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Sociologie : Histoire du sport

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Par   •  19 Novembre 2021  •  Analyse sectorielle  •  2 498 Mots (10 Pages)  •  468 Vues

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Histoire du sport 

  • L’Éducation Physique : vecteur de diffusion du sport en France au XXe siècle

denis.galletaux@univ-poitiers.fr 

ludivine.mayam@univ-poitiers.fr

1.  Définition du sport

Pédagogie sportive (1922) P. de COUBERTIN

        

  • « Le sport est un culte volontaire et habituel de l’effort musculaire intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu’au risque. Il doit être pratiqué avec ardeur, je dirai même avec violence ; Le sport ce n’est pas l’exercice bon pour tous à condition d’être sage et modéré ; le sport est le plaisir des forts, ou de ceux qui veulent le devenir.

        P. de Coubertin : aristocrate français qui a beaucoup voyagé. Fin 19e il arrive aux USA et Uk avec le sport. Défenseur de l’activité sportive. Personnage du sport moderne. Connu pour avoir rénové les JO ; Il voulait introduire le sport à l’école, mais prblm car selon lui le sport est un culte (aspect religieux) ce qui va freiner l’intégration du sport à l’école) au début des années 1900.

        Selon lui, le sport est une pratique qui nécessite seulement les muscles, mais prblm car en France, il y a une culture philosophique, scientifique et culturelle telle que celle de Descartes. Selon celle-ci l’esprit est supérieur au corps, il y a donc une contradiction entre ces 2 visions. France = pays motivé par l’élévation de l’esprit. Pas de spirituel, de mental, de culturel, ce qui est opposé à l’objectif premier de l’École.

        A l’époque le sport est vu comme un culte au début des années 1900. Il est comparé à la religion et est mal vu.

– Comment introduire le sport (mécanique) dans une école française qui a vocation à transmettre la culture et l’intelligence ?

Deuxième frein : le sport est associé à une pratique excessive (risque, violence), donc elle n’est pas conseillée.

Troisième frein : « plaisir des forts », masculin uniquement. P. de Coubertin, associe le sport à une faculté masculine, les femmes sont trop faibles. Hors l’école en France a vocation a accueillir les filles et les gars. P de COUBERTIN a une vision sexiste. Cela s’explique par un abandon des femmes dans le sport, par leur statut, celui de mère uniquement, avec pour fonction « procréer ». Le sport représente un risque de nuire à leur principale fonction.

+ le sport est une pratique qui a vocation a être partagée uniquement par les plus puissants des mâles musculairement. P. de Coubertin pose le prblm de l’inégalité des hommes face au sport. Selon lui le sport est donc discriminant. L’École française est basée sur l’égalitarisme et donc, rentre en opposition avec les valeurs du sport définies par P. de Coubertin.

En définition, P. de Coubertin veut introduire le sport à l’École mais, cet esprit ne va pas de pair avec la définition qu’il en donne et donc les valeurs d l’École.

On entretient en  France un rapport à l’excellence, et pas seulement l’excellence sportive. Dans le monde, le rapport au sport diffère en fonction des pays.

Sociologie du sport (1964) G. MAGNANE

  • Définition moderne : « Activité de loisir dont la dominante est l’effort physique, participant à la fois du jeu et du travail, pratiquée de façon compétitive, comportant des règlements et des institutions spécifiques, et susceptible de se transformer en activité professionnelles. »

G.MAGNANE (Sociologie du sport 1964)

Définition, qui change car on avance dans le temps. Selon lui, le sport est un loisir (introduit en France dans les années 30) (divertissement). Qui pourrait être un frein à l’introduction du sport à l’école, un lieu de travail et d’élévation par l’effort et le labeur.

Il faut relativiser car dans les années 60, le loisir a pris en France une place de plus en plus importante. Ces pratiques deviennent prédominantes, donc il est important d’appréhender ceux-ci durant l’enfance. Ce qui était péjoratif, devient intégrable. Le loisir à pénétré dans la société française et nécessite un apprentissage/ une éducation.

