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Cas France Telecom

Étude de cas : Cas France Telecom. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Mai 2017  •  Étude de cas  •  3 662 Mots (15 Pages)  •  1 355 Vues

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29/09/2011

CAS FRANCE TELECOM

ANALYSE FINANCIERE APPROFONDIE

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Partie n° 1 : Analyse du groupe France Télécom en 2002 :

A) Analyse du tableau de cash flow 2002 :

        - Analyse des flux de trésorerie liés à l’activité 

        - Analyse des flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement

        - Analyse des flux de trésorerie liés aux opérations de financement

B) Analyse des indicateurs clés :

        - Solvabilité

        - Liquidité

        - Profitabilité & Rentabilité

C) Analyse critique du rapport du stagiaire :

Partie n° 2 : Analyse du groupe France Télécom en 2009 :

A) Analyse du tableau de cash flow 2009.

        - Analyse des flux de trésorerie liés à l’activité 

        - Analyse des flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement

        - Analyse des flux de trésorerie liés aux opérations de financement

B) Analyse des indicateurs clés :

        - Solvabilité

        - Liquidité

        - Profitabilité & Rentabilité

C) Comparaisons 2002-2009:


Partie n° 1 : Analyse du groupe France Télécom en 2002 :

A) Analyse du tableau de cash flow 2002 :

Le niveau des disponibilités à fin 2002 est de 2819M€ ce qui représente une diminution de la trésorerie de 124 M€ par rapport à l’exercice 2001. Afin d’appréhender au mieux ce chiffre il est nécessaire de comprendre le mécanisme de constitution de la trésorerie à travers une analyse approfondie des postes d’entrées et de sorties de cash.

I) Analyse des flux de trésorerie liés à l’activité :

Entre 2000 et 2002 ces flux de trésorerie ont augmenté de 5 226M€ pour atteindre un volume record de 11 839M€. Cette génération de cash provient de deux sources principales : un niveau de CAF élevé (8 578M€) représentant environ 72,5% de ces flux de trésorerie et une variation négative du BFR engendrant un surplus de cash de 3 261M€ (27,5%).

Malgré l’atteinte d’un niveau record de déficit en 2002 de -20 736M€ (- 150% / 2001) la capacité d’autofinancement progressait quant à elle de près de 16% (+ 1 172M€) par rapport à 2001.

Ce phénomène peut être expliqué par trois raisons principales :

  1. Un niveau de marge opérationnelle stable et très é
  2. levé associé à une forte progression du CA (+ 38,4% entre 2000 et 2002). Sur cette période, FT a réussi à préserver un niveau de marge d’EBITDA de 32%, qui, associé à une très forte croissance de sa top line lui a permis de générer un niveau de cash très important.

Dès lors il est important de comprendre comment une société qui génère 14 917M€ d’EBITDA peut sur la même période ressortir un résultat net de – 20 736M€ et un niveau de CAF de 8 578M€.

2- Afin de comprendre ce mécanisme il est nécessaire d’analyser les postes de charges après EBITDA et de mesurer leur impact cash pour la société.

Ainsi, les dotations aux amortissements et les amortissements d’écarts d’acquisition (inclus exceptionnels) représentent à eux seuls plus de 15,6Mds€. Ces charges n’ont pas d’impact cash sur la société et sont donc réintégrés en positif dans le tableau des cash flow.

En effet sur l’exercice 2000 FT a mené une politique d’acquisition majeure; (Acquisition d’Orange Plc) associée à une politique d’investissement très lourde (Achat de licence UMTS ).

Cette politique d’expansion du groupe a entrainé une sortie de cash massive en 2000 (- 46,9 Mds€). Si cette sortie a été réalisée au cours de l’exercice 2000, elle impacte nécessairement les exercices futurs par le biais des dotations aux amortissement qui ont fortement progressé en 2001 (+1 184M€ / 2000) et 2002 (+2 184M€ / 2000).

Par ailleurs, le poste de charge « autres charges non opérationnels » dans le compte de résultat représente près de 13Mds€. Ces charges proviennent essentiellement des dépréciations d’avances accordées à des filiales du groupe, avances qui visaient à apporter un soutien financier en relation avec le déploiement d’un réseau de téléphonie mobile UMTS de 3ème génération. Si la déperdition de valeur de ces actifs est passéeen charge sur l’exercice 2002, ces avances ont néanmoins été réglées sur les exercices préalables, et leur dépréciation ne donne pas lieu à des sorties de cash sur l’exercice, ce qui explique la réintégration dans le tableau de cash flow pour un montant de 13 119M€.

