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Le Père Goriot Commentaire Extrait p 44-45

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lle il se trouve se fasse de plus en plus grande. L'expression « de jour en jour » l. 816 traduit également cette idée de progrès.

Les verbes « se passer », « congédier » et « ne plus mettre » employés aux l. 810-811 traduisent la privation à laquelle ce vieillard doit faire face.

« Quand le père Goriot parut pour la première fois sans être poudré, son hôtesse laissa échapper une exclamation de surprise » l. 811-812-813. Les expressions « pour la première fois » et «son hôtesse laissa échapper une exclamation de surprise » permettent au lecteur de comprendre qu'auparavant, il n'était pas victime de la pauvreté mais qu'il était un homme plutôt aisé qui prenait soin de son apparence.

« Ses diamants, sa tabatière d'or, sa chaîne, ses bijoux, disparurent un à un ». l.825-826. Ses objets de valeur s'envolent au fur et à mesure que la misère s'installe dans son quotidien.

b)Sa dégradation physique

Cette misère croissante entraîne la dégradation de l'apparence du vieillard. Tout d'abord,

l. 811 et 812, il ne porte plus de perruque et de poudre afin de faire des économies.

Champ lexical de la saleté : « gris sale » et « verdâtre » l.814, « dégoûtante » l.820. Décrit ce personnage comme un homme n'ayant pas une très bonne hygiène.

Il est désormais vêtu d'habits modestes voire misérables durant toutes les saisons : « une redingote de drap marron grossier », « un gilet en poil de chévre » et « un pantalon gris en cuir de laine ». Cette tenue s'oppose très clairement à son ancienne « tenue égrillarde » l. 835, son « costume cossu » l. 826-827 et son « habit bleu-barbeau » l. 826 ce qui montre cette dégradation.

Physiquement, le père Goriot est un vieillard affaibli, il n'a plus les moyens de se nourrir correctement et maigri. L'énumération « ses mollets tombèrent; sa figure, bouffie par le contentement d'un bonheur bourgeois, se rida démesurément; son front se plissa, sa mâchoire se dessina. » l 829-830-831 met l'accent sur cet amaigrissement et s'oppose aussi aux termes « gros » et « gras ».

Il semble aussi avoir vieilli en très peu de temps, passant du « bon vermicellier de soixante-deux ans qui ne paraissait pas en avoir quarante » l. 833-834 à un « septuagénaire » l.837.

c)Sa dégradation morale

De même, moralement, le père Goriot connaît également une dégradation.

Champ lexixal de la tristesse : « Chagrins » l. 815, « triste » l.816, « désolée » l.816, « ternes » l. 838, « pleurer » l.839 permet de caractériser l'état dans lequel il se trouve.

Le superlatif qui fait référence à sa physionomie « la plus désolée de toutes celles qui garnissaient la table » expose le fait que de tous les pensionnaires, il est celui qui souffre le plus .

Il a changé car il était avant un bon-vivant « frais de bêtise » l. 835 qui « réjouissait les passants » l.835-836 et avait le « sourire » l.836 et aujourd'hui il est « hébété » et « vacillant l.837.

Les termes « vivaces » et « teintes ternes » l.838 sont en antithèse afin d'insister sur cette dégradation. Même son regard a « pâli », il est vide et semble « pleurer de sang ». ce qui donne l'impression au lecteur que le vieillard est épuisé.

Si la déchéance physique et morale du père Goriot ainsi que la profonde misère dans laquelle il se trouve suscitent la compassion du lecteur, cette dernière sera amplifiée par le statut que possède de le vieillard dans la pension. Il est décrit comme un véritable souffre-douleur.

II . Le père Goriot : Souffre- douleur de la pension Vauquer

a) Les médisances de son entourage

Comme le dit le narrateur, « L'état physique et moral du bonhomme donnait raison à ces radotages » l.822-823.

-Son entourage se montre profondément médisant, on l'accuse d'être « un vieux libertin » l. 818 « en mettant en doute sa paternité » l.846, on dit que « La couleur dégoûtante de ses cheveux provenait de ses excès et des drogues qu'il avait prises pour les continuer », l 820-821-822.

b) Un homme victime de moqueries

Le père Goriot est aussi victime de moqueries, de jeunes étudiants en Médecine le déclarent « atteint de crétinisme » l.843. A la pension, on prend son silence et son repli sur lui-même pour « un engourdissement sénile dû à son défaut d'intelligence » l.853-854. Ils s'acharnent sur lui, le vieillard a longtemps été « houspillé ».

Le champ lexical du sarcasme est d'ailleurs présent : « raillerie » l.845, « plaisanteries » l.851 et insiste sur l'ironie tout comme les expressions : « Eh ! Bien, elles ne viennent donc plus vous voir, vos filles? » l. 845-846 et « Ah ! Ah ! Vous les voyez encore quelques fois » « Bravo, père Goriot! ». Les autres croient toujours qu'il entretient des

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