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La Protection De La Biodiversite Dans Le Sahel

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tiples exactions perpétrées contre cette dernière, la Communauté Internationale, dans le but de faire prendre conscience aux uns et aux autres, du fait de ce problème crucial, se réunie plus d’une fois, pour discuter à propos des problèmes qui vont dans le même sens. C’est dans ce cadre que s’inscrivent le sommet de la terre à Rio de Janeiro et « l’Agenda 21 ».

A- Le Sommet de la terre (Rio de Janeiro : 1992)

Le Sommet de la terre s’est tenu à Rio de Janeiro en 1992, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Cette conférence des Nations Unions sur l’environnement et le développement (CNUED) est généralement considérée comme l’un des plus grands rassemblements mondiaux, dans la mesure où il a pu rassembler plus 1500 Organisations non Gouvernementales (ONG) écologiques, plus d’une centaine de Chefs d’Etats et de Gouvernements. Aussi, il a donné le coup d’envoi à un programme ambitieux de lutte contre les changements climatiques ; pour la protection de la biodiversité ou la diversité biologique, et l’élimination des déchets toxiques dangereux. Cette conférence a abouti à la «déclaration de Rio», qui fixe les lignes d’action visant à assurer une meilleure gestion de la planète. Par ailleurs, elle reconnait la souveraineté des Etats à exploiter leurs propres ressources selon leurs politiques d’environnement et de développement. Le Sommet de Rio s’avérant ainsi une réussite, dans la mesure où il a marqué la prise de conscience internationale sur la menace qui pèse sur la biodiversité et des problèmes similaires.

B – L’ «Agenda 21»

C’est un texte adopté par 173 Etats et Gouvernements en 1992, lors du Sommet de la terre, à Rio de Janeiro. Ce document a fixé les lignes du progrès que l’humanité devait adopter au XXIème siècle pour maintenir son développement socioéconomique dans un environnement vivable. Il regroupe de manière générale un ensemble de mesure telles que : les changements climatiques, la désertification, la déforestation, la pollution, l’épuisement des ressources non renouvelables dans les pays en voie de développement et de manière plus particulière, la perte de la biodiversité. Pour ce qui est des stratégies adoptées, et relativement à la question de la diversité biologique, il à été énoncé les principes importants suivants : la protection des espèces en voie de disparition, la lutte contre la désertification, la gestion des mers et des forêts, la protection de la faune et de la flore, la lutte contre la décharge des déchets toxiques dans les eaux maritimes, la lutte contre la pêche et la chasse anarchiques. Cette conférence de Rio et l’Agenda 21 viennent redonner plus d’ardeur à l’intérêt qu’avait déjà la communauté internationale sur la protection de la biodiversité. Qu’en est-il dans le sahel, serait-ce un mythe ?

II – LA PROTECTION DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE DANS LE SAHEL : Une utopie

Nous allons d’abord localiser le sahel, ensuite, nous montrerons ce qui fait de la protection de la biodiversité une utopie, à travers l’action anthropique et celle de la nature.

A – Localisation de la région du Sahel

Le sahel est une région localisée dans la zone tropicale de l’Afrique, englobant les pays qui connaissent partiellement ou totalement la présence du désert. Parmi ces pays, nous avons : le Cameroun, le Tchad, la Somalie, l’Ethiopie, le Mali, le Sénégal, le Burkina-Faso, la Libye, l’Egypte… Dans ces pays, on note des climats tropicaux, avec des températures parfois très élevées et constantes et chaudes, connaissent des problèmes hydriques, et hydrologiques. Aussi, le type de végétation est soit celui de la steppe, de la savane et parfois quasi inexistante.

B – L’action anthropique

En parlant de la biodiversité, on fait allusion à toutes vies dans l’eau, sur le sol, dans l’air. En fait, la faune, la flore, les microorganismes et êtres vivants aquatiques. Dans la mesure où, l’action anthropique ou l’action de l’homme concourt à la menace de la perte de la biodiversité.

Sur le plan de la pêche et de la chasse, de nombreuses espèces de poissons et animaux tendent à disparaitre, à cause de la non observation des règles et lois régies dans le but de protéger la diversité biologique. La chasse et la pêche illicite, et surtout anarchique ne favorisent pas cette protection, car toutes les espèces sont captivées sans distinction d’âge de qualité.

Dans la même lancée, la coupe abusive des arbres, et les feux de brousse, causés par des pyromanes, contribuent à la disparition de la biodiversité. Tout ceci fait de la protection de la diversité biologique dans le sahel une véritable utopie.

C – L’action de la nature

La protection de la biodiversité dans le sahel peut être considérée comme un mythe, dans la mesure où la nature exerce sur la biodiversité une action néfaste. En fait, la zone du sahel est déjà caractérisée par l’abondance du sable et ceci ne favorise pas la porosité du sol, et les eaux sont alors obligées de couler à fleur du sol. Pendant les inondations, une bonne partie de la biodiversité est détruite.

Aussi, l’érosion n’en est pas du reste, car elle contribue à la destruction de la diversité biologique, de par son action mécanique effectuée par l’eau, sur les microorganismes, ainsi que son action physicochimique, sous l’action de la pesanteur. Cette pesanteur détruit les microorganismes souterrains et même de la microflore sous l’effet de la dissolution de certaines roches mises en place.

III – LA PROTECTION DE LA BIODIVERSITE DANS LE SAHEL : un fait réel

La protection de la biodiversité dans le sahel est un fait réel, observé par l’action des Gouvernements et des Organisations Non Gouvernementales.

A – L’action des Gouvernements

Le souci d’un développement socioéconomique des ressources naturelles dans un environnement saint et un développement durable effectif dans la zone du sahel a impulsé aux Gouvernements de ladite région, une adoption des politiques fiables, visant à protéger la biodiversité. C’est ainsi qu’on note d’abord dans chacun de ces pays, la création d’un ministère spécifique en charge de l’environnement. Pour ce qui est du Cameroun, il existe un ministère en charge de l’environnement, de la faune et de la flore. A cet effet, des politiques de protection de la biodiversité, telles que la création des espaces verts, la création des réserves forestières, la protection des espèces en voie de disparition, la mise sur pied des lois, sanctionnant tous ceux qui pratique la chasse et la pêche illicite et anarchique, et la sensibilisation des populations, relativement à la sauvegarde de la diversité biologique. Pour ce qui est du Cameroun, on note par exemple des politiques telles que «opération sahel vert», «opération une personne un arbre», permettent de reboiser les espaces nus dans le grand Nord. Aussi, des émissions-Télé sont diffusées dans le but de sensibiliser les populations sur la protection de la biodiversité en générale et de manière particulière, sur la pratique de la pêche responsable. C’est-à dire l’adoption des outils (filets, nasses), qui laissent échapper les petits poissons, afin de les laisser grandir, surtout pour éviter la disparition de ces espèces et leur présence dans les eaux en toute saison.

B - l’action des Organisations

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