DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

La Crise Économique Mondiale

Dissertation : La Crise Économique Mondiale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 13

e cas en Grande Bretagne, lorsque Nothern Rock a dû être nationalisée. Puis, en février 2008, on a eu un regain de la crise jusqu’à prendre une proportion déplorable. En effet, cette crise va se transformer en Krach boursier. Un manque de confiance entre les banques, la valeur boursière qui chute en quelques semaines : la banque américaine Lehman Brothers a perdu 45% de sa valeur en une journée. Pour contrer tout cela, un plan de sauvetage du système bancaire est alors mis au point. Les Banques centrales injectent de nouvelles liquidités afin que ces banques puissent emprunter, les banques centrales récupèrent quelques titres dépréciés (subprimes) afin d’aider certaines banques. Et enfin, le gouvernement américain tente de sauver certains établissements pour éviter un effondrement de tout le système bancaire.

En définitive, la crise immobilière américaine s’est transformée en crise financière et bancaire. Ceci étant les rouages de la crise économique mondiale qui provoqueront des risques de récession aux Etats-Unis, en Europe et partout ailleurs. Ainsi, l’on verra dans cette synthèse comment la crise économique a changé les différents Etats que ce soit en Europe, en Asie, en Afrique (dont les pays

maghrébins). On verra que la crise permet un basculement du monde au profit des pays émergents.

En ce qui concerne l’Asie, la Chine qui a connu dix années de développement, semble résister à la crise grâce à son économie débordante mais celle-ci risque d’être vieille avant d’être riche. L’Afrique quant à elle, réussit à sortir de la crise cependant ses matières premières et ses terres agricoles sont très convoitées et font l’objet de certaines menaces. Le monde arabe de son côté, devra faire des prouesses concernant son développement économique et son chômage même si l’achèvement partiel de régimes autoritaires a fait son entrée. Les pays riches ne laissent pas la superpuissance

américaine dominer suite à la crise puisque les déséquilibres accumulés outre-Atlantique sont devenus colossaux. Avec des déséquilibres différents de ceux des Etats-Unis, l’Europe a pour sa part une incapacité à gérer de façon solidaire ses affaires internes.

L’Amérique, longtemps perçu comme un modèle fait profil bas depuis ces dernières années. La crise économique qui touche le monde entier, n’a pas épargnée la 1iere puissance mondiale qui essaye de sortir la tête de l’eau de ce fléau qui engendre : chômage, surendettement des ménages, déficits publics… Il semblerait que cette fois le pays aurait atteint ces limites.

Depuis la chute d’une grande banque d’affaire « Lehman Brothers » dont tout espoir y était misé, le chômage a accru et les endettements ce sont multipliés ; du fait que contrairement à la plupart des pays européen, il n’existe aucune protection contre le licenciement ce qui a donc provoqué l’endettement des chômeurs qui ne pouvaient plus payés leurs crédits et donc une baisse du marché immobilier.

Sans attentes les autorités américaines on agit comme ils ont toujours su le faire avec le déficit budgétaire. Cependant, cette fois-ci les conséquences étaient trop importantes pour s’en tenir uniquement à une mesure de restriction financière.

Le déficit budgétaire n’a cessé d’augmenter rendant plus difficiles au pays de recouvrir ses dépenses.(En 2010 le produit intérieur brut à dépasser les 10% de par le déficit budgétaire qui a atteint les 1 100 milliards d’euros).

C’est alors que la FED (la banque Centrale des Etats-Unis) décida de revoir à la baisse ces taux d’intérêt à zéro laissant place à une « détente quantitative ».

Cette action ce détermina vigoureuse mais encore peu suffisante car en 2010 la croissance américaine augmenta de 2.9% contre 1.7% en Europe, laissant toujours un écart de parité de chômage, qui se situe actuellement à plus de 9%, un chiffre encore important pour un pays fragilisé par le manque de protection sociale.

Durant ces cinq derniers mois la dette publique a un plafond de 14 300 milliards de dollars autorisé par le congrès ce qui enchante les républicains majoritaires à la chambres des représentants qui souhaitent des coupes budgétaires.

On pourrait bien penser que ce retournement de situation marquerait la fin d’une époque pendant laquelle les américains pouvaient se payer à crédit une hausse de consommation tout en produisant moins sur leurs propres terres les richesses qu’ils consomment…

Bien entendu cette crise qui touche non seulement la 1iere puissance mondiale mais aussi l’Europe, l’Afrique et l’Asie, un pays en pleine expansion est touché lui aussi par la crise quant à la volonté de sa croissance sur les services et consommation internes.

