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Les Feuilles d'Automne

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r la face des monts » (v.6), « sur les fleuves d’argent, sur les forêts » (v.7), présence des parallélismes qui accentue le passage du temps partout, où que se soit le temps passera.

4) La nature renaît chaque jour en l’honneur des morts. « Comme un hymne confus des morts que nous aimons » (v.8), on peut interpréter cette comparaison comme si la nature renaissait chaque jour en l’honneur des morts, mais confuse pour ces derniers. On lui accorde un sentiment humain.

II) Différence entre le temps humain et le temps de la nature

A) Personnification de la nature

1) Le visage de la nature. « la face des eaux » (v.9), « le front des montagnes » (v.9), métaphore qui personnifie la nature, nous dévoile le visage de la nature.

2) Les traces que le temps laisse. « Ridés et non vieillis » (v.10), malgré que le temps passe, la nature porte les marques du temps sur elle mais sans pour autant être vieillie, les rides pouvant être simplement l’eau s’écoulant, formant des vagues ou encore l’ondulation de la nature.

3) Inversion du sens du temps. « et les bois toujours verts s’iront rajeunissant » (v.10, 11), contrairement au sens que la vie de l’homme prend, celui de la nature fait l’inverse et au lieu de vieillir, rajeunit. Les bois devraient mourir mais en fait redeviennent verts.

B) Opposition du temps humain et celui de la nature

1) La vie de la nature ne s’arrêtera pas. « Prendra sans cesse » (v.12), l’eau continuera de prendre sa source et de s’écouler.

2) Contrairement, celle de l’homme ralenti. « Mais moi, sous chaque jour » (v.13), « je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux » (v.14), la préposition « mais » créée une opposition et un sentiment de tristesse. Puis, plus le temps passe et plus l’homme s’affaiblit, l’oxymore du soleil qui refroidit fait un parallèle avec la mort car lorsque le corps se refroidit, il meurt peu à peu.

C) Mort du poète

1) Mort qui se rapproche. « Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête » (v .15), euphémisme de la mort, lui va mourir bientôt alors que le temps du monde naturel continuera son cours, la fête étant une métaphore pour parler de la vie de la nature.

2) Il tombera dans l’oubli. « Sans que rien manque au monde », malgré la mort du poète, le monde ne s’apercevra pas du changement et l’homme ne manquera pas à la nature pour continuer son cycle, opposition avec le sentiment humain accordé à la nature au 8ème vers.

3) Beauté de la nature. « Immense et radieux », le monde, même avec la disparition du poète, reste magnifique, ces deux adjectifs n’étant pas choisit au hasard mais étant les plus profonds pour qualifier la beauté du monde.

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