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Les enfants réfugiés, devoir n°2 CNED : Culture générale et expression

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Par   •  10 Février 2018  •  Dissertation  •  2 834 Mots (12 Pages)  •  5 012 Vues

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Supports utilisés

Document 1 : Françoise Dumont, « Le droit à l’éducation des enfants roms menacé par des expulsions

incessantes », L’Humanité, 17 mars 2016.

Document 2 : Photographie Martin Colombet, studio Hans Lucas, « Slavi, 10 ans, dort dans la rue… depuis

des mois », et Marie Piquemal, extrait d’article, Libération, 16 septembre 2015.

Document 3 : Juliette Bénabent, « Dans la « jungle » de Calais avec la Défenseure des enfants », Télérama,

23 février 2016.

Document 4 : Gisti, « Les mineurs disparus d’Europol », Plein droit n° 108, mars 2016.

1) Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1) Le premier document est une lettre explicative paru le 17 mars 2016 dans le journal « L'Humanité » et signé par Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l'homme. Elle s'adresse à la ministre de l’Éducation Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, sur les répercussions que peuvent avoir les expulsions des familles roms entre 2015 et 2016 en France, et plus particulièrement sur leurs contradictions avec le droit d'être scolarisé d'un enfant.

Françoise Dumont fait part, à la ministre de l’Éducation Nationale, des préoccupations de la Ligue des droits de l'homme vise à vise du droit d'être scolarisé des enfants roms en raison des expulsions récentes de ces familles.

Pour ces mineurs, l'entrée dans une école n'est pas une chose facile surtout si aucun service de l’État met en place des dispositifs pour les trouver puis les aider. Contrairement à eux, les personnes étant membres d'associations les soutiennent, ce qui permet à de nombreux enfants de pouvoir être scolarisés comme les autres. Néanmoins, toute cette procédure est détruite par les expulsions.

Durant les deux premiers mois de l'année 2016, un tiers des personnes évacuées des bidonvilles sont des enfants, le processus de scolarisation se voit donc rompu voire stoppé, ce qui va à l'encontre de la loi. Pourtant les organisations internationales, comme le Conseil de l'Europe, sont opposées à ce principe d'expulsion puisqu'il va à l'encontre du droit à l'éducation pour les enfants résidant en France.

De plus, par peur de l'aménagement durable des familles roms dans leur commune, les municipalités ne sont pas d'une très grande aide. En effet, elles refusent l'entrée de ces enfants, même si ils vivent sur le territoire français, dans leurs écoles d'où le faible pourcentage de scolarisation les concernant qui serait inférieur à 50 %.

A la fin de sa lettre, Françoise Dumont demande à la ministre que les diverses institutions françaises respectent les droits des étrangers, surtout, celui relatif à l'éducation.

2) La première partie du deuxième document est une photographie illustrative prise par Martin Colombet. Elle est accompagnée d'un extrait d'article de presse informatif paru en 2015 dans le quotidien « Libération » et écrit par Marie Piquemal. L'association de ces deux documents nous fait découvrir, en 2015, l'histoire de Slavi et de sa famille vivant dans une tente au bord de la route à Bobigny et des conditions de vie difficiles qu'ils connaissent, malgré l'aide que certaines personnes leurs apportent.

L'extrait de journal écrit par Marie Piquemal et la photo de Martin Colombet mettent tous deux en avant un enfant nommé Slavi d'origine rom bulgare. Lui et sa famille avait déjà eu le droit à un article dans « Libération » racontant leur histoire. Ils connaissent des difficultés pour se loger convenablement ; en effet, ils dorment dans des voitures ou dans des parcs. Ce mode de vie étant réprimé par les forces de l'ordre, ils les expulsent et les intimident. Même si certains tentent de les aider, ils vivent aujourd'hui dans un endroit dangereux pour les enfants, au bord d'une route sur un trottoir comme le montre la photographie.

3) Le troisième document est un reportage informatif paru en 2016 dans le magasine « Télérama » et signé par Juliette Bénabent. La journaliste écrit sur la venue de la Défenseure des enfants, Géneviève Avenard, le 22 février 2016 dans la ''jungle'' et le centre d'accueil provisoire de Calais ; elles mettent toutes deux en avant les conditions de vie difficiles que connaissent les migrants qui résident ici, et, plus particulièrement celles des mineurs qui devraient faire l'objet d'une protection par les autorités.

