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Arts Et Litterature

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Dans la représentation c’est un homme jeune et vigoureux qui parcourt le monde avec son arc pour tuer les monstres. Il inspire la vérité aux devins mais aussi aux poètes. Ainsi il inspirera Orphée. Orphée est un demi-dieu qui symbolise l’artiste qui ne peut créer que dans la souffrance.

Origines du Théâtre

Dionysos est le dieu à l’origine du théâtre. Fils de Zeus et d’une mère mortelle, Sémélé fille du roi de Thèbes, il est le seul demi dieu à être considéré comme un dieu a part entière. On le représente comme un être laid, cornu, boiteux avec une flûte a deux becs (aulos). Il subit la jalousie d’Héra, Hermès le protégera en le transformant en bouc.

Le personnage de Dionysos a inspiré le personnage du diable dans la religion chrétienne et va devenir une figure récurrente de la littérature. Il est associé à la fécondité, la virilité, la sexualité débridée car il est le dieu du vin, des excès, de la démence, de l’illusion et des orgies. Ce dieux incarne par ses excès une menace pour l’ordre établit. Le rituel célébré en son honneur nécessitait de la sauvagerie et de l’abondance (vin, nourriture…). Contrairement à Apollon dieu de la mesure. On lui rend hommage lors des grandes Dionysies (printemps) en faisant une tragédie (un rituel qui réunit 3 formes d’arts : musique, chant et danse). Il y a trois illustres vainqueurs de tragédie :

* Eschyle : L’histoire d’Oreste et de Prométhée

* Sophocle : Eudype Roi (Corneille)

* Euridipe : Phèdre (Racine)

La poésie et le théâtre antique, bien qu’issu d’une même tradition religieuse, se distingue au plan cultuelle ainsi qu’au plan philosophique.

Le néoplatonisme : théorie de Planton revue et corrigée par la religion chrétienne. La théorie de Platon se base sur deux mondes :

* Le monde du sensible lié à l’expérience que l’on obtient le long de son existence.

* Le monde de l’intelligible lié à l’observation et a l’analyse.

Le monde du sensible nous égare de la vérité à atteindre et des que l’on veut représenter une idée on tombe dans le simulacre et l’illusion de la vérité. L’art en est un bon exemple, ce n’est qu’une ombre de vérité. Les artistes sont mal vu car ils détournent l’individu de la vérité et l’amène à l’illusion. Pour Platon seul la poésie peut être reconnue car elle est apollinienne.

Rappel sur la conception aristocratienne de l’art : Il reproche à Platon de ne pas donner un statut à ce qui change chez l’homme. Aristote va remplacer la théorie du dualisme platonien un autre consepte « l’essence ». Pour lui ca correspond a une réalité dédoublée, qui réunit l’être et le devenir de l’être, l’essence se décompose d’une matière et d’une forme. La matière correspond à la part d’absolu qui existe dans chaque individu, le fond commun de l’humanité, un inconscient collectif (Jung). La forme coïncide elle, avec les attributs et les contradictions qui se succèdent dans l’esprit de l’homme.

Pour Aristote, l’art se situe du coté de la forme, il est création et non pas imitation de la vérité. C’est donc la tragédie qui l’illustre le mieux « l’imitation qui est faite par des personnages en action […] et qui suscitant pitié et crainte opère la purgation propre à de pareils émotions «

(Catarssis, mimesis)

Origines du Roman

Le mot roman née au moyen-âge et désigne un genre littéraire particulier, écrit en langue romane (langue entre le latin et le français = le vernaculaire).

Mettre en Roman = translater = traduire = transformer un texte latin en vernaculaire mais avec quelques adaptations.

Fin du 18éme siècle on voit apparaitre les premières œuvres signées, car avant ca les romans étaient rédigés par des clercs. Ce type de récit conservait les caractéristiques de la chanson de geste (registre épique parfois pathétique, octosyllabes…) Le roman était lu à voix haute par un narrateur qui incitait les spectateurs à réfléchir.

L’hypotypose : procédé qui incite par l’écriture à prendre à partie le lecteur et à rendre le récit plus vivant ( « ! », impératif).

Le roman médiéval est une forme hybride alliant théâtre, poésie et chanson de geste.

