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La Mondialisation

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lux (Singapour : les IDE représentent 73 % du PIB vs 0.7 % au Bangladesh, signe d’une économie très peu attractive…)

IDE entrants = signe de l’attractivité d’un Etat, de son intégration dans la mondialisation

IDE sortants = territoires émettant le capital et donc commandant la mondialisation

( Flux immatériels ou invisibles : information et communication grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ( les plus difficiles à saisir MAIS sans doute les plus importants dans la création d’une culture mondiale (musique, cinéma, télévision, internet, …) et dans la création d’une puissance (cf. USA)

( Flux migratoires des PED vers les PID (61 millions de migrants en 2009) ou entre PED (60 millions de migrants en 2009) + flux de touristes non négligeables notamment au sein des pays du Nord.

B. Les acteurs de la mondialisation

1. Les firmes transnationales (FTN) ( voir documents 1 et 2 page 30

Ou FMN (firmes multinationales)

FTN = Entreprises implantées dans différents pays pour profiter des avantages relatifs de chacun (ex : prix de la main d’œuvre, présence d’une matière 1ère, …) et contourner les barrières douanières

+ entreprises dont le chiffre d’affaire dépasse les 500 millions de $.

Croissance des FTN liée au faible coût des transports et des NTIC( permet de s’organiser à l’échelle de la planète.

Poids considérable (75 millions de salariés, 1/3 du commerce mondial, et leurs IDE représentent 20% du PIB mondial). Influence des FTN sur leur gouvernement respectif (cf Elf-Total en France).

Mais ces FTN ne sont pas sans nationalité : elles dépendent de la législation de leur Etat d’origine, dans lequel elles ont leur centre décisionnel, et souvent l’essentiel de leur activité et de leurs effectifs. Elles bénéficient de l’appui (financier, commercial…) de leurs gouvernements respectifs (ex : Boeing utilise les réseaux d’espionnage électroniques américains [NSA → surveillance des communications téléphoniques et internet] pour espionner Airbus et emporter certains marchés ; exemple des voyages présidentiels en compagnie de chefs d’entreprise).

2. Les Etats

Rôle plus marginal mais ils restent des acteurs importants de la mondialisation.

- ce sont eux qui constituent les grands organismes internationaux (FMI, OMC, …), et à ce titre, ils sont à l’origine des politiques libérales qui tendent à les marginaliser !

- ils continuent d’assurer la défense de leurs intérêts économiques

- ils développent des liens privilégiés avec leurs entreprises

- ils cherchent à capter les flux de la mondialisation

MAIS tous les Etats ne sont pas égaux, la mondialisation est orchestrée par les Etats du Nord qui s’opposent parfois entre eux (cf. OMC), les Etats du Sud la subissent.

3. Les organisations internationales

● Les agences de l’ONU souvent soucieuses du développement du Sud mais ne qui sont pas des acteurs économiques directs (FAO, OIT, OMS…) = peu de pouvoir réel

● Les organisations à vocation économique et financière indépendantes de l’ONU :

- FMI (Fond Monétaire International, siège à Washington et présidé par D. Strauss Kahn), Banque Mondiale (siège à Washington et dirigé de par ses statuts par un Américain): fournissent des prêts aux pays du Sud entre autres moyennant l’application de politiques libérales (notamment sur la liberté de circulation des marchandises, des services et des capitaux)

- OMC (Organisation Mondiale du Commerce, siège à Genève) : organise le commerce mondial notamment en négociant l’abaissement des droits de douane et en tranchant les différends commerciaux entre Etats (tribunal)

(Ces trois dernières organisations agissent dans une perspective libérale).

MAIS noter que ces organisations sont sous le contrôle presque total des pays du Nord.

