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Douleur Et Souffrance

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ur fait se sentir neuf et nouveau

* Quand les parties du corps sont considéré comme vitales

* Rein

* Douleur chez l’enfant

* Lorsque la douleur est le signe de la maladie ou de la guérison

* Avant on préférait ne pas trop atténuer la douleur pour apprécier l’évolution de la maladie, encore entendu dans la bouche de certains professionnels.

* Signe de guérison quand on réagit aux médicaments, ce qui permet de voir si on est encore loin du rétablissement ou non

La douleur a une fonction de rédemption : « depuis la maladie, je me sens neuf, je me sens revivre, je vois les choses différemment »

II) Les philosophes et la souffrance

* Certain ont dit que la douleur permettrait de faire le lien entre le corps et l’esprit

Descartes : « quand j’ai mal, je pense à mon organe douloureux »

C’est le seul moment où l’homme prend conscience de son corps.

* D’autres ont dit que la douleur permettrait de prendre conscience de la condition humaine

Nieztsche.

Cela permet de préserver l’humanitaire puisqu’on ne ressent rien

Hegel : plus qu’un principe de vie, la douleur est la vie elle-même puisqu’elle permet de prendre conscience de la préciosité de la vie et ainsi de la préserver.

* La douleur est un moyen de connaissance d’action

Leibniz : la douleur permet de comprendre l’autre, humainement.

Lorsqu’un homme souffre et qu’il a envie de baisser ses bras, s’il parvient à maitriser sa douleur, il peut recommencer à agir.

Rq <3 : lorsqu’on endure la souffrance, celle-ci prend un sens et ce sens pourrait nous conduire à plus de connaissances de soi-même. Il faut agir sans souffrir : dominer sa souffrance pour en faire quelque chose de positif.

* La souffrance ne sert à rien

« La douleur n’a pas de valeur, pas de sens »

III) Les concepts sociaux de la souffrance

Ne pas pouvoir s’arrêter de travailler même si la douleur est présence :

* Raisons éco

* Fait partie de l’honneur masculine de ne pas pouvoir se plaindre sans cesse comme le font les femmes (les idéaux masculins s’appliquent à tous et prédominent)

* Dans les pratiques populaires, on chasse le mal par le mal

Aujourd’hui, même s’il existe encore ces raisons dans les cultures, il y a une diminution de la tolérance à la douleur et à la souffrance (Occident ++).

Moindre tolérance à la douleur et à la souffrance :

* Progrès médicaux -> attente des patients +++

* Des sociétés actuelles, on se doit d’être productif, dynamique, efficace tout le tps. On n’a plus le temps pour supporter la douleur !

Aujourd’hui ce sont dans les zones très précarisés que l’on retrouve cette dureté au mal. La douleur continue à avoir plus de sens et de fonction notamment chez les SDF :

* Les SDF ont finit par s’habituer à la douleur physique. Ils obtiennent de l’aide lorsque la douleur met en péril leur survie

* La douleur physique sert à anesthésier la souffrance morale

* La douleur leur permet de se sentir vivant (quand ils se réveillent ils ne savent pas si ils sont vivants ou morts, la douleur leur permet de trancher)

* La douleur physique permet de se punir

Beaucoup d’entre eux ne s’accordent pas le droit d’exprimer la douleur.

IV) L’expression publique de la souffrance

On a des raisons de souffrir mais on n’a pas le droit de l’exprimer en public. Les femmes sont plus sujettes aux émotions.

Cela vient de l’éducation (parents + école) -> codes très vite transmis aux enfants :

* Pas autant de solitudes pour les garçons que pour les filles

* Parfois même c’est de sa faute

On continue à employer l’expression « syndrome méditerranéen » : un patient qui cri pour appeler le soignant pour une douleur bénigne

* Cultures d’expression faible (bouddhiste, Afrique Subsaharienne)

Toutes les émotions, tous les sentiments ne doivent pas être exprimés oralement.

Ils expriment alors leurs émotions dans le théâtre, la peinture, l’art en général (utilisation de masques et maquillage outrageux).

Un patient va couper tout contact avec son entourage, se refermer sur lui-même pour maitriser sa douleur.

* Culture d’expression modéré (Europe de l’Ouest, Inde)

On a le droit d’exprimer ses sentiments, mais pas trop fort et pas trop longtemps car on juge ça impudique. Cela provoque de la gêne chez les interlocuteurs qui ne sont pas formés pour prendre en charge et réagir face à ses déclarations. Néanmoins, il ne faut pas rester dans la douleur, peu importe ce que l’on fait, il faut en sortir

* Culture d’expression forte (Europe de l’Est, Italie du sud, Espagne du sud, Maghreb, Proche-Moyen Orient)

On a le droit d’exprimer ses émotions sur la place publique.

3 fonctions :

* Mobiliser l’aide tout de suite

* Effet catharsis : ca ne règle pas le problème mais c’est un défouloir qui fait du bien et qui soulage

* Lutter contre l’anonymat

V) Les douleurs de l’accouchement

Très tardivement pris en compte.

En Grande Bretagne : douleur de l’accouchement pris en charge à partir de 1850 (hypnose ou chloroforme).

* Recherche d’un cobaye : on a testé le chloroforme sur la reine Victoria (a fonctionné) : tout le monde en a parlé sauf en France où il a fallu que la femme souffre pour connaitre l’avancer du travail. Les SF n’avaient pas le droit d’administrer des substances pour atténuer la douleur.

Au XIX° siècle, il reste l’idée d’une femme qui accouche, paie son pécher d’il y a 9 mois (influence religieuse)

Au

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