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Le Théatre De l'absurDe Molière FeyDeau Romains Et Tardieu

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d’un objet de la maison(«Ah oui c’est dehors »ligne 23,24). Un deuxième comique de situation est provoqué : Follavoine blame Rose pour son ignorance mais celui-ci ne sait même pas orthographier « Iles Hébrides »(Z’hébrides…).

Dans « Knock », on observe un comique de mots et de situation. Le comique de mots se traduit par un jargon médical inventé(colonne de Clark »). Le comique de situation s’exprime par le comportement de Knock envers la vieille dame. Il profite de son ignorance pour se moquer d’elle( elle serait tombé de 3m50 d’une échelle). On remarque également un comique de mœurs. En effet Romains critique la médecine en démontrant son absurdité.

Dans le texte D, « un mot pour un autre » on remarque qu’il y a un comique de mots. En effet il n’y a pas de cohérence dans leurs dialogues(« Mes trois jeunes tourteaux ont eu la citronnade »). Comme le titre nous l’indique, « un mot ou une lettre est remplacé par un autre ». De plus, il y a un décalage entre le titre de noblesse :comtesse De Perleminouze, et le langage qu’elle utilise(« J’ai passé des puits à surveiller leurs carbures »)

IICOMMENTAIRE :

Le théâtre de l’absurde, mouvement de la 2nde moitié du XXéme siècle, renvoie au sentiment que le monde et la condition humaine sont privés de sens. Les écrivains de l’absurde comme Sartre ou encore Camus explorent les réactions des hommes face au sentiment de vide(désespoir,révolte…).

J.Romains critique ainsi la société de son époque dans sa pièce de théâtre satirique : Knock. Cette œuvre écrite en 1923 met en scène un médecin, Knock, charlatan qui persuade ses clients des maux les plus improbables.

L’extrait à analyser est tiré de l’acte II, scène 4 (ligne 1 à 47), scène dans laquelle, Knock persuade une vieille dame qu’elle est atteinte d’une maladie très grave et donc très coûteuse. C’est pourquoi l’on pourrait se demander en quoi la médecine est elle ici critiquée ?

Tout d’abord, nous étudierons la médecine tournée en dérision puis la stratégie pour la critiquer.

A la simple lecture du texte, on remarque qu’il est plus question d’argent que de médecine. En effet, des lignes 1 à 26, on y fait constamment allusion. Avant d’évoquer l’état de santé de la patiente et d’examiner les mesures à prendre, il parle des coûts(« J’aime mieux vous prévenir que ce sera très long et très coûteux »ligne 6). Que ce soit pour cette dame de milieu modeste ou pour un bourgeois de l’époque, il semble qu’il arrive à s’adapter au langage de chacun de ses patients quand il est question d’argent. Ainsi il parle à cette femme qui « respire l’avarice paysanne » en évaluant les coûts des soins au prix du bétail.(« Et bien ! ça vous coûtera à peu près deux cochons et deux veaux » ligne 19).

Malgré son incompétence dans le milieu médical, Knock réussit à manipuler ses clients pour leur soutirer de l’argent.

Ainsi quand il est question d’explique à la dame sa maladie(« Mais qu’est ce que je peux donc avoir de si terrible que ça ? »ligne 26),il profite de sa supposée« position de médecin ».En effet, il utilise des termes qui rassure le patient tels que « faisceau de Türck » ou encore « colonne de Clark » qu’on pourrait croire propre au jargon médical mais qui ne le sont pas. il se sent en position de force par rapport à la patiente. On ne peut contredire le médecin car il est sensé possédé un certain savoir.

De plus, la dame venant d’un milieu populaire, il n’a aucun mal à étaler son savoir.

Le fait que la vieille dame soit modeste, favorise et fournit un dialogue hyperbolique mené par le médecin.

Dans cet extrait, le dialogue a lieu entre le médecin et une vieille dame. D’après son langage, on peut imaginer qu’elle appartient à un milieu relativement populaire. En effet, elle utilise des termes propres au langage de rue tel que des interjections (« Ah !Ah !La !La ! ») et des ruptures de construction(« Mais qu’est ce que je peux donc avoir de si terrible que ça ?). De plus, comme nous le dit le paratexte, elle respire « l’avarice paysanne ». Le médecin profite de la position faible et naïve de la femme qui contraste avec son propre statut. Il souligne son infériorité en lui parlant de cochons et de veaux pour évaluer le prix. Quand il admet sa chute d’une échelle durant sa jeunesse, elle semble acquiescé comme si le médecin avait réponse à tout. Cependant quand celle-ci essaye de dialoguer(« ah !la !la ! près de 3000 milles francs » ligne 20) le médecin rebondit(« si vous aimez mieux faire un pèlerinage, je ne vous empêche point »).Quelque soit les arguments

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