Cette fois ci, l’activité physique est dominante et non exclusive, cela veut dire qu’il y a autre chose. On peut parler, d’activité intellectuelle mobilisant un effort intellectuel (choix, prise de décisions). On mobilise des capacité physiques et cognitives, sensibles, émotionnelles (comme l’escalade).

Le sport, demande donc plusieurs dimensions : physique, psychologique et émotionnelle. Pour faire progresser les élèves, il faut jouer sur plusieurs registres.

Le sport sert les intérêts de l’École. Il est ludique, amusant mais ce n’est pas tout car il a aussi une dimension qui favorise le progrès et la transformation des gens, favorable au progrès.

Il y a donc un changement de mentalité dans la société française. Au contact du sport, il apprend à mobiliser sa motricité fine, il apprend a se concentrer, le jeu fait partie intégrante de la faculté de progresser, et permet d’intégrer la notion de travail.

Le sport est compétitif, et dans les années 60, le France a accepté le fait  que à l’École il y a une évaluation permanente, donc compétition. L’École est un lieu de compétition. Le sport permet aux individus de se confronter à des situations de compétition.

Le sport a donc sa place à l’école, et permet de construire une faculté à être compétitif.

L’École, c’est l’apprentissage de la vie en société (socialisation primaire), de l’entraide. Elle est un lieu ou on apprend les règles, et on s’y adapte. Et le sport possède des caractéristiques qui sont en accord avec celles de l’École.  C’est depuis ces années que le sport est entré à l’École et est aujourd’hui devenu une discipline à part entière.

2.  Définition de l’EP et de l’EPS

Les bases scientifiques de l’EP (1902) G. DEMENY

  • « L’éducation physique est l’ensemble des moyens destinés à apprendre à l’homme à exécuter un travail mécanique quelconque avec la + grande économie possible de dépense musculaire »

G. DEMENY (les bases scientifiques de l’ep 1902)

        En 1902, on parle d’éducation physique seulement, sans sport. L’EP est réduite à un travail mécanique, squelettique et poursuit un but d’économie et de moindre dépense musculaire. Objectif : effectuer un travail mécanique, afin de contribuer à une économie (rendement max), avec le moins de dépense musculaire. Cette discipline est minime, secondaire dans un premier temps. Pour le dvpt de l’intelligence, on fera appel a d’autres disciplines : maths, physique…

Encore aujourd’hui, voir bulletin scolaire.

Il y a une conjonction entre les deux première def du sport et de l’ep.

Ep = boite a outil

L’EPS, réflexions et perspectives (1986) A. HEBRARD

  • « L’EPS discipline d’enseignement est responsable de la pratique et de l’apprentissage des activités physiques sportives et d’expression des élèves. Par les conduites motrices qu’elle sollicite, l’EPS vise le dvpt de la personne dans ses relations à l’environnement physique et humain »

Changement de statut, le sport est considéré comme une discipline d’enseignement

Eps = discipline reconnue statutairement comme les maths, le francais…

Le changement d’appellation traduit le changement de statut.

La dominante reste physique mais on a introduit des activités d’expression.

1ere fac de médecine : Moyen Age

1ere fac de sport : 1975

Conduite motrice : organisation signifiante du comportement moteur (Pierre PARLEMAT).

3.  A propos de la démarche historique

L’histoire des méthodes (1961) H.I. MARROU

  • « Tout fait historique est une réalité d’ordre humain et dans son essence même cette réalité est indissociable d’une constellation de valeurs qui gravite autour d’elle et lui confère sa signification. »

G. ANDRIEU

  • « Faire l’histoire de l’éducation physique, c’est un peu faire l’histoire de toutes les histoires, ne serait-ce que pour mieux pénétrer la nature des influences »

L’EP au XXe siècle : une histoire des pratiques (1993)

        Ce qui distingue les deux def, l’une est générale, historique au sens large, l’autre est plus centrée sur l’histoire de l’éducation physique.

1964 : JO Rome

1968 : JO Mexico

1972 : JO Munich (+prise d’otages)

        4. A propos de l’objet d’étude :

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