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Fiche Francais Revisison

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ès peu sonore, bruit étouffé, sourd

« frappaient en cadence » → rythme

respect du poète envers le lac

→ tout est musique du silence !

5eme strophe

« tout à coup » → brusque

ici passé simple ≠ imparfait d'avant → moment précis ds le passé, c s'il était magique, exceptionnel

« bruit de la terre » à « des paroles humaines » (perceptibles, compréhensibles) → comme une gradation

« accents inconnus » → pour une fois vient pas de la nature

« rivage charmé » → les paroles d'Elvyre ont séduit l'ensemble de la nature, ont surpassé les échos, ont couvert les bruit des rameurs

« ; » rupture avec le rythme

rythme peu à peu ralentit pour introduire paroles

« laissa tomber » qqchose de presque divin, c 1 offrande ; effet de surprise

6eme strophe

rythme change pour laissé parler E

poète s'adresse de manière complice au lac = E ms qui s'adresse au tps

tps comparé à qqchose d'aérien, lac comparé qqchose plutôt terrestre → deux thèmes se mélangent vol +cours d'eau → lyrisme

« ! » changement de rythme ≠ rythme régulier de la description du paysage

veut que le temps s’arrête

invers° d'adj « rapides délices » → mise en valeur

vocabulaire presque gustatif → appari° nouveau sens : oui, vue, goût

7eme strophe

E est heureuse mais implore au tps de passé pour ceux qui sont malheureux & qui désirent voir le temps passer plus vite.

3 vers pour exprimer les malheureux

1 vers pour exprimer les heureux → importance de les laisser tranquille

8eme strophe

pas si heureux que ça. Demande au temps de l'oublier → traduit la désillusion

le temps joue des tours au poète

demande quelques instants au tps, que celui-la ne lui accordera pas

rencontre ac le poète s'est passée la nuit ? Paradoxe

homme prisonnier du tps. Il ns échappe car malgré la requête le tps n'écoute rien

« va dissiper » ça va arriver et elle le sait

9eme strophe

profiter du temps présent , répété !

Opposition entre se hâter & profiter du tps présent → montre contraintes dans lesquelles l'H est engagé

« ! » rythme plus accéléré → traduit l’inquiétude car le tps à qqchose d'inéluctable

Et la mer et l'amour, Pierre de Marboeuf

Le poème « Et la mer et l'amour » est paru en 1628. Il est extrait de Recueil des vers. Ce poème de Pierre de Marbeuf n’a pas de titre. C’est un sonnet baroque. Le poète développe le thème de l’amour malheureux en y associant le thème de l'eau. Ce poème est d'aspect conventionnel : c’est un exercice de virtuosité destiné surtout à mettre en valeur l'habileté de l'artiste plus que la sincérité de ses sentiments

Pierre de Marbeuf s’appuie sur une comparaison entre la mer et l’amour pour développer une réflexion et un monologue élégiaques sur les souffrances de la passion.

I. Une réflexion axée sur une comparaison entre la mer et l’amour 1. L’entrelacement de 2 thèmes, la mer (élément concret) et l’amour (sentiment de l’ordre de l’abstrait)

Deux champs lexicaux primordiaux : « la mer » 6 fois, « l’amour » 8 fois- Les répétitions parallèles, le chiasme, les anaphores, la paronomase (l’amer, la mer) créent un sentiment de confusion- Une mer tourmentée devient la métaphore filée de l’amour et de ses dangers, va et vient de la Mer.

2. Les ressemblances entre la mer et l’amour

Ces ressemblances sont explicites : ("en partage", "aussi bien", "tous deux").Le parallélisme va jusqu'au vers dix. Marbeuf examine les ressemblances, les points de contact.Le premier est l'amertume : sel pour la mer, déconvenue pour l'amour.Le second est la vie tourmentée (l'orage), le troisième est le risque de naufrage (utilisation de la métaphore filée de la navigation, des orages (litote) et du naufrage => dangers communs).Le quatrième se situe dans la mythologie et les liens filiaux qui existent entre la mer, la déesse de l'amour et le dieu de l'amour.