Napoléon a dit « quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ». La Chine, à la plus grande population du monde avec 1,3 milliard d’habitant. Les européens l’appellent aussi « le dragon rouge». La chine attire de plus en plus l’attention du monde avec sa force de développement économique.

En 2009, la Chine prend le titre du premier exportateur à l’Allemagne et passe deuxième en termes de PIB, mais son dévouement à la demande globale n’égale pas celle de son territoire qui est largement inférieur car la Chine consomme moins que ce qu’elle ne produit.

A l’heure où, les européens et les américains se serre la ceinture, tous les regards sont tournés vers les consommateurs chinois qui représentent aujourd’hui 1.3 milliards de la population.

Ce pays colossal à malgré tout quelques points faibles de par sa main d’œuvre vieillissante que sont surplus de production. Le pays mise alors tous ces espoirs de devenir un jour la 1iere puissance économique en faisant de la consommation des ménages leur premier moteur de la croissance.

Ce plan de relance mis en place en 2008 a permis au pays de préserver sa croissance à 9% en 2009 contrairement au pays occidentaux qui se voyaient couler dans la dérive de la crise.

La chine, pays émergent c’est démarqué des pays développés grâce à une croissance débridée du crédit qui a permis d’accroître les surcapacités industrielles et gonfler le secteur immobilier.

On pourrait alors se demander dans quoi la crise touche t’elle la Chine ? Tout simplement dans les investissements des collectivités locales qui rappelons-le sont estimées entre 22% et 34% du PIB. Malgré cela, l’économie du pays reste difficile à manœuvrer, la politique monétaire se montre intransigeante pour baisser l’inflation. En 2010 celle-ci fut en augmentation constante et amena la hausse des prix à 5% traduit par les hausses des salaires programmées.Le risque serait alors dans un problème de répartition qui verrait les entreprises à défendre leurs profits en augmentant les prix.

L’Europe est menacée de déclassement. L'Europe est-elle capable de retrouver un leadership dans le monde et une cohérence économique sur le plan continental ? C'est une question qui n'a pas été résolue, et l'Europe va en payer le prix. La crise a simplement fait apparaître ce problème plus vite que prévu. Il est évident qu'en l'absence de gouvernement économique consensuel et réactif, on peut craindre un déclassement de l'Europe. Si le chacun pour soi continue de régner, certains pays vont être confrontés à des difficultés considérables. Dans un espace aussi intégré que la zone euro, l'ensemble des Etats européens en pâtira.

La Grèce, et la zone euro, peuvent-elles éviter l’implosion ? Les dirigeants de la zone euro ont approuvé le 21 juillet 2011, un nouveau plan d'aide à Athènes de 109 milliards d'euros, assorti d'une participation des banques et assureurs européens sous la forme d'un échange de dette. Malgré cela, l'agence Mood'ys a une nouvelle fois dégradé la dette grecque, le 25 juillet, plaçant la note du pays à un cran seulement du défaut de paiement. Depuis, les politiques tergiversent, tandis que les marchés, eux, entraînent l'Europe et ses banques dans un cercle vicieux. Car, au-delà du cas grec, épicentre de la crise ces dernières semaines, les problèmes de la construction européenne relèvent d'un défaut de fabrique : avoir réalisé une union monétaire sans union budgétaire et fiscale. L'Europe vit en réalité une crise de gouvernance.

A mesure que la note de la Grèce se dégrade, les taux d'intérêt demandés à l'Etat augmentent. Ils sont aujourd'hui autour de 15 % pour des emprunts à trois ans, ce qui est extrêmement élevé. Ces taux d'intérêt rendent la charge de la dette plus lourde, et précipite in fine le risque de faillite. La seule solution pour la Grèce est alors de recourir à des prêts d'autres Etats ou du FMI. La situation est loin d'être aussi dramatique pour l'Espagne ou le Portugal, mais les taux d'intérêt qu'ils doivent payer sur leur dette publique augmentent également.

Au Portugal, c’est

...

Télécharger au format  txt (15.9 Kb)   pdf (132.4 Kb)   docx (11.9 Kb)  
Voir 12 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com