 10% du PIB mais emploie un tiers de la population active. Seulement 10% des terres sont arables et des méthodes primitives d'exploitation sont employées. Les principales récoltes sont les pistaches (le plus grand producteur mondial), le blé, le riz, les oranges, le thé et le coton. La culture illicite du pavot somnifère est assez commune. L'Iran est riche en ressources minérales, principalement : le pétrole (4ème plus grand producteur mondial) et le gaz (2ème place mondiale en matière de réserves), le cuivre, le plomb, le zinc, etc.

La production pétrolière représente 10% du PIB. Le secteur des industries et mines contribue à près de 26% du PIB. L'industrie des textiles est le deuxième secteur le plus important après le pétrole. Le raffinage du sucre, la préparation industrielle des aliments, les produits pétrochimiques, le ciment et la construction sont les autres principales industries. Les travaux manuels traditionnels tels que le tissage de tapis et la fabrication des céramiques, la soie et les bijoux sont aussi importants pour l'économie. Le secteur tertiaire contribue à la moitié du PIB.

Commerce extérieur:

L'Iran est membre de l'OPEP, l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. La part du commerce extérieur (exportations + importations) dans le PIB du pays est d'environ 50%, le pétrole représentant 80% des revenus d'exportation. Les trois principaux clients de l'Iran sont le Japon, la Chine et l'Union européenne. En plus du pétrole, l'Iran exporte principalement des pistaches, des tapis, des produits pétrochimiques, des produits chimiques organiques, de l'aluminium, des matérieux plastiques. Ses trois principaux fournisseurs sont les Emirats Arabes Unis (qui jouent le rôle

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