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Baudelaire

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rmant climat v15 / je respire l'odeur du tabac mêlé à l'opium et au sucre v33 / enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco

Le sens de l'odorat rappel au poete le parfum de jehanne duval. La femme crée par l'imagination de Baudelaire est bien cette femme (qui emmène Baudelaire vers la rêverie et le voyage.)

Conclusion : La chevelure est un poeme bien structuré ayant pour destinataire Jehanne Duval et sa chevelure qui entraine la rêverie érotique et amoureuse.

L'hemisphère dans une chevelure est un poeme en prose (composé de paragraphe et ne s'appui pas sur des vers ou des rimes) qui à pour destinataire Jehanne Duval et le parfum de sa chevelure entrainant la rêverie et le voyage.

Question 2 :

* la chevelure :

L'odorat, l'ouïe, la vue et le toucher sont les sens utilisés par le poete, ces sens dégagent un univers charnelle, érotique et romantique entre Jehanne Duval et Baudelaire.

L'odorat : " parfum chargé " v2 / enivre v29 / hume v35/ senteur v29, le parfum que dégage de Jehanne Duval emmène Baudelaire dans un moment d'extase, un paradis artificiel.

L'ouïe : la musique v9 / le son v17 / sourde v33, la musicalité que Baudelaire décrit et harmonieuse avec le reste des sens. Il décrit un peu plus sa relation charnelle avec Jehanne Duval.

La vue : obscure v3 / ébène v14 / la couleur v17 / noir océan v22 / cheveux bleus v26, les couleurs sité dans le poème reste sombre pour faire allusion au métisage de Jehanne Duval.

Le toucher : vaste bras v19 / embrasser v19 / plongerai v21 / ma main dans ta crinière v31, le toucher entre Baudelaire et sa maitresse montre l'érotisme dans le poème.

* Un hémisphère dans une chevelure :

Tous les sens sont en effet évoqués, chacun d’entre eux renvoyant à un univers particulier très marqué par la sensualité.

L’odorat, « respirer », « odorant », « parfum », « parfumée », « odeur », se rapporte tout d’abord à la chevelure, puis touche à la sensualité « peau humaine ». Elle renvoie également aux paradis artificiels, à ce qui est du domaine de l’extase.

La vue permet également de distinguer les « grandes mers », « espace » + « bleu et plus profonds ». En fin de poème, elle permet à « l’infini de l’azur tropical » de « resplendir ». Le poème évolue d’un élément distinct « tout ce que je vois (…) dans tes cheveux » vers un périmètre de plus en plus grand.

L’ouïe est peu représentée et se concentre sur l’activité poétique, « entend », « chants mélancolique ». Elle permet également le voyage intérieur.

Le toucher : fraîcheur et chaleur s’opposent, entre eau de source et foyer ardent. Les contacts de même oscillent entre dureté, caresses et mouvements du roulis. De ce qui constitue le rapprochement, on passe ainsi à un mouvement plus ample qui intègre le voyage.

les goûts nous renvoient aux « fruits », puis à l’action de « mordre », « mordiller » ou « manger »

conclusion : Les deux poèmes, par son évocation des sens et la forte présence de la sensualité permet ainsi à sa forme d’épouser son contenu, comme un redoublement de la sensualité à l’évocation des sens.

Question 3 :

La chevelure est tout d’abord transformée par le jeu des métaphores : elle est tour à tour comparée à la pilosité animale (toison, crinière, moutonnant, encolure), à l’ondulation des vagues (moutonnant, fortes tresses soyez la houle qui m’enlève), à une tente (pavillon de ténèbres tendues), à un mouchoir qu’on agite, au ciel (cheveux bleus (…) vous me rendez l’azur du ciel immense et bleu).

Les oxymores et les synesthésies permettent à Baudelaire d’établir des « correspondances » inattendues entre des réalités d’ordre différent : les oxymores « cheveux bleus », « mer d’ébène », « noir océan » suggèrent une correspondance secrète entre le bleu intense (du ciel, de la mer des tropiques) et le noir profond, le noir à reflets bleutés de la chevelure ; une synesthésie typique consiste à associer parfums et liquides (l’olfactif et le tactile) : « nage sur ton parfum », « boire à grands flots le parfum », « je m’enivre ardemment des senteurs confondues », « la gourde où je hume (respire) à longs traits le vin du souvenir ». Le parfum devient une sensation tactile, intense.

Les enjambements sont fréquemment utilisés pour mimer l’envol de l’imagination, l’agrandissement de l’espace, la multiplication des sensations : les enjambements les plus significatifs sont ceux qui débouchent sur un second vers énumératif, ce qui accentue encore l’impression de rythme en expansion. Dans les quatre exemples qui suivent l’idée d’expansion, d’élargissement, de grandeur ou de nombre est exprimée simultanément par le sens (contiens, boire à grands flots, ouvrent, vastes, embrasser, je m’enivre), par la syntaxe énumérative et par l’enjambement :

Tu contiens, mer d’ébène, un éblouissant rêve

De voiles, de rameurs, de flammes et de mats :

Un port retentissant où mon âme peut boire

A grands flots le parfum, le son et la couleur ;

Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire

D’un ciel pur où frémit l’éternelle chaleur.

Je m’enivre ardemment des ardeurs confondues

De l’huile de coco , du musc et du goudron.

Question 4 :

Il s’agit d’un poème en

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