La fonction d'accueil dans le travail de l’éducateur

DC1                                La fonction d'accueil dans le travail de l’éducateur

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« Tout est à construire, ou plus exactement à coconstruire ou coreconstruire » au travers notamment de la relation que nous construisons à l'autre

L'accueil de peux pas se résumer à bonjour merci de rien au revoir

L'accueil « est un mot à la mode qui tend à envahir le champ médico-psycho-social » et qui aurait  même tendance à « remplacer celui d'intégration »

Il est important de « considérer l'accueil comme une façon particulière d'entrer en relation : relation duelle entre accueillant et accueilli »

« Le lien est ce qui se construit grâce à la présence de l'autre »

La « place géographique, celle que l'on fait pour accueillir l'autre, révèle notre disposition, notre disponibilité psychique envers l'autre »

«  La relation d'accueil demande un travail considérable »

Lorsque que nous accueillons un enfant « c'est de ce fait composer avec ces trois dimensions {le social, les parents, l'enfant} qui sont dans des registres et à des places différentes »

« les parents sont des fois mieux accueillis que les enfants » (à réfléchir)

« Penser une éthique de l'accueil » qui « ne fixe pas un absolu mais plutôt un questionnement, voire une responsabilité à chaque intention et à chaque acte »

Nous pouvons nous questionner :

• Qu'est ce qu'accueillir
• Comment être accueillant
• Qu'est ce qui se construit dans le processus d'accueil ?
• Qu'est ce qu'une place ?
• Qu'est ce qu'avoir une place ?

Chacun à sa place et chacun à le droit à une place, chacun doit rester à sa place

« C'est bien l'accueil qui est premier et fondamental, sans quoi tout le reste ne saurait se réaliser correctement » , mais «  les actions et les mesures qui sont à déployer pour que l'accueil soit réussi

ne peuvent être déterminées à l'avance »

« tout arrivé d'une jeune sur un groupe vient modifier le lieu d'accueil et le collectif » la dynamique de groupe est modifier, il faut donc une prise en charge plus poussé sur les nouveau.

Notre capacité d'accueil «  est interrogée en permanence (…) et doit être sans relâche mise à l'ouvrage pour espérer être opérante.

L'accueil est à considérer comme un travail. C'est un travail discret qui « n’apparaît qu'en négatif, lorsqu'il fait défaut »

La fonction d'accueil à été définit par Jean OURY après la seconde guerre mondiale

«  C'est le grand mérite des praticiens engagés dans la vie journalière avec des enfants ou des adolescents d'avoir crée le concept de « thérapie de milieu »

Il s'agit de partir du principe que « quelles que soient les causes ayant provoque les troubles » la personne « ne peut évoluer que dans la mesurer où des conditions de vie lui sont faites qui lui permettent des réutiliser d'une manière créatrice les stimulation issues de son environnement »  

Psychothérapie institutionnelle :

« chaque moment de la journée, chaque acte de la vie quotidienne doit être mis a profit pour stimuler, dans un sens thérapeutique.. »

« le travail conçu comme le fondement de toute vie sociale. Non pas le travail répétitif et rentable »

Le travail, l'activité quotidienne, conçus comme une « ergothérapie organisée dans le cadre d'ateliers ouvert à tous les malades dans le but de stimuler »

L'accueil «  est de tous les instants » comme dans la « démarche caractéristique de la psychothérapie institutionnelle et de ce que Jean OURY appelle « fonction d'accueil » »

OURY répétant «  toujours vois où en est l'accueil, la fonction d'accueil.. C'est un accueil permanent, des le premier jours jusqu'à la fin, et même après et même avant » »

Nous retrouvons aujourd’hui dans la plupart des institutions ce qui peut être considéré comme un héritage de la psychothérapie institutionnelle en termes d'organisation méthodique de toutes les activités et de la vie de l’institution comme un support de travail mais aussi ce qui est caractérisé par ce que l'on appelle la dynamique de groupe.

L'accueil n'est pas l'admission (administratif)

Comment passer alors de l'admission à l’accueil car apprivoiser les lieux mais surtout entre en contact avec les autres relèvent de l'accueil.

L'accueil ne se limite pas à «  un lieu ou un espace qui serait dévolus à ce moment : il doit être partout (…) dans l'absolu, chaque lieu, chaque moment, chacun doit être accueillant »

L'accueil «  n'est pas seulement de donner l'hospitalité à quelqu'un avec « gentillesse » c'est une fonction qui instaure un tissu social, qu'il faut toujours concevoir dans une réciprocité » (accueillir les gens comme on aimerais être accueilli)

« Le concept d'accueil peut donc être considéré comme un concept dynamique, jamais posé, contraire à tout protocole. C'est cette dynamique qui crée de l'accueil, qui permet d'accueillir l'autre »

«  C'est aussi le premier geste, qui marquera l’évolution de quelqu'un (…) il s'agit véritablement d'un processus d'accueil ». L'accueil dure tout le séjour, et même après » pour paraphraser OURY.

Accueillir sans conditions

«  Stefan CHEDRI, dans un texte récemment paru, évoque l'accueil et son rapport étroit à l'éthique : « l'accueil est une expérience éthique immédiate : une ouverture radicale à l'altérité. Elle se fonde sur la reconnaissance d'autrui » Or, nous l'avons vu, accueillir autrui, parfois, n'est pas très confortable »

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