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Le Règne De L'Urbain Et La Mort De La Ville

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ue de la ville) et la civitas (communautés des citoyens) • Le terme « urbanisme » né d'une étude sur l'impact spatial de la révolution industrielle et ses bouleversements affectés à la ville. Cette discipline devient une science de la conception des villes et très vite deux courants s'affrontent: le courant culturaliste et celui progressiste. L'un visant des objectifs humanistes et représenté par Ebenezer Howard avec le système des cités jardins (complémentarité villecampagne), l'autre prônant le progrès et et la productivité sous la conduite de Le Corbusier et du mouvement des CIAM. L'objectif principal n'étant pas de changer la société mais de chercher « à régulariser et à organiser avec le plus d'efficacité la croissance et le mouvement des flux démographiques ainsi que la mutation de l'échelle des constructions et des équipements induits par la révolution industrielle ». • Une démarche que l'on peut également appelée « aménagement régularisateur » qui apparaît avec les « grands travaux » d'Haussmann. • • Le terme « technique » laissé comme spectateur des mutations subies par la ville, les rôles d'acteurs étant confiés aux facteurs économiques et politiques (principalement articulés autour de la lutte des

classes, du capitalisme...) ainsi qu'aux facteurs démographiques. Or c'est cette technique qui se voit être

« simultanément et directement impliquée à la fois dans la morphogenèse de l'espace urbain et dans la genèse des mentalités et comportements urbains ». Dans le domaine de la construction, les nouveaux matériaux « changent le statut des édifices », la mise en place d'équipements mécaniques et électriques permettent une densification du tissu urbain. Dans un second temps, les transports deviennent « le moteur de l'histoire spatiale des villes ». Le chemin de fer, l'automobile, le tramway,de nouveaux réseaux engendrent un nouveau paysage: de la densification vers l'expansion.

Ce vocabulaire qui a traversé les temps nous a conduit à une certaine urbanité des métropoles ainsi qu'à la planification de certains modèles régularisateurs. Des modèles tels que celui d'Haussmann sur Paris et d'autres villes d'Europe qui ont respecté le principe d'association urbs et civitas ou celui de Wagner à Vienne qui pense la ville comme un « objet discret, au tissu continu » « indéfiniment prolongeable ». Mais encore celui de Cerdà qui contrôle ce phénomène d'expansion par un double maillage, une articulation de la petite échelle avec le système viaire principal qui devient le lieu d'un théâtre de convivialité.

Cependant, d'autres théories ont également vu le jour, théorie fonctionnant sur un principe d'anti- urbanisation, de dé-construction de la ville. Voici ces exemples.

Le premier se trouve être la ville linéaire de Soria y Mata qui reprend le principe d'une « épine dorsale » au détriment d'un urbanisme homogène et multidirectionnel. Un système soutenant la thèse d'une déconcentration et dédensification urbaine au profit de la campagne.

Le second nous vient de l'esprit des progressistes sous l'impulsion de Le Corbusier qui proposent une ville radieuse, hygiénique et ordonnée placée sous le signe de la fonction: habitat /travail /circulation / loisirs. C'est la naissance de la ville machine et la disparition d'une urbanité où seule l'échelle territoriale est représentée.

Enfin E.Howard, après les cités-jardins, nous propose ici un autre schéma: celui de la « garden-city entre deux mondes ». Un système sous forme concentrique lié par un réseau ferroviaire qui créé un ensemble de système inter-connectés gravitant chacun autour d'une ville centrale.

La ville linéaire de Soria y Mata

La ville radieuse de Le Corbusier

La garden city d'E.Howard

La non cohérence de ces théories est que ces nouvelles technologies qui favorisent les réseaux de communications et de télécommunications sont conçues pour une échelle territoriale. Le progrès devient ici « un instrument d'étalement » et de dédensification car il n'est toujours pas maîtrisé. En effet il permet des distributions ponctuelles et favorisent les petites agglomérations disséminées puisque relié au réseau principal. Ainsi « l'ère de la communication universelle devient l'ère de l'urbanisation universelle, diffuse et éclatée ». Cependant, le problème majeur de l'urbanisme

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