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Rp - Zoe

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apparent, sobre et hautaine pour certain elle n’est pas du genre à s’imposer ou à écraser les autres. Pour la remarquer il faut prendre le temps de la regarder elle n’est pas de celles qui se plaisent à attirer l’attention et passe souvent inaperçu ou donne une sensation de malaise par son inadaptation en toute circonstance. Elle ne cherche pas à s’adapter, ne sourit pas, n’a que faire d’attirer la sympathie d’autrui. En cela certains la trouve antipathique lui prêtant –en étant bien loin de la vérité- un sentiment de supériorité. Elle ne juge pas vraiment les autres, les observer lui suffit amplement, il lui faut peut de chose pour trouver quelqu’un intéressant, lui en faut néanmoins beaucoup plus pour cela perdure. Avec elle c’est plus à la seconde impression qu’il faut se fier mais elle ne s’en offusquera pas si vous lui préférait la première. L’ennuie et la solitude l’indiffèrent. Elle s’amuse de tout, souvent de vous sans méchanceté, d’aucunes formes, mais non pas sans un certain cynisme.

EXTÉRIEUR;

Jolie, laide, « bonne ». Des adjectifs qui, comme tous autres mots employés à la description, sont discrédités par la relativité issue des perceptions propre à chacun. Ils ne seraient donc d’aucune utilité pour dresser un portrait unique, celui auquel vraisemblablement, puisqu’elle ne change pas d’apparence, elle correspondrait. La parfaite représentation de ce qu’elle est. Peut-on seulement dire que la personne à qui appartient cette image, sa propre image en détient la réalité, celle correspondant ou se rapprochant au mieux de la mythique, insaisissable et indiscutable sainte objectivité. Surement pas, mais admettons qu’étant donné que cette image est sienne, la perception qu’elle en a prime sur celle que s’en font les autres. Admettons. C’est ainsi que là où certains diront que ses cheveux sont d’un seyant Auburn rougeâtre elle rétorquera qu’ils sont d’un terne et usé aux pointes brun foncé. Des dépréciations telles que celle-ci, digne de la plus banale des adolescentes, elle les enchaîne l’une après l’autre inlassablement avec d’avantage la volonté de nier que celle de se dénigrer. Adolescente qu’à 21 ans elle n’est pourtant plus supposée être d’après une obscure loi communément admise. Mais cela lui échappe. Ils la voient mince voir maigre elle se dit décharnée, plate et masculine. Il n’est en effet pas rare qu’on l’appel « jeune homme » lorsque les cheveux ébouriffé elle déambule dans un sweat sans doute aussi confortable et rassurant qu’il n’est trop large, vêtement parmi d’autre lui conférant ainsi de faux air de minet aux traits fins ainsi qu’à la peau lisse et pale. De celle que l’on caresse du bout des doigts, celle qui, sur le haut des joues rosit au froid.

Elle est d’une taille légèrement supérieur à la moyenne, ses cheveux son brun comme le son ses lèvres, comme le sont ses yeux la plupart du temps vitreux.

Elle aborde cet air détaché et nonchalant imposant une certaine distance qui est pour elle aussi sécurisante sans doute que ses sweats.

Rien ne pétille chez elle. Elle n’est qu’une ombre se jouant de cette banalité qui ne vous inspire rien.

la vostra vita

HISTOIRE;

Au fond d’une classe tantôt écoutant l’intervenant ne le lâchant pas des yeux tantôt le regard rivé par la fenêtre n’ayant rien à exhiber si ce n’est de vieilles branches que le vent, complice de son ennuie, semble rechigner à animer.

Ça fait longtemps qu’elle ne va plus à l’université, ses parents qui payent le loyer de son modeste mais confortable appartement situé loin du domicile familiale ne le savent pas. Ils ignorent la profondeur de la léthargie dans laquelle elle s’est enfoncée. Ils ne sont pas à blâmer, elle les connait bien, les considérant en tant que personne avant de les voir en tant que parents, de ce fait elle leur ment assez facilement, et plutôt efficacement. Elle reste immobile passant ses journée à trainer, dormir, voir bosser quelques heures pour avoir un peu d’argent à dépenser stupidement, pour le plaisir d’acheter, celui de posséder quelques choses qu’elle aurait gagné et mérité, issu de son travail, de ses propres efforts. De l’égo sous forme d’un vieille console vintage lui rappelant les heures passer cloitré dans la chambre de son meilleur ami de l’époque à parcourir avec ténacité les niveaux de Mario bros. D’une pierre deux coups.

« Les études ne lui ont jamais posées de problèmes, c’est une gamine intelligente pourtant. »

C’est sans doute ce que diraient les gens qui la connaissent –terme abusif- s’ils apprenaient sa fugue scolaire, les gens ont besoin de trouver des justifications à ceux qui s’éloignent de l’évidente voie à suivre. Ce à quoi ils ajouteraient sans doute « Mais bon, elle m’a toujours semblé étrange après tout » conclusion propre et nette les satisfaisant dans leur besoin de réponses, aussi médiocres soient-elles.

Ce n’est effectivement pas la difficulté qui lui a fait quitter les bancs de la fac, elle ne s’est juste pas levée un matin et n’y est pas retournée.

Deux parents ne s’aimant plus, s’ignorant lorsqu’ils ne se chamaillaient pas pour des broutilles mais restant liés par facilité, pour assurer la pérennité de l’instance familiale parce que c’est ce qu’ils avaient de mieux à faire. Ce qu’il faut faire.

Une sœur, deux frères dont un jumeau donc elle n’a jamais été proche, tout deux au milieu de la fratrie. Deux jumeaux, qui enfant, étaient si semblables d’apparence malgré le fait qu’ils soient hétérozygotes est déjà peu commun mais qu’en plus ils fassent preuve d’une telle indifférence l’un en vers l’autre constituait une véritable curiosité pour leur entourage. Lui, tout simplement parfait aux yeux de tous, aimé de chacun de façon totalement justifié, n’aurait, semble t-il, pas daigné faire de Zoé une des victimes de son incommensurable charme. Ne fallait-il pas qu’il y ait dans son univers quelqu’un a qui il n’évoquait rien de particulier, il était d’autant plus ironique qu’il s’agisse de sa jumelle. Lui, Arthur brillant en tout, d’un caractère captivant, d’une beauté douce et piquante, d’un esprit vif, d’une créativité fulgurante et d’une sensibilité tortueuse était indéniablement voué à un avenir hors du commun que se soit une réussite sociale prodigieuse, un destin tragique, plus surement les deux à la fois ou de façon successible. Non Zoé lui préférait de loin son autre frère, celui qui serait plus tard du genre marié, deux enfants (un garçon, une fille), un crédit pour le pavillon en banlieue, un crédit pour la voiture, etc. Quant à sa sœur, elle la fuyait comme la peste comme si elle avait quelque chose de contagieux qu’elle pouvait lui refiler.

Charmant

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