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Sur Arkhe (Genesis, Kinesis, Physis)

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ste. L’apeiron est inaccessible à la sensibilité mais il doit exister. Il est substantiel par définition, mais en tout cas on a la chance de questionner si l’arkhè qui a la possibilité d’être quelque chose d’autre que les éléments qui dérivent des choses sensibles. Cette tradition sensible a continué à réduire les êtres inaccessibles à des choses sensibles, c’est-à-dire de faire une ontologie via l'homonymie, jusqu’à Empédocle qui va lister et standardiser les quatre éléments; l’air, le feu, l’eau, la terre. Pourtant, cette conception va être considérée comme les phases des autres principes [arkhai], comme les synthèses ou les amalgames.

La genèse [genesis] n’est pas un simple processus biologique. Il s’agit une double référence comme la naissance et le commencement d’exister. Les pré-socratiques s’intéressent beaucoup au changement. Ils discutent comment les éléments différents de l’un à l’autre. Le mouvement [kinesis] est généralement existe chez plusieurs penseurs. Il trouve sa place dans la réalité. Mais pour Aristote, il ne s’agit pas de mouvement hors des choses. D’autre part, la nature [phûsis] a la signification de la genèse; Substance que tout les autres choses dérivent; Une organisation et une nature, un principe immanent dans les choses.

Parménide, qui fut le premier à affirmer que la terre est ronde et située au centre de l’univers, dit «l’être est, le non-être n’est pas », en niant tout changement comme l'a fait Empédocle, en plus considérant l’univers comme l’Un. Parménide considère le changement aussi comme une illusion des sensations, c’est-à-dire, quand on parle d’un changement, on va directement plonger dans le monde de doxa, que l’opinion confuse que l’on se fait sur quelqu’un ou sur un aspect de la réalité, par opposition au vrai chemin d’accès à la vérité. Par contre, Empédocle nous montre qu’il ne s’agit pas d'un avant ou d'un après des éléments. Dorénavant, il s’agit des théories incluant le genesis entre ces éléments, et donc le changement est rendu possible. Une autre définition de la genesis donnée par Platon et Aristote nie la définition d’une sorte de mixture, et ils ajoutent les forces [dûnamis] dans ce concept. Donc, il s’agit d’un fond pour le changement, mais aussi d'un agent qui fait commencer tout ce mouvement.

Prenons l’exemple de Parménide à propos de sa conception de l’univers qui n’est que l’un, plein et complet. Il n’y a pas de changement en vérité selon Parménide. Quand on dit « tout chose est l’un », on manque ici d'une échelle logique, comme quand on dit « le non-être est ». Pourquoi Parménide, qui peut voir directement la nécessité de ne pas faire exister le non-être, par définition, laisse-t-il ouverte une pensée proche à celle-ci dans sa conception importante de l’unité? Pourquoi devons nous rendre le monde dans le domaine de doxa, justement pour but d’expliquer le changement? Alors que l'Homme, étant la seule espèce qui exerce la nature en tant que poesis, peut établir une relation entre la nature qui contient le mouvement où il vit, et l’arkhè qui ne bouge pas et qui est responsable de tout ce mouvement depuis le commencement. Comment rendrons-nous ce conflit possible, dans la conception grecque antique, qui ne contient pas un Dieu créateur? C’est la raison pour laquelle il faut attendre Platon et Aristote afin de trouver une métaphysique assez stable qui fait bien isoler la substance de l’arkhè. Mais avant celà, il faut savoir simplement si l’eau en tant que principe chez Thalès, est celle qu’on boit?

Cette recherche d’arkhè comme un élément apparent dans la nature, contient la pensée d’éliminer les hommes-dieux de l’ancien. Il faut mettre quelque chose au centre de toutes les autres choses, et rendre le tout au le même niveau existentiel. Sous prétexte de cela, il faut au moins trouver un élément, qui existe et même devient la cause de ce changement. Donc, il s’agit d’établir une physique et une chimie en même temps pour sauver la nature et intégrer le moteur dans son existence. Donc, la nature est à la fois le sensible, et quelque chose qui contient le principe. Ici apparaît un univers auto-suffisant, clos à l’intervention extérieure. Mais qu’est-ce qu’il manque derrière cette conception pré-socratique, et que cachent Platon et Aristote?

On peut bien donner une petite définition du psyché, de l’âme à ce point là. Thalès le définit comme la cause de tout mouvement, mais il exclue l’air et le vent en tant qu’existant. De l’autre côte, Anaximène le diffuse partout dans l’univers, d'un point de vue archaïque. De plus, les pré-socratiques, en général, décident d’associer l’âme à l’air. On peut facilement voir cette allégorie chez Héraclite qui rend l’âme à une partie du souffle quand les autres sens sont inaccessibles au logos pendant le sommeil. Pourtant, Aristote valorise l’âme en l’encadrant dans le sens et le mouvement. L’association de l’âme au mouvement se trouve aussi chez les atomistes et Empédocle. D’autre part, Platon nous indique que l’âme est immortelle au sens d’être toujours en mouvement. Sinon, on ne peut pas avoir le genesis . Pourtant, les âmes telles que Platon les a définies, sont les sous degrés d’une seule âme du monde. Les âmes individuelles on de différents degrés. Mais Aristote, prend comme critère les âmes de tous les vivants et le seul but de cette conception de l’âme se concentre chez l’existant.

Tenons compte de la conception de l’âme et les éléments : on peut traiter le sujet d’un point de vue différent. Si l’âme est considérée comme moteur pour les motions mécaniques des vivants chez Aristote, alors on peut comparer cette conception à l’univers plein de Parménide. Si tous les mouvements sont liés aux illusions, l’âme devient alors un générateur des illusions dans ce concept-là. On peut aller plus loin en acceptant que l’action dans le cerveau humain soit un processus physique, toutes les opinions qui peuvent être fausses [doxa], dérivent de l’âme. Parce qu’il n’y a pas d’autres sens que ces cinq ; goût, odorat, audition, vision et toucher. Si, ceux-ci fonctionnent par un moteur appelé l’âme et dépendent de lui, le mouvement que je fais quand je me penche vers une fleur pour la sentir est totalement une doxa conduite par mon âme. Donc, c’est l’âme qui me fait animer, et c’est l’âme qui me rend loin de

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