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Nouvelle - I'm Gonna Die

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anc. Un cocktail à base de vodka, de lait et de liqueur de café. Après tout, j’étais là pour m’amuser. La soirée était bonne. Après plusieurs cocktails et pintes, je fis la rencontre de Bob. Un pourri de chez pourri. Il s’autoproclamait mac. Un allumé de la côte ouest comme j’aimais le surnommer.Nous sortîmes un moment. Il se roula un joint et fit tourner. J’avais souvent l’habitude de me fumer un pétard avant le boulot mais ce qu’il fit tourner là était d’un tout autre registre que le petit chanvre que j’avais l’habitude de fumer le matin. Je partis de suite toucher le ciel. "Purple Haze" de Hendrix résonnait dans mes oreilles. J’étais "high" comme disent les Ricains.

A mon retour dans le "temple du rock", les flics étaient là. Ils faisaient une descente et contrôlaient tous les types présents. Mon ami complètement défoncé me prit par le bras et m’emmena dans la réserve. On attendit le départ des poulets. Ce crétin avait réussi à se faire un fix . L’héro sentait dans toute la pièce. Je ne donnais à cet homme pas plus de temps de vie qu’à moi. Quand la police fut repartie, je ramenai ce toxico chez lui. A mon retour à l’hôtel, je m’écroulai dans mon lit. Ma première nuit aux States, le début de la fin, s’était plutôt bien passée.

Le lendemain, une belle gueule de bois, je reçus un coup de fil. Ma génitrice était décédée. Je ne sais pas comment le home avait eu vent que j’étais aux Etats-Unis mais bon. On était le 12, ou peut-être le 13 août, peu importe, et ma mère nous avait quittés. Je descendis boire un russe blanc au bar de l’hôtel. Soigner le mal par le mal comme on dit. Le soir même je sortis jouer au tripot du coin. Cette vielle pièce sentait le tabac froid et le whisky frelaté. Deux stripteaseuses dansaient dans un coin. Le tourne disque passait un vieux vinyle de Chuck Berry. Je m’assis à une table de poker. Deux vieux briscards impassibles, une bimbèche et un gus qui se prenait pour un cowboy, un "Clint Eastwood". La mise était de mille dollars.

Je me fis déplumer. Je sortis du casino, à quatre pattes. Je me posai ensuite au bord de la mer et fumai le joint que j’avais piqué à Bob la vieille. Je m’endormis finalement et me réveillai le lendemain matin gelé. Je retournai à l’hôtel et je pionçai jusqu’au lendemain. Après un déjeuner copieux, je m’étais dis qu’il était temps que j’arrête de me bourrer la gueule et que je voie du pays. Je louai donc une Harley et je partis le long de la côte ouest. Je visitai Sacramento et Los Angeles. Aucune des deux valaient la peine. Aucune des deux villes étaient aussi "good" que San Francisco.

Néanmoins je fis la connaissance de Jim à Los Angeles. Lui aussi était un illuminé. Il se torchait à l’acide trois fois par jour. Mais c’était un gosse de riche, pourri gâté. Je pus profiter de son argent, ou plutôt l’argent de son père lors d’une soirée mémorable.

Nous étions dans sa piaule. Un vieux taudis tout délabré en plein cœur de la banlieue de Los Angeles. Pendant que je fumais un des nombreux joints que Jim m’avait roulé et que ce tox’ se faisait un fix à la coke, on sonna à la porte. C’était un des potes à Jim, un Noir du nom de Curtis si je m’en souviens bien. Apparemment il avait une surprise pour nous. En effet, trois demoiselles de nuit le suivaient. La soirée tourna à l’orgie. La gnôle coulait à flots et les dames dansaient et nous chauffaient. C’était bestial et sauvage. Puis le trou noir.

Je fus réveillé le lendemain par mon téléphone. C’était l’hôpital. Ils avaient probablement choppé mon numéro au home. Lorsque je raccrochai, j’étais fou de rage. Ces imbéciles de fonctionnaires, ces médecins véreux et pourris jusqu’à lamoelle s’étaient trompés de dossier ! Je n’avais donc rien ! Je n’étais pas malade ! Je n’allais pas mourir ! J’étais même un miraculé ; les médicaments que je prenais, censés soigner la chorée de je-ne-sais-qui,

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