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L'ajustement de l'emploi irlandais face à la crise des Subprimes

Cours : L'ajustement de l'emploi irlandais face à la crise des Subprimes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  26 Avril 2017  •  Cours  •  522 Mots (3 Pages)  •  1 044 Vues

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Depuis Atkinson (1985), à l’approche d’une crise, pour que leur PIB ne soient pas trop impacté, les pays peuvent prendre des décisions en état de causes et manier des politiques de flexibilité. Ces politiques se décomposent par la flexibilité externe (variation de l’effectif) et flexibilité interne (variation de la durée annuelle moyenne, temps partiel, variation du salaire par tête). Si les économies des pays européens se fondaient globalement sur les mêmes secteurs, les politiques face à la crise furent bien différentes.

En effet, commençons par le Royaume-Uni. Si le taux de variation du PIB britannique entre 2008 à 2009 a chuté de -4,5% tout comme le PIB irlandais, les britanniques n’ont pas eu les mêmes ajustements à la valeur ajoutée brute de facteurs comme le total des heures, l’emploi et la durée annuelle moyenne que les Irlandais. En effet le taux de variation des heures entre 2008 à 2009 s’élevait à -9,44 pour l’Irlande et « seulement » - 1,93 pour le Royaume-Uni. Il y a donc eu un net sous-ajustement des heures Irlandais et un légère baisse des heures au RU. Par la méthode de décomposition, on remarque que les deux pays ont privilégié un ajustement de l’emploi à celui du temps de travail par individu avec un taux de variation de – 1,59 de l’emploi au RU et de -7,84 chez les irlandais représentant chez les deux pays environ 80% de la part de variation des heures laisant seulement 20% à la flexibilité interne. Toutefois en analysant d’avantage l’évolution de l’emploi de 2006 à 2015 , on remarque que l’emploi a augmenté de 2007 à 2008 (29 378,8 à 29 627,8) puis a baissé de 2008 à 2009 (29 627,8 à 29 154,3) en opposition au PIB britannique qui n’a fait que chuté ( 2060 en 2007 puis 2042 et 2950 en 2009). On peut donc en déduire que de de 2007 à 2008 le Royaume-Uni a voulu compenser une baisse de la croissance économique avec une augmentation de l’embauche et de l’emploi pour relancer la productivité du pays mais ce fut un échec de 2007 à 2008 car le PIB a chuté, les Britanniques se sont alors dirigés sur une baisse de l’effectif pour notamment réduire les coûts unitaires salairiaux qui étaient très élevés au RU et sur la variation effectif temporaire comme le chômage partiel (passant de 0,2 à 0,4 de 2008 à 2009).

L’Irlande quant à elle a privilégié essentiellement  sur la durée de la crise des subprimes 2007 à 2009 une variation de l’effectif pour s’ajuster à la baisse du PIB tout en appliquant des politiques de flexibilité inter comme le chômage partiel passant de 1 à 1,7 en 2009. Si l’Irlande a connu en 2014 la plus grande augmentation de sn taux de variation annuelle de PIB de la décennie avec 26%  c’est notamment grâce à une relance de l’emploi ( 1861,5 en 2012 contre 1940,4 en 2014) et un taux de chômage partiel assez stable sur la période ( 1,5 en 2010, 1,4 en 2013 et 1,1 en 2014) qui s'explique par une augmentation énorme de la masse de capitaux d'entreprises et délocalisations artificielles.

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