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Commantaire Sur L'Excipit De La Bête De Humaine De Zola

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– En revanche, le combat fait penser à un film d’aventure et d’actions. On revoit une scène sur un train, d’un film d’Alfred Hitchcock ou à une scène plus moderne de la série Indiana Jones. « la lutte continua sur le petit pont de tôle qui dansait violement ». Le train roule de plus en plus vite et emprunte même un tunnel. La bagarre n’est plus celle de deux hommes ordinaires mais bien de guerriers invincibles. « où se grillaient leurs jambes » « les dents serrés » La mort des deux amis n’est pas non plus très réaliste. Elle tient plus du roman d’horreur que d’une scène réelle. « On les retrouva sans tête, sans pieds, deux troncs sanglants qui se serraient encore, comme pour s’étouffer. ». Le combat fait plus penser au fantastique au réaliste.

B – Enfin, la machine est devenu un symbole. Un symbole d’abord de progrès et d’avenir mais ici surtout de mort. C’est à bord d’un train que Jacques et Pecqueux luttent jusqu'à la mort. Comparé à une « bête aveugle et sourde qu’on aurait lâchée parmi la mort », le train s’est métamorphosé en bête. Par exemple à un troupeaux de sanglier « il arrivait de son galop furieux, comme une force prodigieuse et irrésistible que rien ne pouvait plus arrêter », que Zola a déjà utilisé pour décrire Lantier lors du meurtre de Séverine. « Lui, ainsi qu’un sanglier dans un futaie… ». La machine est prise d’un mouvement furieux et incontrôlable. Le train caractérise ici une puissance terrifiante qui provoque l’effroi sur son chemin: « l’épouvante glaça la gare, lorsqu’elle vit passer, dans un vertige de fumée et de flamme, ce train fou, cette machine sans mécanicien ni chauffeur ». Dans le passage apparaît «ce train fou » qui ressemble à une véritable bête humaine et est à l’opposé de son rôle premier : la modernité. De plus, grâce à ses recherches l’auteur sait que le train doit s’arrêter au bout de 30 à 45 minute, or la machine roule encore et encore « Et la machine libre de toute direction, roulait, roulait toujours. ». Zola nous traduit l’impuissance de l’homme face à la machine. Il juge le progrès donc la machine, or le romancier naturaliste est un greffier. Le dénouement est donc très romanesque.

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