Il se construit grâce a 3 sources d’inspirations (à l’époque « matière ») :

* La matière antique : il s’inspire des thèmes et des personnages de l’époque grecs (L’Iliade et l’Odyssée d’Homère). Cette matière va être transposée dans un orient en croisade et deux héros vont être utilisés : Ené et Œdipe. En 1155 le mot « Roman » apparait pour la première fois Roman de Thèbes, le deuxième arrivera 5 ans plus tard Roman d’Eneas.

* La matière de France : L’histoire de Charlemagne et de ses chevaliers (surtout Roland). 1070 : plus vieux roman en vernaculaire.

* La matière de Bretagne : réutilisation des contes celtiques transmis oralement depuis l’Irlande, avec le cycle Arthurien (évocation de la vie d’Arthur, de ses chevaliers et des dames (amour, courtoisie)) et la quête du saint Graal (apparition du merveilleux et du surnaturel avec le premier roman du genre en 1155 par Wace : Roman de Brute). Ex : Tristan et Iseult de Béroul, Les lais de Marie de France, Le roman de la table ronde de Chrétien de Troies. Le 19éme siècle et la naissance du fantastique va remettre au gout du jour les histoires de chevaliers. Au 20éme siècle également dans la poésie de la résistance : Les yeux d’Elsa d’Aragon.

L’amour courtois, l’amour que l’on vit à la cour par les nobles donne naissance au terme « romanesque ». La courtoisie s’oppose à la vilénie (le paysan). Fondée sur la loyauté et sur la considération d’autrui avant soi, elle est un idéale de vie auquel se conforment les nobles. Cet idéal se réalise dans l’amour. Dans la courtoise l’amour est dédoublé :

* L’amor porus : amour platonique, que l’on voue à sa dame de cœur = à l’image de l’adoration que l’on porte à la vierge marie.

* L’amor mixtus : le fin’amor = l’amour qui se mélange = amour charnel qui ne peut venir que d’un adultère. On y note une inversion des rôles, l’homme devient homme lige (il est au service de la dame). La dame reigne en maitre sur la vie de son amant, il devient le poète qui va chanter son amour et se doit de lui prouver. Au moyen-âge l’amour n’existe que dans la liberté de deux consciences, donc on ne peut aimer dans le mariage. Derrière se roman de la table ronde on voit apparaitre le « thème de l’amour passion » qui sera interdit au 13éme siècle par l’église chrétienne. Elle impose que la seule femme à qui on peut rendre hommage est la vierge Marie.

Ex : 17éme : La princesse de Cléve / 18éme : Les liaisons dangereuses / 19éme Madame de Bovary et Le rouge et le noir.

Repères essentiels dans la typologie des genres

1. Pour la poésie

Poien = créer, fabriquer.

Le poète crée un monde nouveau à partir de la langue, à l’image d’Orphée qui métamorphosait le monde par la beauté de son chant, créant le chaos. Les dieux le punissent en tuant Eurydice.

Le parti pris des choses de Francis Ponge, il se considère comme un « fabricateur de mots »

Charmes, 1922 de Paul Valery, le mot charme vient du latin Carmen, qui désignait un chant incantatoire qui a un pouvoir ensorcelant sur le lecteur.

Les calligrammes d’Apollinaire : On retrouve cette double créativité, à la fois de l’auteur et du lecteur qui a pour but de donner un sens nouveau. Apollinaire rejetant les conventions traditionnelles poétiques (strophes, etc..) invite le lecteur à se mettre en quête du sens de l’œuvre.

Les essais critiques de Barthe Roland : « lire un poème c’est donc assister à une exploration de mots ».

Le poétique : Quand il s’agit de délimiter les lieux communs de la poétique on a tendance à limiter cela à la poésie versifiée. Ce préjugé vient du 17éme siècle (classicisme) qui cherche à imposer des règles d’écriture très strictes (alexandrins, rimes riches…).

Dans Le bourgeois gentilhomme, Molière remet en cause cette classification entre poésie et prose « tout ce qui n’est point vers est prose, et tout ce qui n’est point prose est vers. » (Figure de l’antimétabole « il faut manger pour vivre et non vivre pour manger »).

Dans La Parabole du mendiant, Caillois Roger insiste sur le fait que le poétique peut être présent dans toute forme de prose, grâce à l’utilisation de connotations, de symboles et d’images (métaphore).

Quelques repères historiques au sujet de la poésie versifiée :

* Dans l’antiquité deux catégories de poétiques : la poésie lyrique (sentiments personnels de manière passionnée) et la poésie élégiaque (expression de la plainte, la souffrance et de la

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