Ces deux éléments ont donc un impact positif total sur le cash de +28 758 M€ pour la société et compensent le résultat net négatif de -20 736 M€, ce qui permet à la société de ressortir un niveau de CAF de 8 578M€.

3- Enfin, les flux de trésorerie liés à l’activité sont tirés vers le haut grâce à une amélioration du BFR sur l’exercice 2002. Cette amélioration provient essentiellement de trois facteurs principaux :

        - Une réduction des délais de paiements clients qui passent de 78 jours en 2001 à 71 jours en 2002. Cette amélioration des conditions de vente engendrant une entrée de liquidité supérieure en 2002 de 1 847 M€ par rapport à 2001.

- La diminution du poste de créances relatives à la cession des actifs immobiliers au bilan permet aussi de générer un effet cash fortement positif sur cet exercice.

- Enfin la cession de créance d’impôt sur l’exercice permet de générer un effet cash positif de 1 111M€ (Carry back : encaissement du crédit d’impôt de 2001)

II) Analyse des flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement:

En 2002, les opérations d’investissement de FT ont engendré une sortie de cash de 11 514M€ soit une diminution des sorties de 35 374M€ par rapport à 2000. Afin d’appréhender cette variation il est nécessaire d’analyser la provenance de ces flux.

Il semble clair qu’après sa politique d’acquisition massive de 2000 (FTI : -46 888M€), FT a cherché à limiter ses sorties de cash. A cet effet, FT a réduit ses investissements en limitant ses acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (-7% /2001 ; -45% / 2000) ainsi que ses acquisitions de titres de participation et de filiales (- 1 225M€ /2001 ; -11 083M€/ 2000). Par ailleurs afin de restaurer sa trésorerie, FT a cédé une partie de ses actifs non stratégiques en 2002. La cession d’actifs immobiliers ainsi que la cession de sa participation dans TDF et Tower Participation lui permis de dégager un surplus de cash de 3 840M€ sur l’exercice.

III) Analyse des flux de trésorerie liés aux opérations de financement :

De la même manière l’analyse de ces flux montre une volonté certaine du groupe de retrouver une situation de création de trésorerie saine. En effet, si les flux de trésorerie liés aux opérations de financement sont négatifs de 194M€ sur 2002, c’est avant tout du fait d’une réduction massive de l’émission de dette à long terme. Les acquisitions réalisées sur les exercices précédents ont majoritairement été financé par de la dette. Ainsi à fin 2002 la dette financière du groupe s’élevait à près de 68 Mds€ alors même que les capitaux propres devenaient négatifs sur cette même période (-9 951M€).

Par ailleurs FT a cherché à limiter ses emprunts de court terme et les remplacer par des emprunts de LT en 2001. Cette politique de dette a permis au groupe d’alléger ses charges financières, d’augmenter ses ratios de liquidités court terme mais surtout de financer ses actifs de LT par des dettes de LT.

Conclusion TCF 2002:

Sur l’exercice les flux tirés de l’exploitation permettent de financer les sorties de cash dues à l’investissement et permettent de pallier les flux de trésorerie liés aux opérations de financement.

L’analyse du tableau des flux de trésorerie de l’exercice offre une assez bonne image de la situation financière du groupe à fin 2002. Ainsi, FT présente un profil de rentabilité solide comme le prouve sa marge opérationnelle de 32%. Cette rentabilité, associée à une bonne croissance de son chiffre d’affaires et à une maitrise de son BFR, lui a permis de dégager une CAF de 8 578M€ en croissance de 16% par rapport à 2001.

Toutefois les acquisitions réalisées en 2000 ont été génératrices de déséquilibres forts pour le groupe. Ces acquisitions ont été faite sur un laps de temps très court et sur des valorisations ne reflétant pas la valeur réelle de ces actifs (acquisitions au plus fort de la bulle financière de 2000) comme le prouve la dépréciation exceptionnel du goodwill de 5 378M€. Par ailleurs, ces acquisitions ont majoritairement été financé par de la dette, dette qui pèse désormais lourdement sur FT. Ainsi en 2001, FT a du faire face à un remboursement de 31 730 M€ (CT & LT). Si le remboursement de la dette de LT n’a entrainé qu’une sortie de trésorerie de 3 380M€ en 2002, la part à moins d’un an des dettes financières à long et moyen terme fin 2002 s’élevait quant à elle à 13 495M€ et engendrera donc une sortie de trésorerie équivalente sur l’exercice 2003.

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