Chapitre 27 Gargantua

fauciles » = Rabelais montre la supérioté du héros au combat et enjolive les batailles.

2. Frère Jean

* Un héros est toujours mis en valeur grâce à ses exploits, il est alors vu comme un homme intouchable et narcissique. Frère Jean se compare à « Saint Thomas l’Anglais qui a bien voulu mourir pour eux. » = Ainsi, il se compare à un homme respecté par ses exploits et se place donc en héros face au lecteur.

* Portrait dressé qui cherche à le valoriser : P223 « jeune, fier, pimpant, joyeux, pas manchot, hardi courageux, décidé, haut, maigre, bien fendu de gueule, bien servi en nez, beau débiteur d’heures, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles et pour tout dire, en un mot, un vrai moine s’il n’en fut jamais depuis que le monde moinat moinant des moineries » = Rabelais fait à travers ce portrait une caricature du héros chevaleresque, critique aussi la société qui place certains hommes comme des héros alors que leurs exploits ne sont quelques fois pas si fameux qu’ils peuvent prétendre.

* Frère Jean est vu comme un personnage, un héros digne des Chanson de Geste, Rabelais dresse ici une satire de ces romans à travers un personnage.

II. Satire religieuse

1. Comportement des moines

- Oxymore : P223 « les pauvres diables de moines » = comparaison entre les moines et le diable, ceux qu’ils redoutent le plus. Rabelais sous entend que les moines, comme on peut le voir à travers frère Jean et son comportement peuvent de rapprocher de Satan en ayant des idées quasi diaboliques.

- Champ religieux répétitif P223 « Ini – nim – pe – ne – ne – ne – ne – ne – ne – tum – ne – num […] » = Rabelais, à travers cette exagération tente de souligner l’aspect religieux de la scène et notamment insiste sur le personnage de frère Jean et sur son courage ( il utilise le terme « moinillons » pour qualifier les autre qui paraissent ainsi inférieurs à Frère Jean.

- Le comportement de frère Jean : il apparait comme un moine bravant les rçgles et principes religieux pourtant il va témoigner de son attachement et de sa loyauté en sauvant les moines de l’abbaye Seuilly. P 223 il est vu comme un homme « courageux » pour être ensuite décrit comme un « beau débiteur d'heures, beau débrideur de messes, beau

décrotteur de vigiles ». Rabelais, grâce à cette antiphrase met en avant les caractéristiques qui font de frère jean un homme d’Eglise.

2. Dénonciation de la religion

- Jeux de mots P225 « le service divin ![…]Oui, mais le service de vin[…] »

- Hyperbole P229 : « mille et autres bons petits saints » = ironie de la religion.

- P229 : Les soldats de Picrochole apparaissent comme étant des hommes de foi cependant on remarque que Rabelais dénonce leur athéisme et ainsi la religion « Les uns criaient : « Sainte Barbe ! ». Les autres : « Saint Georges ! ». Les autres : « Sainte Nitouche ! ». Les autres : « Notre-Dame de Cunault ! de Lorette ! de Bonne Nouvelle ! de La Lenou ! de Rivière ! ». = exclamation des soldats exagérées, « saint nitouche » dénonce l’athéisme de certains et leur manque de croyance.

- P230 une dénonciation clairement montrée au lecteur : « ceux-ci sont confessés et rependants, ils