4. les diasporas

Population émigrée conservant un lien avec leur pays d’origine (ex : 50 millions de Chinois en dehors de la Chine) ( mélange des cultures + flux financiers vers le pays d’origine (337 milliards de $ c’est le montant des versements des migrants en direction des pays d’origine, soit trois fois le montant de l’aide au développement)

5. les ONG (organisations non gouvernementales)

Organisations gérées par des bénévoles (en général) ayant vocation à aller partout dans le monde où les Etats ne peuvent ou ne veulent intervenir

( certaines ONG deviennent de véritables puissances dans certaines zones délaissées et elles ont aussi un pouvoir sur les opinions publiques des pays donateurs

6. L’univers criminel

contrôlerait jusqu’à 20% du PIB mondial. Les mafias prélèvent un racket pour se financer et prospèrent dans des activités illégales : narcotrafic,

contrebande, prostitution, vente d’armes… Elles génèrent des flux d’informations et de fonds discrets, pour échapper à la justice et au fisc. De plus, les paradis fiscaux

prospèrent dans le cadre de la mondialisation du marché financier. Ils se concentrent

surtout dans les îles des Caraïbes et du Pacifique et voient transiter 50% des actifs

financiers circulants de la planète. Leur succès s’explique par certains avantages : secret bancaire, sociétés-écran garantissant l’anonymat, fiscalité très faible voire nulle. Ces paradis fiscaux accueillent l’évasion fiscale des pays développés, les capitaux des dictateurs des pays du Sud et l’argent sale des mafias et des narcotrafiquants. Certaines firmes multinationales y créent des sociétés off-shore, c’est-à-dire des filiales pour bénéficier d’avantages fiscaux… Les îles Caïman, dans les Caraïbes, comptent 35 000 sièges sociaux d’entreprise pour 35 000 habitants, constituent la 16ème place financière de la planète (avec plus de 600 milliards de dollars de dépôt)…

C. Bilan : qu’est-ce que la mondialisation ?

C’est un processus de mise en relation économique, sociale et culturelle de différents espaces à l’échelle du monde ; ce processus aboutit à la création d’une sorte de marché unique mondial dans lequel les marchandises, les capitaux et les idées circulent de plus en plus librement et rapidement.

Ce processus qui atteint depuis 30 ans une dimension particulière notamment à cause d’une véritable révolution technologique autour des NTIC (3ème Révolution industrielle) et de nouveaux modes de transports. Quels que soient les modes de transports, leurs performances se sont améliorées : ils vont plus vite (en moyenne, un cargo navigue à 17 noeuds contre 13 dans les années 1960), ils transportent plus (jusque là, le Boeing 747 transportait de 366 à 524 passagers ; désormais, l’Airbus A380 peut embarquer de 525 à 853 passagers). De plus, les conditions de transport se sont améliorées : on utilise désormais de plus en plus les conteneurs (6,20 m × 2,50 m × 2,50 m), ces boîtes métalliques empilées dans la cale ou sur le pont pour transporter toute sorte de marchandises. Les conteneurs permettent la mise en connexion de différents modes de transports (bateaux, rails, routes …). Par conséquent, le coût du transport s’est effondré puisqu’on transporte plus vite, en plus grande quantité et en payant moins de droits de douane : entre 1930 et aujourd’hui, le coût de transport d’une tonne de marchandise acheminée par bateau a été divisé par deux…

• Grâce à la téléphonie filaire ou mobile mais surtout grâce à Internet, des informations sont échangées instantanément, sur des distances parfois très longues. La mondialisation a en quelque sorte réduit des distances (non pas géographiquement mais en durée de parcours, quelque soit le mode de déplacement). On parle de « village global » !

Ce processus tend donc à s’universaliser mais il n’uniformise pas l’espace mondial ; au contraire il accentue les inégalités spatiales.

D. La traduction spatiale de la mondialisation : interdépendance et hiérarchisation

Il faut bien retenir que la mondialisation entraîne inter-relations et concurrence des différents espaces mondiaux ( conséquence : valorisation différenciée = chaque espace essaie de développer le facteur dans lequel il est le plus compétitif (main d’œuvre, législation, infrastructures, services offerts aux entreprises….), et ainsi se spécialise.

● Pays du Sud concentrent de + en + les activités à faibles valeur ajoutées = activités d’exécution, valorisant une main d’œuvre bon marché, des législations sociales (durée du travail par ex.) et environnementales laxistes (exemple lire le document 10 page 27)…

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