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Ronsard

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'abord "féal" puis "Petit Poucet". Autodérision, autoportrait par les vêtements troués > il montre qu'il est au dessus de tout ce qui est matériel et emploie un vocabulaire trivial. Métamorphose des lieux concrets en lieux magiques. Importance du thème stellaire "Mes étoiles". Rimbaud métaphorise les étoiles comme autant de présence féminine "frou-frou".

3°/ Raisons du rapprochement voyage-poésie

a) La poésie et le voyage permettent d'accéder à des mondes nouveaux

L'ailleurs "ombres fantastiques". Cela suggère aussi de nombreuses sensations "je les écoutais", "je sentais".

b) Poésie et voyage = liberté et création:

"je m'en allais" > liberté mais aussi caractère illimité et infini de ce voyage. Refus des contraintes poétiques même s'il s'agit d'un sonnet mais beaucoup de liberté par prosodie classique > ton de fantaisie. Mélange de registres lexicaux : "culotte" opposé à "idéal".

Beaucoup de ruptures dans les alexandrins + enjambements, rejets. "Oh! là! là!" > amusement de Rimbaud

Conclusion

Le poème Ma Bohème révèle les orientations futures de Rimbaud.

Ce voyage initiatique est en dehors des règles de la poésie traditionnelle et préfigure l'expérience du Bateau Ivre.

Extrait:

Surtout réputé pour ses grands romans (Les Misérables, Notre-Dame de Paris), son théâtre (Hernani, Ruy Blas) et sa poésie romantique (Les Contemplations) ; Hugo est aussi un polémiste efficace qui sait mettre son art au service de causes qui lui sont chères (le travail des enfants, la peine de mort). Avec Châtiments, Hugo livre bataille à Napoléon III depuis l'ile de Jersey où il se trouve alors en exil par protestation à l'égard d'un homme qui a usurpé le pouvoir, s'est fait proclamé empereur suite à un coup d'État (le 2 Décembre 1851) qui piétine les valeurs républicaines et méprise le peuple (...)

Plan du commentaire:

Introduction

I) Une dimension épique : le combat des abeilles contre le mal napoléonien

A. Les marques d'un discours à l'intensité lyrique

B. Un discours organisé sur une antithèse : la dimension épique

II) L'exhortation du poète à lui-même : une célébration de son art poétique engagé

A. La puissance du verbe mythologique : le registre du merveilleux

B. Le verbe prophétique : la fonction du poète selon Hugo

Conclusion

1. Le mythe oriental (vers 1 à 17)

2. Les précisions lyriques du poète (vers 18 à 40)

1. La présentation du sujet : l'amour et la retraite (vers 18 à 21)

2. La nostalgie de la solitude (vers 22 à 25)

3. Astronomie et poésie (vers 26 à 33)

3. L'astronomie

4. La poésie

4. L'éloge de la pauvreté et du sommeil (vers 34 à 37)

5. La pauvreté

6. Le sommeil

5. Une mort heureuse (vers 38 à 40)

6. Conclusion

"Le Songe d'un habitant du Mogol"

Jadis certain Mogol vit en songe un Vizir

Aux champs Elysiens possesseur d'un plaisir

Aussi pur qu'infini, tant en prix qu'en durée ;

Le même songeur vit en une autre contrée

Un Ermite entouré de feux,

Qui touchait de pitié même les malheureux.

Le cas parut étrange, et contre l'ordinaire :

Minos en ces deux morts semblait s'être mépris.

Le dormeur s'éveilla, tant il en fut surpris.

Dans ce songe pourtant soupçonnant du mystère,

Il se fit expliquer l'affaire.

L'interprète lui dit : Ne vous étonnez point ;

Votre songe a du sens ; et, si j'ai sur ce point

Acquis tant soit peu d'habitude,

C'est un avis des Dieux. Pendant l'humain séjour,

Ce Vizir quelquefois cherchait la solitude ;

Cet Ermite aux Vizirs allait faire sa cour.

Si j'osais ajouter au mot de l'interprète,

J'inspirerais ici l'amour de la retraite :

Elle offre à ses amants des biens sans embarras,

Biens purs, présents du Ciel, qui naissent sous les pas.

Solitude où je trouve une douceur secrète,

Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais,

Loin du monde et du bruit, goûter l'ombre et le frais ?

Oh ! qui m'arrêtera sous vos sombres asiles !

Quand pourront les neuf Soeurs, loin des cours et des villes,

M'occuper tout entier, et m'apprendre des Cieux

Les divers mouvements inconnus à nos yeux,

Les noms et les vertus de ces clartés errantes

Par qui sont nos destins et nos moeurs différentes !

Que si je ne suis né pour de si grands projets,

Du moins que les ruisseaux m'offrent de doux objets !

Que je peigne en mes Vers quelque rive fleurie !

La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie ;

Je ne dormirai point sous de riches lambris ;

Mais voit-on que le somme en perde de son prix ?

En est-il moins profond, et moins plein de délices ?

Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices.

Quand le moment viendra d'aller trouver les morts,

J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords.

Ma bohèmeJe m'en allais, les poings dans mes poches crevées;

Mon paletot soudain devenait idéal;

J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;

Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!Mon unique culotte avait un large trou.

Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frouEt je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur! |

Le manteau impérial

O ! vous dont le travail est joie,

Vous qui n'avez pas d'autre proie

Que les parfums, souffles du ciel,

Vous qui fuyez quand vient décembre,

Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre

Pour donner aux hommes le miel,

Chastes buveuses de rosée,

Qui, pareilles à l'épousée,

Visitez le lys du coteau,

Ô soeurs des corolles vermeilles,

Filles de la lumière, abeilles,

Envolez-vous de ce manteau !

Ruez-vous sur l'homme, guerrières !

Ô généreuses

...

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