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res radieux et innocents des enfants s’impatientaient. Puis, tout derrière ,les femmes des plus jeunes aux plus âgées, avec leurs cheveux grisonnants et tressées attendaient également. Et enfin, les hommes, avec leur habituel chapeau de paille patientaient tous. Sariaka, songeante arriva et ils eurent tous un sourire triste.

Devant elle, une grande marmite en aluminium accompagnée d’une large hanse d’ou s’échappait des volutes de vapeur, reposait sur un feu de bois d’ou l’on entendait des faibles craquements. Tout près de celui ci, une autre marmite, plus petite attendait qu’on ouvre son couvercle pour laisser échapper l’odeur ou le parfum de cette bonne nourriture de curry de zébu qu’on appelle « loaka ny hena ».

Sariaka en prit délicatement, à l’aide d’une louche. Puis, elle en versa dans une assiette fraichement lavée qui appartenait a un petit garçon, l’air naïf qui s’impatientait de pouvoir se nourrir. De l’autre main, elle lui servit une cuillerée de riz rouge traditionnel provenant de la grosse marmite, puis du loaka hena provenant d’encore une autre marmite. Voyant l’assiette bien garnie, un merci timide sorti de la bouche du petit garçon. Le tour était au suivant et ainsi de suite jusqu'à la trente septième personne qui était son père. Alors enfin, elle se servit en faisant bien attention d’avoir mis la même quantité de nourriture que celle des autres assiettes qui avaient déjà défilées. Toutes ces personnes, respectueusement assises sur une natte, mangeaient silencieusement.

Puis, d’un coup le plus âgé et le plus poli de la famille se leva et commença d’abord par remercier son petit fils Rakoto, le père de Sariaka, et enfin Sariaka pour tout leur accueil et bonté. Il portait un étrange drap blanc sur son corps que l’on appelait un « lamba ».

Apres un discours de quinze longues minutes, ce fut le tour des quatre autres oncles et enfin, de celui de la grand mère maternel de Sariaka de parler. Celle ci était tellement émue, qu’elle ne put s’abstenir de pleurer. Les larmes de la jeune fille rouleres doucement sur ses douces joues et encore une fois tombèrent sur le sol. La famille fut en pleur. Les trois oncles, eux, laissaient échapper leurs sanglots ainsi que quelques gloussements provenant de leurs gorges.

La jeune fille, sentit au fond de son cœur, un terrible manque d’affection ; qu’elle n’arrivait pas à expliquer. Une main, froissée, se posa sur son épaule. Elle la reconnue de suite, ce fut toujours celle de son père qui lui disait : « Ne t’inquiète pas, je suis la, je serai toujours près de toi quoi qu’il arrive, jusqu'à la fin de ma vie. Tu es ma fille, mon seul amour, mon sang. » Il lui embrassa sur le front et essuya. avec les paumes de ses mains, les larmes de sa petite fille chérie. Elle lui répondit par deux mots : « Oui père. » Et d’un pas lent, soucieux de sa fille, de ses projets, de son avenir, de sa jeunesse, il dit : « Quels soucis ne doit pas avoir un père, il faut que je sois fort, que je m’y remette ! Que Dieu me vienne en aide !».

A chaque pas, des paroles se confondaient dans sa bouche, et il répétait sans arrêt : « que Dieu me vienne en aide, que Dieu me vienne en aide… » Alors, il retourna auprès de ses convives, et s’asseyant sur la natte, pensif, il ne sentait plus son énergie, ni sa force, comme si on lui avait coupé les jambes et les bras. « Que doit-on sentir après une telle tristesse ? » Songea t-il.

Le petit garçon s’approcha de Rakoto et lui dit : « Tonton, s’il te plait ne soit pas triste, je suis la moi ! Je viendrais te voir à chaque vacances scolaires, je te le promet » dit-il avec son sourire naïf, qu’il gardait sans cesse, en caressant la joue de son oncle adoré. Il se nommait Andry et était toujours attentif à ce que son entourage faisait ou ressentait.

« Mais que doit comprendre cet enfant ? Comment lui avait-on expliqué? » Se demanda Rakoto. « Puis, dit Andry, quand je serai grand je travaillerais avec toi et pour toi, je garderai tes zébus, je me lèverai tôt pour donner a manger aux poules et je m’occuperai de toute ta ferme, je serai ton : « Cow-Boy », ton « Lucky Luke » je m’occuperai des œufs et je livrerai le lait a la ville. J’apprendrai à faire du beurre et on en vendra. On aura beaucoup d ‘argent ! Mais tonton, m’achètera tu un chapeau de paille comme le tien ? J’adore quand le soleil traverse les fentes de ton chapeau et éclaire ton visage bronzé. Le vieil homme

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