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Ecole Des Femmes, Acte Iii Scène 2

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être cocu. Par plusieurs négations, Arnolphe montre à Agnès ce qu'elle ne doit pas faire « Vous n'y montez pas », vers 697, « N'approche point » vers 709, « Mais ne vous gâtez pas » vers 718. Il se montre supérieur à Agnès puisqu'il parle de lui à la troisième personne, il utilise un ton impérieux quand il dit « lorsqu'il », il pense qu'il est Dieu, cela lui donne alors une image de dominant envers elle. Arnolphe exige par la suite qu'Agnès soit concentrée à son discours en lui demandant de le regarder, par « lever » et « tourner », puis il lui demande de faire appel à la vigilance vis-à-vis de son comportement proche de l'adultère « levez » est un signe de prise de conscience et d'attention « tournez » est pour deviner qu'elle prend le bon chemin. La didascalie « assis » indique au lecteur qu'Arnolphe est sérieux, qu'il s'est installé confortablement et qu'il veut qu'Agnès soit à son écoute. Pour finir « il se lève », cela signifie qu'il est soulagé d'avoir tout dévoilé à Agnès, que c'est une sorte de délivrance. Arnolphe fait appel à la reconnaissance que lui doit Agnès, car grâce à lui et à sa demande en mariage, elle aura accès à une vie bourgeoise. Il lui tient le discours qu'avant elle n'était qu'une « pauvre villageoise », au vers 683 il évoque sa basse condition et que grâce à lui elle à la chance de monter « au rang d'honorable bourgeoise ». Il lui rappelle ce qu'elle lui doit au vers 711 « et du profond respect où la femme doit être », « profond » permet à Arnolphe de souligner avec exagération le respect qu'elle lui doit, il utilise aussi le verbe « devoir » qui montre que c'est une obligation et alors, qu'elle n'a pas le choix. Arnolphe établit des comparaisons entre elle et lui quand il dit « deux moitiés de la société » vers 701, et du vers 703 à 704 quand il utilise le mot « suprême » le concernant qui est opposé au mot « subalterne » concernant Agnès, mais aussi avec « soumise » et « gouverne » Arnolphe se surestime, il la traite comme une inférieure, alors qu'un futur mari ne doit pas se comporter de cette manière, il apparaît alors comme un personnage vantard et atypique, il à un comportement inverse à celui que l'on attend de lui. Comme Agnès sera portée au rang de bourgeoise grâce à lui, il veut qu'elle fasse le bon choix, et alors qu'elle l'épouse, on remarque qu'il ne lui laisse pas le choix, et qu'il présente le mariage comme une obligation. Molière fait une présentation d'Arnolphe au vers 690 « le peu que vous étiez sans ce nœud glorieux », cette périphrase permet de désigner le mariage afin de montrer à Agnès que sans lui, elle ne serait rien. Il fait tout pour montrer à Agnès qu'elle doit tout, et alors qu'elle lui avoue reconnaissance.

L'antithèse permet de souligner la vision d'Arnolphe sur la différence qu'il y a entre le mari et l'épouse, il exprime que « ces deux moitiés pourtant n'ont pas d'égalité ». Puis, il utilise le présent de vérité générale, « Du côté de la barbe est la toute puissance » qui lui permet de montrer que l'épouse doit avoir une place de soumise au sein du couple. On remarque ensuite la présence d'une métonymie avec « barbe » qui désigne les hommes, l'adverbe « tout » focalise l'attention sur la puissance de l'homme. La relation entre mari et épouse, Arnolphe voit cela comme un esclavage, on le remarque quand il parle de « dépendance » au vers 689. Il n'a pas une image positive du couple, la femme doit obéir à l'homme. Puis, il y a une gradation qui renforce la supériorité des hommes « Pour son mari, son chef, son homme ».

II- Le regard ironique de Molière se manifeste par l'exagération du comportement sexiste d'Arnolphe. Arnolphe annonce le destin d'une femme mariée, qui se restreint à celui d'une femme soumise. Ces accumulations contribuent à mettre en avant la dénonciation et la critique de Molière sur la soumission des femmes au cours du XVII ème siècle. Molière dénonce, à travers cette scène, les rapports discriminatoires entre les hommes et les femmes. On le remarque principalement quand l'auteur écrit « Lorsqu'il jette sur elle un regard sérieux, son devoir aussitôt est de baisser les yeux » au vers 713-14, et aussi quand Molière écrit « Vous paraitrez a tous un objet » au vers 735. On remarque la présence du vocabulaire religieux, départageant les bons côtés « bénir », « mariage » qui apparaît deux fois, « grâce », « âme », « céleste bonté », « novice ». Et enfin, les mauvais côté avec « malin » et « diable ». Arnolphe dirige les pensées d'Agnès vers lui « Et voici dans ma poche (…) office de la femme, vers 741 Arnolphe donne à Agnès les règles et il l'amadoue en lui faisant miroiter une ascension sociale « et dans le même temps (…) d'honorable bourgeoise », vers 682-4. Il dévoile par la suite sa conception du mariage «

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