DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Bts Culture Générale

Compte Rendu : Bts Culture Générale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 7

correct », nous sommes contraints de ne rire que de certains sujets ne portant atteinte à aucune religion, aucun peuple, aucune personnalité hautement respecté sous peine d’être accusé d’injure ou de diffamation. Même les comiques n’ont plus le droit de faire rire les gens sur n’importe quel sujet. Il faut qu’ils respectent certaines règles afin par exemple de pas être jugé comme une personne raciste si ceux-ci s’autorisaient à rire et à faire rire les autres sur une religion. Ils ont peur des représailles judiciaires.

Élodie Émery rejoint très clairement les propos tenu par Pierre Siankowski, elle souligne que la liberté d’expression est bâillonnée et que l’on ne peut plus rien dire.

Elle est nostalgique du temps ou Coluche et Pierre Desproges faisait rire les gens. A cette époque, les comiques n’était pas jugé comme aujourd’hui ils peuvent l’être.

On pouvait rire de quelqu’un sans pour autant porter atteinte à sa personne.

Certains comiques, se décrivent comme « politiquement incorrect » car ils osent encore dire tout haut certaines choses que d’autres humoristes pensent tout bas, mais ça ne fait pas d’eux pour autant des anticonformistes. Ils savent pertinemment qu’ils jouent leur carrières et que si leurs propos dépassent les limites fixés, ils devront s’excuser auprès de ceux auxquels ils ont soit disant porté atteinte comme lorsque Patrick Timsit a comparé les mongoliens aux crevettes. Cela à très mal été vu et il a du s’excuser auprès des familles d’handicapés.

La liberté d’expression n’est plus ce qu’elle été autrefois et cela est vraiment regrettable.

Jonathan Swift dénonce la misère humaine et sociale qui touche au quotidien la population irlandaise. Cette dénonciation prend forme dans des textes courts, chefs-d’œuvre de l’ironie swiftienne. Sa proposition pour éradiquer la misère des campagnes irlandaises est simple : consommer, en guise de viande, les enfants des pauvres dès qu'ils atteignent l'âge d'un an (non sans les avoir amoureusement nourris au sein afin qu'ils soient bien dodus). Sous un humour noir, il dénonce tour à tour la pauvreté, la domination anglaise politique, économique et militaire sur l'Irlande. Un tabou extrême chez le genre humain vient d'être torpillé : non pas l'infanticide car ni la pilule ni l’avortement n’existait à l’époque mais l'anthropophagie. Cela est terrifiant et très grave mais il évoque ces faits sur forme d’ironie. La question est peut-on rire sur un sujet tel que celui la ? Nous en revenons au point de départ, qui est « peut-on rire de tout ? ». Ici, l’auteur ne relate pas des faits réels même si l’on est conscient que ce genre d’atrocité existe, il ironise sur la domination des anglais sur l’Irlande et la misère que cela a engendrée.

L’image mis en ligne sur le blog de « babache », peut sans nul doute être associée à un humour noir également. On y voit apparaître le nom d’un médicament « Médiator » sur une affiche ressemblant à celle d’un film de cinéma pour promouvoir un film d’horreur. Ici, l’image à pour but de faire une ignoble comparaison entre un film d’horreur « Rubber » et un médicament qui à pour objectif de soigner les diabétiques. Il est indiqué que ce médicament qui est censé guérir, à déjà tué cinq cent personnes. La comparaison est bien sûr purement ironique mais à pour but premier de choquer les personnes qui verront l’affiche et de les inciter à ne jamais prendre ce médicament. Le rire est encore présent une fois de plus, pourtant ici, l’histoire est réel puisque beaucoup de gens sont décédés après avoir pris ce médicament. Or, l’image n’a pas pour principal objectif de faire rire mais surtout de montrer aux gens que ce médicament est réellement dangereux pour la santé et qu’il faut y faire très attention.

Ainsi, quatre auteurs évoquent le rire sous différentes situations. Certains comme Pierre Siankowski et Élodie Émery sont nostalgique du temps où l’on pouvait rire de tout et où les humoristes n’avait pas de barrière. D’autre comme Jonathan Swift ou encore l’image de Babache évoque un humour noir et sarcastique qui à principalement pour objectif de choquer le lecteur en lui relatant des faits qui sont souvent réels.

Deuxième partie : Développement personnel

Il y a tellement de sujet sur lesquels on peut rire mais y a-t-il des limites à ce rire ? Chacun à son propre humour et il faut bien sûr savoir le respecter. La question est peut-on rire de tout ou bien doit-on se fixer des limites nous même ou même encore respecter les limites fixées par les autres. Après avoir montré que le rire à évolué et que les libertés ne sont plus les même qu’autrefois, nous verrons si effectivement on peut rire de tout ou bien si certains sujets sont encore tabou.

Le rire à beaucoup évolué car il faut savoir s’adapter à son temps. Autrefois, il n’y avait pas autant de tabous ethniques, de nos jours on ne peut plus rire d’un étranger ou d’une religion sans être accusé de racisme comme on ne peut plus rire d’un handicapé sous peine d’être accusé de discrimination. Or, je pense qu’il faut savoir faire la part des choses, effectivement c’est mal de se moquer ouvertement d’un handicapé sous prétexte qu’il est différent de nous ou bien de se moquer d’une personne qui à des croyances autre que celle que nous avons.

Pourtant, lorsque qu’un humoriste rit de ces personne la sur scène, il ne le fait pas dans le but de leur nuire ni même parce qu’il pense ce qu’il dit. Il le fait car c’est son métier, il aime rire et doit faire rire son public, c’est pour cela qu’il choisit des sujets

...

Télécharger au format  txt (9.5 Kb)   pdf (94.5 Kb)   docx (8.7 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com