Juliette Bénabent note qu'à son arrivée dans la ''jungle'', il y avait des CRS à l'entrée et des hommes qui revenaient du centre Jules Ferry où ils sont allés chercher à manger, étant dans l'incapacité de cuisiner.

Les personnes qui vivent dans ce camp doivent en partie être déloger. Géneviève Avenard se rend donc là bas, à la veille de cette événement pour voir les conditions de vie des mineurs et constater si le gouvernement français accompli ses devoirs envers eux, surtout en ce qui concerne l'organisation de l'expulsion, pour éviter qu'ils ne disparaissent sans laisser de traces.

Le centre Jules Ferry, se trouvant en dehors du campement, accueillait les personnes dans des conditions déplorables, après un rapport transmit au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, des améliorations ont vus le jour.

A l'extérieur également, un centre d'accueil provisoire a été ouvert pour héberger les migrants venant de la ''jungle'' qui sont dans l'obligation de la quitter. Malgré que les conteneurs soient chauffés et que des lits soient mis à leur disposition, l'eau courante ni est pas présente ce qui les contraints à aller au centre Jules Ferry pour se nettoyer et se restaurer. De plus, des dispositifs d'accueil pour les enfants et adolescents ont été mis en place, ce qui profite aussi aux habitants de la ''jungle''.

Il existe cependant une école, à l'intérieur, accueillant aussi les adultes mais son avenir est incertain en raison de l'éventuelle destruction du camp.

Geneviève Avenard demande, à la suite de sa visite, un moyen pour que les mineurs, isolés ou ayant une famille, soient protégés. Ils ne vivront plus dans d'horribles conditions et ne disparaîtront pas, à la suite de l'expulsion, pour se précipiter dans la criminalité.

Aujourd'hui, les migrants qui vivent dans la ''jungle'' s'inquiètent de leurs futurs.

4) Le quatrième document est un article informatif, numéroté 108, paru en mars 2016 dans la revue « Plein droit » et signé « Le Gisti ». L'auteur s’appuie sur les déclarations d'un responsable d'Europol concernant des mineurs qui auraient disparus en Europe en 2016 ; cependant, certains d'entre eux ne le sont pas et cherchent de l'aide, auprès d'institutions comme l'Adjie, et demandent l'obtention d'accords de protection qui n'aboutissent que très rarement.

Selon un responsable d'Europol, 10 000 mineurs migrants se seraient volatilisés après avoir été enregistrés par les autorités européennes. Celui-ci rajoute également que ces enfants peuvent être asservi à des organisations liées à la criminalité. Une fois ces renseignements divulgués, la presse envenime les propos tenus en parlant, par exemple, de trafic d'organe ou de proxénétisme. Tout ceci dissimule le véritable problème, causé par les autorités européennes dont Europol, celui du refus d'accueil et de protection envers les mineurs isolés ou non, par les autres pays européens.

Une partie de ses enfants vont dans une institution nommée Adjie qui les aide et les soutient ; tous veulent avoir un endroit pour se loger, de la nourriture mais aussi être scolarisés. La majorité des mineurs qui se déplacent dans cette association ont les mêmes caractéristiques, se sont des garçons entre 15 et 17 ans, d'origine africaine, qui ont été enregistrés par les autorités durant leur périple. Ils expliquent qu'ils ne sont entrés dans aucuns réseaux liés à la criminalité, comme l'a écrit la presse, mais qu'ils ont connus des épreuves difficiles pour arriver ici, en France.

Les nouveaux arrivants patientent jusqu'à leur premier rendez-vous avec les organismes sociaux ; contrairement à eux, la majorité des autres ont essuyés un refus de protection venant de diverses institutions.

Les événements qui n'ont l'air de dépendre de personnes sont abordés plus aisément que les autres ; en effet, le nombre d'enfants disparus est d'autant plus rappelé que celui du nombre de refus de protection, qui touche pourtant environ 50 % des 10 000 mineurs.

A l'inverse, l'autre moitié reçoit une réponse positive mais dans des conditions de vie minimales. Effectivement, ils résident dans des hôtels déplorables et, de façon hebdomadaire, reçoivent des moyens pour se restaurer ; certains d'entre eux vont à l'école. Les autres espérant obtenir mieux ailleurs fuient et plusieurs se verront dans l'obligation de

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