3. Les différences entre la mer et l’amour : dans les tercets, les 2 thèmes ne sont plus assimilés

Les images des vers 9 et 10 : -La mère de l'amour eut la mer pour berceau, -Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau.Marbeuf fait allusion à la mythologie grecque et romaine. La mère de l'amour est Vénus ou Aphrodite. Selon la légende, elle est née, nue, de l'écume de la mer. Le dieu de l'amour est Cupidon ou Éros, fils de Vénus et de Mars. Traditionnellement, la passion amoureuse qu'inocule le Dieu Cupidon est décrite sous le nom de feux, de flammes car elle embrase l'imagination et le cœur.- L’amour remplacé par le feu => éléments antagonistes (=opposés) > l’amour / feu ; l’eau / mer => l’eau ne parvient pas éteindre le feu de l’amour.

II. Une réflexion et un monologue élégiaques sur l’amour malheureux 1. L’investissement personnel dans un monologue adressé à l’être aimé

- La réflexion générale de départ (« l’on », « celui qui ») passe à une réflexion personnelle (« je », « me », « mes »).- Registre élégiaque (exprimant une plainte, souffrance), nuance du lyrisme. Il souffre.- Pierre de Marbeuf s’adresse à une personne, non caractérisée, mais tutoyé « ton ».

2. La thématique de la passion malheureuse, souvent personnifiée, qui utilise des clichés

- Amour passionné : métaphore. Hyperbole : « si fort »- Un amour qui ressemble à une guerre, métaphore des « armes » - Souffrances de l’amour : métaphore de l’amertume, de l’orage, du naufrage.- Expression pathétique, métaphorique et hyperbolique de ce tourment => l’unilatéralité de l’amour, évocation du sentiment

3. Une musicalité extrêmement travaillée : poème = un exercice de style

- Le polysyndéton dans les deux premiers vers.- Poème en alexandrins, sans enjambements ni rejet > importance de la binarité- Procédé de la répétition : anaphores, hémistiches, répétitions constantes de mots, homophone (= paronomase), assonances,allitérations.- Marbeuf joue avec le langage aussi bien dans ses aspects visuels que sonores : ainsi « aimer » est visuellement proche d'« amer » et d'« amour ». « Amer » possède les mêmes phonèmes que « la mer » ou « la mère » ; « eaux » est repris en écho par « maux », « armes » est repris par « larmes ». Au-delà de la ressemblance des mots, Marbeuf joue sur les sens. Par exemple, la mer est amère (il est fait allusion au sel de la mer), mais les larmes sont aussi salées. Ainsi nous nous promenons par association d'idées entre des réalités très symboliques : le feu, l'eau qui renvoient à des concepts abstraits comme l'amour, la souffrance.

Dans ce poème "Et la mer...", Pierre de Marbeuf présente donc essentiellement une musicalité très travaillée. Le poète suit la tradition précieuse, quand il multiplie les figures de rhétorique, (comparaisons, métaphores, en particulier celle du feu, périphrases, personnifications, hyperboles...), les répétitions, les échos rythmiques et sonores. Cette musicalité permet à "Et la mer..." de sortir de la banalité à laquelle pourrait le condamner la thématique élégiaque si traditionnelle de la passion malheureuse.Le lyrisme est ici particulièrement servi par cette musicalité d'abord, mais également par ce jeu emprunté au baroque de la comparaison et de l'antithèse qui entrelace intimement les thèmes de l'amour et celui de l'eau, élément mouvant, insaisissable, symbole de la vanité, comme du caractère éphémère des choses de ce monde.

Le Barbier de Seville, Karon Beaumarchais

ACT 1 – SCENE 2

SCENE 1 :

scène extrémement courte.

1 personnage (≠ perso principal)

...

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